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Urgence de sang

La majorité des départements sont en grande urgence de sang. Les postes de transfusion sanguine des départements du Sud-Est, du Sud, de la Grand’Anse, des Nippes, entre autres, sont fermés. Toutes les demandes de sang sont adressées au Centre national de transfusion sanguine de Port-au-Prince qui, lui-même, n’a pas la capacité de fournir des produits sanguins aux demandeurs de l’aire métropolitaine. «Nous faisons ce que nous pouvons. Nous ne pouvons actuellement répondre à toutes les urgences. Jusqu’à présent, nos activités de collecte mobile de sang sont interrompues, à cause de la crise politique que nous vivons. La grande majorité des donneurs volontaires ne viennent pas non plus», a expliqué, en confidentialité, un employé du Centre national de transfusion sanguine qui, le jeudi 3 octobre, regorgeait de demandeurs de sang. «Les demandes viennent de partout à travers le pays, Saint-Marc, Gonaïves, les Cayes, Jacmel, Léogâne, Petit-Goâve. Le poste de transfusion sanguine de Jacmel est fermé. «Les employés sont en grève. Depuis que la Croix-Rouge n’a plus la charge du Centre national de transfusion, nous ne recevons aucun salaire», a expliqué le Dr. Joseph Newton Jeudy, directeur départemental du Sud-Est.

 

Les Bahamas reprennent ses opérations de déportation

Le gouvernement des Bahamas se prépare à expulser les migrants haïtiens sans papiers, ayant survécu au passage de l’ouragan Dorian, le 1er septembre dernier, et qui vivent désormais dans des abris provisoires. En réaction à cette annonce, le Mouvement des réseaux d’action familiale (FANM) a organisé, le jeudi 3 octobre 2019, une conférence de presse au cours de laquelle l’organisation a dénoncé la décision du gouvernement bahamien et appelé les autorités américaines à soutenir les immigrés sinistrés. Vingt jours, ni plus, ni moins. C’est le délai accordé par le gouvernement des Bahamas aux communautés sans papiers de l’île, pour se remettre de l’ouragan Dorian, avant de reprendre les mesures d’expulsion. Les migrants, qui n’avaient d’autre choix que de rester dans des abris gouvernementaux après la destruction de leurs maisons, ne savent plus à quel saint se vouer. «Nous respectons le fait que le pays a des lois et peut les faire respecter, mais ce n’est pas le moment d’appliquer ces lois », a déclaré Marleine Bastien, directrice exécutive du mouvement FANM, basé à Little Haiti. «Le gouvernement des Bahamas a promis de ne pas déporter les sans-papiers après la tempête. Les efforts de récupération sont toujours en cours. Les gens ont perdu leurs maisons, leurs documents et leurs papiers.»

 

La CARICOM blâme Haïti pour son vote à l’OEA

«Antigua-et-Barbuda est profondément préoccupée par le fait qu’Haïti, un État membre de la CARICOM, a voté en faveur de l’invasion d’un pays», a déclaré, le jeudi 3 octobre, le ministre des Affaires étrangères d’Antigua-et-Barbuda – autre pays membre de la CARICOM– , Chet Greene, critiquant Haïti pour avoir voté en faveur du recours à ce traité contre le Venezuela. Ces propos ont été rapportés par le journal dominicain Listín Diario ainsi que sur le site de l’OEA (www.oas.org). Le chef de la diplomatie antiguaise est resté fidèle à la position des pays de la CARICOM qui ne cessent d’appeler à la non-ingérence dans les affaires intérieures du Venezuela et qui n’ont soutenu aucune invasion militaire dans ce pays d’Amérique du Sud. L’activation du TIAR, qui envisage «l’utilisation des forces armées» pour une éventuelle intervention au Venezuela, a été rendue possible grâce aux votes des ministres des Affaires étrangères de 16 des 19 pays signataires de ce traité, tels que le Brésil, le Chili, la Colombie, les États-Unis, Haïti et le Pérou, entre autres. Ensuite, les ministres ont décidé d’imposer de nouvelles sanctions au Venezuela, plus précisément aux fonctionnaires du gouvernement de Nicolás Maduro. Le TIAR a été signé le 2 septembre 1947, à Rio de Janeiro, au Brésil, lors de la Conférence interaméricaine pour le maintien de la paix et de la sécurité du continent, après la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) et au début de la guerre froide, afin de garantir la défense collective contre une éventuelle attaque d’une puissance d’une autre région et décider des actions communes, en cas de conflit entre deux États parties au Traité, explique l’Organisation des États américains (OEA) sur son site web.

 

La rentrée universitaire hypothétique à l’UEH

À cause de la conjoncture délétère du pays, la plupart des entités de l’Université d’État d’Haïti (UEH) peinent à organiser leur concours d’admission, comme prévu dans le calendrier ayant été présenté au grand public. «La crise sociopolitique et ses secousses et rebondissements affectent gravement l’UEH et l’université haïtienne. Cette situation affecte gravement le présent et l’avenir de milliers de jeunes. Nous sommes très inquiets et la nation tout entière devrait s’inquiéter des difficultés que connaissent ses fils et ses filles, ses écoles, ses centres de formation, ses universités, dans leur quête et leur démarche d’instruction, de formation et d’éducation», déclare le recteur de l’UEH, Fritz Deshommes. Toutes les dispositions avaient été prises par le conseil académique de l’UEH, pour faciliter la rentrée universitaire prévue officiellement le 2 octobre. Certaines facultés, ayant déjà réalisé leur concours, se voient dans l’incapacité de communiquer les résultats, à cause de l’atmosphère de tension régnant dans les rues qui empêche les professeurs d’entamer et de finaliser convenablement le processus de correction. D’autres, comme l’École normale supérieure (ENS), la Faculté des sciences humaines (FASCH), la Faculté de droit et des sciences économiques (FDSE), l’Institut d’études et de recherches africaines (IERAH), la Faculté de médecine et de pharmacie (FMP) n’ont pas pu tenir leur concours dans les délais préalablement établis. Les écoles de droit des villes de province devront, pour leur part, réaliser leur concours au cours du mois d’octobre. Tous les décanats de l’UEH ont déjà reçu le calendrier académique 2019-2020, soumis par le Vice-rectorat aux affaires académiques, comme l’a confirmé le vice-recteur, Hérold Toussaint. À l’instar de plus d’un, le vice-recteur est lui aussi préoccupé par la situation. «Nous sommes vraiment pris au dépourvu. Nous sommes obligés de repenser la rentrée universitaire…», affirme-t-il.

 

Une autre victime dans les rangs de la PNH

Francky Faustin, un agent de la 26e promotion de la Police nationale d’Haïti (PNH), a été abattu à Savane Pistache, dans la soirée du mardi 1er octobre 2019, au cours d’une attaque perpétrée contre le sous-commissariat de la zone par des individus armés, selon le porte-parole de la PNH, Garry Desrosiers. Deux des présumés bandits ont également trouvé la mort et un fusil de calibre 12 a été saisi.

 

Taïwan fait don d’une trentaine de véhicules à la PNH

L’ambassadeur de Taïwan, accrédité en Haïti, Bang-Zyh Liu, a remis, le mardi 1er octobre 2019, à l’académie de police située à Frères, les clés d’une trentaine de véhicules tout-terrain, à la Police nationale d’Haïti (PNH). Des outils et des pièces mécaniques ont été également remis aux autorités policières pour les services de maintenance et de réparation des véhicules, sur une période de deux ans. S’inscrivant dans le cadre de la coopération entre les deux pays, ce geste vise à renforcer la capacité de l’institution policière.

 

Le Royal Decameron a été attaqué par des manifestants

Dans le cadre des mouvements de protestation enclenchés un peu partout dans le pays pour pousser le Président de la République à la démission, le Royal Decameron Indigo Beach Resort & Spa, situé sur la côte des Arcadins, à Montrouis, a été la cible d’un groupe de manifestants, le mardi 1er octobre. Ces derniers ont lancé des pierres en direction de l’établissement hôtelier et érigé une barricade de pneus enflammés, à l’entrée principale.

 

Le Core Group poursuit ses rencontres

Le Core Group continue de multiplier les échanges avec les acteurs politiques haïtiens, pour une éventuelle sortie de crise. Après avoir rencontré, entre autres: l’ex-Premier ministre de facto Evans Paul, le sénateur Youri Latortue, l’ex-sénatrice Edmonde Supplice Bauzile, le Core Group a discuté, le mercredi 2 octobre, avec Eric Jean-Baptiste du RDNP, Clarens Renois de UNIR, Liné Baltazhar du PHTK, Jean Gué de Verite. Si le Core Group prône le dialogue pour sortir le pays de la crise politique, l’opposition, elle, continue d’exiger le départ du Président de la République, Jovenel Moïse.

 

Viol et vandalisme dans un hôpital, aux Cayes

Des individus armés ont fait irruption dans l’hôpital général des Cayes, dans la soirée du mardi 1er octobre, et ont violé des malades, saccagé et pillé les différents services, a appris le Nouvelliste. Les malfrats ont, en outre, dépouillé les parents des malades de leurs biens.

 

SOS Avocats Haïti dénonce les abus policiers à l’encontre des manifestants

L’organisme SOS Avocats Haïti s’insurge contre les actes de violence policière dont sont victimes les manifestants, notamment au cours des récents mouvements de protestation, enregistrés un peu partout dans le pays. Dans une note de presse, SOS Avocats Haïti rappelle que manifester est un droit garanti par la Constitution haïtienne et invite la population à «maintenir allumé, le flambeau de la mobilisation» contre le pouvoir en place.

 

Religions pour la paix invite les leaders à choisir le dialogue

La plateforme Religions pour la paix se positionne en faveur du dialogue pour résoudre la crise qui affecte le pays. C’est ce qu’elle a fait savoir ce jeudi, dans une note de presse partagée avec le journal. La note est rendue publique, quelques heures avant une manifestation annoncée par l’opposition radicale pour réclamer la démission de Jovenel Moïse. «La plateforme interreligieuse, Religions pour la paix, salue le peuple haïtien qui lutte en faveur d’une amélioration des conditions de vie, dans une transition qui dure depuis plus de 30 ans. Depuis tout ce temps, Religions pour la paix constate que les conditions ne se sont pas améliorées mais se sont au contraire dégradées. La situation du peuple haïtien est pire que celle de tous les autres pays de la Caraïbes, parce que les Haïtiens n’ont pas encore trouvé le leader qui comprend qu’un pays ne peut fonctionner sans le dialogue et la négociation», écrit la plateforme, qui demande aux leaders de rompre avec la violence et d’épouser le dialogue. «En vérité, seuls le dialogue et la négociation peuvent faire fonctionner un pays», martèle ce regroupement. Plus loin, Religions pour la paix a souligné qu’elle ne saurait jamais servir la cause d’une partie au détriment d’une autre : «La plateforme ne pourra jamais suivre les directives d’une partie ou d’une autre. Elle suivra toujours ses principes fondamentaux qui sont: l’honnêteté, la neutralité et l’objectivité. Elle doit agir en fonction de sa mission qui est liée aux intérêts supérieurs de la nation». Religions pour la paix invite les parties en conflit à se tenir prêtes pour négocier leurs positions. «Cela dit, ils doivent accepter de faire des concessions et de laisser des portes ouvertes pour le dialogue. Religions pour la paix souligne à tous les leaders qu’ils doivent chercher les intérêts de la nation. Ils pourront ainsi prouver qu’ils travaillent au bénéfice de la nation.»

 

Six supers ministres pour douze ministères

Le gouvernement démissionnaire de Jean-Michel Lapin est passé cette semaine de 18 à 12 ministres. Parmi ces 12 ministres, six d’entre eux détiennent 12 postes ministériels. Ils constituent le bloc des super ministres du Président de la République. Selon Jean-Michel Lapin, cette réduction de la taille du gouvernement s’inscrit dans le cadre de l’application d’une politique d’austérité… Ils sont en poste depuis septembre 2018 et font partie du gouvernement de Jean-Henry Céant, censuré par la Chambre des députés. Désigné par l’organisation politique VERITE, branche des frères Gué, Joseph Joute, ministre de l’Environnement, a été nommé cette semaine, ministre a.i de l’Économie et des Finances. La ministre à la Condition féminine et aux droits des femmes, Évelyne Sainvil, est aussi maintenant ministre a.i des Haïtiens vivant à l’étranger. Énold Joseph, ancien conseiller spécial du président Jovenel Moïse et coordonnateur de la KID, un parti politique proche du pouvoir Tèt kale depuis toujours, conserve son poste de ministre de la Défense et détient également le ministère du Commerce et de l’Industrie. Bocchit Edmond, ministre des Affaires étrangères, qui a représenté le chef de l’État, la semaine dernière, à la 74e session de l’Assemblée générale des Nations-Unies, s’est vu confier le portefeuille du ministère du Tourisme. Jean-Roudy Aly est le ministre le plus controversé du gouvernement démissionnaire. C’est à cause de lui (en partie) que Jean-Michel Lapin n’a pas été ratifié par le Sénat. Les sénateurs de l’opposition n’oublieront jamais que c’est lui, ministre de la Justice et de la Sécurité publique, qui avait permis aux «sept mercenaires étrangers» de quitter le pays. Aujourd’hui, en plus du ministère de la Justice, il a été nommé ministre de la Planification et de la Coopération externe. Pierre Josué Agénor Cadet, ministre démissionnaire de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, a été nommé ministre a.i de l’Intérieur et des Collectivités territoriales. Il y a aussi Jean-Michel Lapin qui est à la fois Premier ministre et ministre de la Communication et de la Culture. Les anciens ministres Ronald Décembre, Jean-Claudy Pierre, Marie Raynaldo Brunet, Ronell Gilles, Marie-Christine Stephenson ont été limogés.

 

Bocchit Edmond rassure sur les initiatives de Jovenel Moïse

Loin des micros et des caméras de la presse haïtienne, le chancelier a fait savoir, sur la tribune des Nations-Unies, que le Président Jovenel Moïse poursuit le dialogue, en vue de la conclusion d’un accord politique. «Conscient de sa lourde responsabilité, le Président de la République a tendu la main à toutes les forces vives de la nation, en vue de sauvegarder les acquis démocratiques, de permettre au pays de revenir à la paix, la stabilité, la sérénité, et de faciliter la plus large participation citoyenne possible à la chose publique. C’est justement le sens de son message du mercredi 25 septembre écoulé, dans lequel, il a appelé à un dialogue inter-haïtien, constructif et inclusif, devant aboutir à la mise en place d’un gouvernement d’union nationale», a lancé fièrement Bocchit Edmond. «Le chef de l’État poursuit les consultations nécessaires avec toutes les institutions nationales, susceptibles de faciliter le dialogue entre l’exécutif et les forces politiques, économiques et sociales de la nation, en vue de la conclusion d’un accord politique devant conduire, d’une part, à l’apaisement social et, d’autre part, à la consolidation des institutions démocratiques et à la stabilité politique, économique et sociale.» Bocchit Edmond soutient que le Président de la République entend faire tout ce qui est en son pouvoir pour parvenir à mobiliser les principaux acteurs de la vie nationale et internationale, sur les efforts indispensables pour engager le pays sur la voie de la stabilité et du progrès. Estimant que le pays ne pourra pas se relever seul, le chef de la diplomatie haïtienne a plaidé en faveur d’un appui substantiel, soutenu, durable et cohérent, bien coordonné et efficace, de la part de la communauté internationale.

 

Nancy Pelosi et Bernie Sanders gardent un œil sur Haïti

La représentante démocrate, Frederica S. Wilson, a animé à Miami, le jeudi 3 octobre 2019, une table ronde de la diaspora haïtienne, sur les troubles politiques en cours en Haïti. Elle a été accompagnée de la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, et de plusieurs dirigeants haïtiens et haïtiano-américains, ayant de profonds liens politiques et un fort ancrage communautaire avec le sud de la Floride, annonce un communiqué émanant du bureau de la représentante de la Floride. Outre la table ronde sur Haïti, Nancy Pelosi, durant sa visite dans le sud de la Floride, s’est entretenu à Weston avec des Vénézuéliens, en particulier l’ambassadeur du Venezuela de Guaidó, Carlos Vecchio, a précisé le Miami Herald. Haïti, comme le Venezuela, est en proie à des troubles politiques, une source de préoccupation pour des milliers d’Haïtiens qui demeurent légalement aux États-Unis, dans le cadre du programme TPS. Membre de la Chambre des représentants des États-Unis, elle a défendu sans relâche la diaspora haïtienne de la Floride et Haïti, dans le cadre de ses efforts pour se remettre des effets dévastateurs de plusieurs catastrophes naturelles et d’une épidémie de choléra. Elle a effectué plusieurs tournées en Haïti et mène le combat pour étendre le Statut de protection temporaire (TPS) aux Haïtiens vivant et travaillant aux États-Unis après le tremblement de terre.

La FENAMH veut le dialogue et un accord politique

La Fédération nationale des maires d’Haïti (FENAMH) se prononce sur la crise aiguë que traverse le pays, ces derniers jours, crise marquée par la révolte populaire dans plusieurs grandes villes d’Haïti. La FENAMH, qui dit suivre, avec intérêt et dans la consternation, la dégradation de la situation économique depuis 14 mois, a noté l’incapacité de l’Exécutif à assurer une gouvernance responsable de la République mais aussi celle du pouvoir législatif à jouer pleinement ses attributions constitutionnelles. La FENAMH dit constater aussi que l’adresse à la nation du Président de la République n’a pas convaincu les acteurs ni calmer les esprits et établir la paix et la sérénité dans les rues. L’adresse, selon la Fédération nationale des maires, n’a pas non plus entraîné le dégel de la crise, «les vrais sujets n’ayant pas été abordés». Face au constat alarmant et le chaos total qui se profile à l’horizon, la FENAMH propose diverses alternatives, notamment la démission du Premier ministre Jean William Michel et de son gouvernement. Ainsi, les maires enjoignent les acteurs (le pouvoir et l’opposition) à passer un accord politique au terme d’un dialogue où toutes les options seront sur la table, sans tabou ni langue de bois.

Altidor Jean Hervé

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