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Sommaire de la semaine – 28 Avril – 03 Mai 2019

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Insécurité: nouvelles mesures

Le Premier Ministre nommé, Jean-Michel Lapin, a annoncé que dans toutes les sphères d’opération de la PNH, les plaques immatriculées officielles ne bénéficieront d’aucune immunité. Cette nouvelle disposition du gouvernement fait suite à une rencontre entre le chef de la Police, le PM nommé et le commissaire du gouvernement. Cette mesure est prise, près de 24 heures après la fusillade de Carrefour-feuilles, quartier sensible de Port-au -Prince. Cette décision devrait aider à combattre le phénomène d’insécurité dans la région métropolitaine mais devrait aussi mettre de l’huile sur le feu, après la terrible révélation du sénateur Jean Renel Sénatus, sur des liens existant entre des chefs de gangs et des parlementaires, au plus haut niveau.

Haïti : la liberté de la presse menacée

Dans le nouveau classement mondial de la liberté d’expression, publié annuellement par Reporter Sans Frontière (RSF), Haïti se retrouve en 62ème position. RSF alerte sur un environnement de travail trop précaire pour les journalistes haïtiens. Haïti recule de deux places dans ce classement. En 2018, Haïti était classée 60ème sur 180 pays. «Malgré la récente évolution des lois relatives à la liberté de la presse, les journalistes haïtiens sont toujours victimes d’un cruel manque de ressources financières, de l’absence de soutien de la part des autorités et d’un accès difficile à l’information. Certains subissent encore des intimidations et des agressions, notamment pendant les manifestations. Classement d’Haïti depuis 2013: 2018, 60/180; 2017, 53/180; 2016, 53/180; 2015, 53/180; 2014, 47/180; 2013, 49/180.

Pas de consensus

L’absence de consensus sur les obligations, liant chaque fille et fils du pays, constitue l’un des plus grands problèmes, auxquels est confrontée la société dans la république caribéenne. C’est ce qui ressort d’un récent rapport de la commission présidentielle dénommée « États généraux sectoriels de la nation » (EGSN), intitulé “gouvernance politique, économique et socioculturelle, diagnostic et perspectives de réforme”, souligne Louis Naud Pierre, secrétaire exécutif de cette commission. Le document est issu de consultations, engagées par la commission EGSN avec des représentantes et représentants dans différents secteurs de la vie nationale. Un sentiment d’insécurité, devant les difficultés, de plus en plus nombreuses, éprouvées par les citoyennes et citoyens pour satisfaire leurs besoins essentiels, et une intégration marginale du pays dans la mondialisation figurent parmi les préoccupations formulées dans ce rapport. Le secrétaire exécutif de la commission présidentielle dénommée « États généraux sectoriels de la nation » évoque un ensemble d’obstacles politiques, comme un ensemble d’incohérences au niveau de la Constitution, les moyens de financement de la vie politique et le problème d’alternance du pouvoir. «Nous sommes dans un jeu, où les plus forts cherchent généralement à dominer les faibles, à l’instar du modèle de comportement entre maîtres et esclaves», relève Louis Naud Pierre, invitant les Haïtiennes et Haïtiens à défendre leurs intérêts, à travers la satisfaction de ceux des autres.

 

Bilan de la MINUJUSTH

La Mission des Nations unies pour l’appui à la justice en Haïti (MINUJUSTH) présente un bilan de ses 18 mois de fonctionnement en Haïti, dans un document rendu public. Dans ce bilan, elle évoque les progrès réalisés dans le pays comme l’augmentation de 19% de l’effectif de la Police nationale d’Haïti (PNH), qui passe à 14 911 policières et policiers. L’effectif des femmes policières est également passé de 1 028 à 1 483 policières en avril 2019, soit 9,9% de l’effectif de la PNH. 150 officiers cadres de la PNH ont bénéficié de mentoring et de transfert de compétences, dans le cadre du Plan de développement stratégique 2017-2021. La lutte contre les crimes de violence sexuelle et sexiste, la création, à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), d’un bureau spécialisé et la formation de 500 acteurs de différents secteurs sont parmi les actions, mises en oeuvre avec l’aide de la MINUJUSTH. En rapport à l’état de droit, une augmentation de 150 % a été enregistrée au niveau des dossiers judiciaires, qui ont été traités le jour même de leur réception par le parquet près le tribunal civil de Port-au-Prince. 2 764 dossiers de prisonniers en détention préventive ont été pris en charge par les Bureaux d’aide légale, dépassant l’objectif de 1 800 dossiers. La MINUJUSTH indique avoir aussi contribué à la diminution du nombre de prisonniers en détention provisoire, au renforcement de l’Office de la protection de la citoyenne et du citoyen (OPC) et à la nomination, en septembre 2018, d’une ministre déléguée aux droits humains, entre autres.

 

Banditisme : réaction de Jude Célestin

«Si parler peut aider à arrêter la machine de la mort qui terrorise les quartiers populaires, je parlerai», débute l’ancien candidat à la présidence, dans un message publié sur son compte Facebook, moins de 24 heures après la fusillade ayant fait, dans la nuit du 24 avril, au moins cinq morts à Carrefour-Feuilles. Dans sa déclaration, l’ancien candidat à la présidence en 2011 et 2016, qui avait décidé de faire silence depuis sa défaite aux élections face à Jovenel Moïse, exprime son mal, face à la montée de l’insécurité, de la misère et de la corruption dans le pays. Il dénonce la complicité de l’État dans ce qu’il appelle «la descente du drapeau de la dignité et de la fierté». Pour l’ancien patron du CNE, il s’agit d’un «complot». Il suggère, face à cela, une rupture d’avec ce «méli-mélo». Le silence, dans un contexte pareil, souligne-t-il, est une forme de «complicité», dit-il, tout en condamnant les attaques «lâches», perpétrées dans les quartiers populaires (La Saline, Tokyo, Carrefour-Feuilles, etc.). Dans la foulée, Jude Célestin pointe du doigt, les «bandits légaux» qui élisent domicile dans le pays et qui circulent en toute impunité, dépossédant les gens de leurs terres, détournant les fonds publics, violant femmes et filles et supportant les bandits de grand chemin.

 

La RTVC contre l’insécurité

Les présentateurs du journal du matin de Radio Télé Caraïbes dénommé «Premye Okazyon» ont décidé de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, la diffusion de cette édition de nouvelles. Par cette décision, les journalistes disent vouloir protester contre la situation d’insécurité et le banditisme qui règnent dans tout le pays et dans la capitale en particulier. La mesure a été adoptée, suite au témoignage d’un habitant de la zone de Carrefour-Feuille, où une fusillade a été perpétrée dans la soirée du mercredi 24 avril, faisant au moins 6 morts et une vingtaine de blessés. Intervenant en direct sur le 94.5 FM, ce citoyen qui a perdu l’un de ses proches dans cette attaque armée, rapporte que son appel au secours, lancé aux forces de l’ordre, a été rejeté. «Au commissariat, les policiers m’ont mis à la porte, alors que je sollicitais uniquement de la protection de la police», rapporte le résident aux journalistes. Touchés par ces propos révoltants, les animateurs vedettes du journal «Premye Okazyon» ont pris la décision de stopper la diffusion de l’édition de nouvelles. «Nous décidons de surseoir, jusqu’à nouvel l’ordre, pour protester contre la dégradation de l’insécurité dans le pays, voire la situation globale du pays», ont annoncé en direct les tenants de l’émission. Au son d’une chanson triste, Pierre Renel René, Guerrier Dieuseul et Roberde Céliné dit Bob C ont laissé le micro et appellent à une prise de conscience collective. Cette décision a été approuvée par la Direction générale de la station de la ruelle Chavannes et applaudie par bon nombre d’internautes.

 

La Grève des employés du MCI

Le secteur de la sous-traitance textile est frappé de plein fouet par la grève du ministère du Commerce et de l’Industrie (MCI) et par la décision des autorités judiciaires de fermer le port Lafito, s’est plaint le président de l’Association des industries d’Haïti (ADIH), Georges Sassine, le mercredi 24 avril 2019. «Les visas pour l’exportation ne peuvent pas être délivrés par le ministère du Commerce, à cause de la grève, et je viens de recevoir un message de Gildan, l’un des plus gros employeurs, se plaignant de ne pas pouvoir acheminer à l’usine, la matière première nécessaire à la fabrication de 130 000 douzaines de t-shirts. C’est un cas parmi d’autres. Les usines sèchent à toute vitesse. Même si elles travaillent, elles ne pourront pas exporter», a indiqué le patron de l’ADIH. Entre énervement et lassitude, Georges Sassine a souligné qu’après les évènements de juillet, de novembre de l’an passé et ceux de février, le « peyi lòk » pendant 12 jours, des autorités de l’État mettent des bâtons dans les roues du secteur de la sous-traitance textile.

 

Sept magistrats ne sont pas certifiés

Dans le cadre du processus de certification des magistrats, le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) a soumis une liste partielle des magistrats assis et debout certifiés, non certifiés et mis en disponibilité. Ce travail de certification consiste notamment à réguler le système judiciaire haïtien, afin de le placer au-dessus de tout soupçon. Conformément à l’article 70 de la loi du 27 novembre 2007 portant sur le statut de la magistrature, les responsables du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire ont rendu publique, dans les colonnes du Nouvelliste, une liste partielle des magistrats certifiés et non certifiés. Parmi eux figurent 32 magistrats assis et debout certifiés à exercer leurs fonctions dans les juridictions où ils sont affectés. Sept autres magistrats des différentes juridictions du pays ne sont pas certifiés. Il s’agit de Yvon Pradel (substitut au parquet du tribunal de première instance des Cayes), Menique Petit-Dol (juge suppléant au tribunal de paix de Saint-Louis du Sud), Bénit Noël (juge et juge d’instruction au tribunal de première instance des Côteaux), Ambroise Jean Gabriel (juge titulaire au tribunal de paix de la section Sud de Port-au-Prince), Marc Antoine Nési (juge titulaire au tribunal de paix de Fond-des-Nègres), Daumec Pierre (juge suppléant annexe de Fonds-Verrettes), Nathanaël Stanislas Adam (juge de siège). Certains de ces magistrats sont révoqués pour corruption, immoralité et pour leur comportement attentatoire à la dignité de la magistrature. Par ailleurs, Jean Délinx César (juge suppléant au tribunal de paix de Vieux-Bourg d’Aquin), Jean-Marie Evens Bellabe (juge suppléant au tribunal de paix de Chantal), Antoine Prospère (juge titulaire au tribunal de paix de Désarmes), Émerve Olibrice (président a.i de la cour d’appel de Hinche), Georges Dukerne Auguste (juge de la cour d’appel de Hinche) sont mis en disponibilité. Ces juges frappés de mesures conservatoires attendent la décision finale du tribunal disciplinaire du CSPJ.

 

Youmy Toussaint, arrêté

Youmy Toussaint, chauffeur du représentant de l’exécutif dans le Nord, a été placé en détention, après avoir été auditionné par le juge instructeur, Emmanuel Vertilaire, chargé du dossier «Café Trio», environ un an après les faits. Toussaint est la deuxième personne emprisonnée dans le cadre du dossier «Café Trio.» En effet, Frantz Casséus, qui s’était mis à couvert après les événements, a été arrêté, le 9 décembre dernier par la police, dans le cadre du dossier. Un autre inculpé, Gensly Joseph, aka «Ti Mo», en cavale, est activement recherché par la police, rapporte une source proche de l’enquête. Le délégué départemental, Antonio Jules, serait également inculpé dans le dossier et a été interrogé, lundi dernier, par le magistrat instructeur. Le dossier a été acheminé au cabinet d’instruction le 9 mai 2018. «Jusqu’à présent, le juge instructeur continue son enquête pour la manifestation de la vérité». Dans le cadre de cette enquête, les sénateurs Youry Latortue et Jacques Sauveur Jean ont été auditionnés par le juge d’instruction Chavannes Étienne, affecté au tribunal de première instance de Port-au-Prince, en vertu d’une commission rogatoire qui lui a été donnée par le magistrat en charge du dossier, Emmanuel Vertilaire, qui n’a pas voulu se prononcer sur l’avancement du dossier.

 

L’INFP et le SESNFP

Coup de gueule entre les responsables de l’Institut national de formation professionnelle (INFP) et le Syndicat des employés du système de formation professionnelle (SESNFP). Certains sont des cibles de menaces et d’accusations, d’autres font l’objet de plaintes et de mandats d‘amener. Ce conflit ouvert est la résultante d’une lutte pour le contrôle de cette structure étatique qui a, entre autres missions, celle de favoriser la politique de mise en place du système de l’enseignement professionnel et technique, selon les prescrits de l’article 26 du décret du 14 mars 1985. Le torchon brûle, ces derniers temps, entre Maguy Durcé, directrice générale de l’Institut national de formation professionnelle, et Jean-Marie Paul Léveillé, président du Syndicat des employés du système de formation professionnelle. Après les cris d’alarme lancés par ce dernier, en ce qui a trait aux «dérives» et à la mauvaise gouvernance que connaît le secteur de la formation technique et la demande de soumission de la liste de plus de 400 employés nommés au sein dudit système en août 2018, les deux responsables ne cessent de s’affronter. Lors d’une conférence de presse tenue vendredi dernier, Maguy Durcé a dénoncé personnellement Jean-Marie Paul Léveillé d’avoir fomenté un vaste complot à l’encontre de l’INFP, une direction déconcentrée du ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP). Qualifiant d’illégaux les actes du président du SESNFP, Mme Durcé rejette d’un revers de main les accusations de son protagoniste. Ce sont des allégations qui, soutient-elle, sont mensongères et méchantes. Elle a informé qu’un mandat d’amener, datant du 4 avril dernier, a été émis à l’encontre de Jean-Marie Paul Léveillé, avant d’affirmer qu’elle prend les dispositions qui s’imposent, en vue de faire le suivi administratif des dossiers déjà en cours de traitement.

 

Haïti et l’Australie : coopération

Plus de deux ans après des démarches entreprises auprès des autorités haïtiennes par l’entrepreneur haïtien Junior Céranor Nelson, la femme d’affaires, Julia Grinberg, de nationalité australienne, a été désignée Consule honoraire d’Haïti en Australie. Au cours d’une visite en Haïti la semaine écoulée, la diplomate s’est engagée à œuvrer pour le renforcement et la diversification des relations bilatérales entre les deux États. Les quelque 4 000 Haïtiens ou descendants d’Haïtiens éparpillés à travers 3 États de l’Australie, notamment à Victoria, à New South Wales et à Queensland, constituent le fer de lance de la coopération bilatérale haïtiano-australienne. La genèse de l’évolution des relations entre Haïti et l’Australie a été enclenchée au cours de ces cinq dernières années par le nationalisme, le dévouement et la fougue du jeune entrepreneur haïtien, Junior Céranor Nelson, qui, partout en Australie, n’a cessé de projeter une image positive d’Haïti.

«L’idée m’était venue, il y a de cela quelques années, car j’invite très souvent des amis australiens à visiter Haïti pour découvrir ce beau pays. C’est ainsi qu’est née la nécessité des relations entre les deux pays que je pense qui est bien perçue par la communauté haïtienne en Australie», dit-il, ajoutant que quoique nostalgiques de notre chère patrie, près de 80% des Haïtiens vivant en Australie sont des professionnels et des entrepreneurs qui se sont bien intégrés à la société australienne, et ceci à différents niveaux. Satisfaite de l’accueil qui lui a été réservé par les autorités haïtiennes, la Consule honoraire d’Haïti en Australie, Julia Grinberg, a pour sa part promis d’œuvrer au renforcement des relations haïtiano-australiennes.

 

Fusion : 14 ans d’existence

Le parti politique Fusion des Sociaux-Démocrates Haïtiens a célébré, le lundi 22 avril 2019, ses 14 ans d’existence. À cette occasion, les membres du parti ont donné une conférence en ses locaux à Bourdon. Différents membres du parti, personnalités politiques et invités se sont réunis. Selon Rosemond Pradel, secrétaire général du parti, il s’agit de 14 ans de lutte et de sacrifice pour le renforcement de la démocratie en Haïti. « En dépit de tous les problèmes du pays, nous arrivons encore à tenir ferme, grâce à nos différents embranchements sur le territoire national, notamment en termes de résultats dans les élections », a déclaré Rosemond Pradel. «Nous sommes prêts à intégrer un processus visant la transformation de ce pays», a souligné M. Pradel, ajoutant que face aux problèmes auxquels est confronté le pays, la Fusion continue de plaider en faveur de la réalisation d’un dialogue national, entre tous les secteurs de la vie nationale, en vue d’arriver à un projet national pour Haïti, ajoute-t-il. Seule une concertation peut contribuer à sortir le pays dans la situation chaotique actuelle. Plus loin, Rosemond Pradel estime que l’une des insatisfactions du parti, c’est la façon dont les élections sont organisées dans le pays. «En dépit de tous nos efforts, en termes d’intervention, de documents écrits et de vulgarisation, les élections n’arrivent toujours pas à traduire la réalité politique en Haïti», a-t-il soutenu.

 

Air Canada prend son temps avant de reprendre ses vols vers Haïti

Le transporteur aérien, Air Canada, vient de s’accorder un nouveau délai qui court jusqu’au 17 juin prochain, avant la reprise de ses vols sans escale entre Montréal et Port-au-Prince. Air Canada avait déjà pris la décision, dans un premier temps, d’interrompre son service sans escale entre les deux métropoles jusqu’au lundi 29 avril, à cause des troubles et manifestations qui ont secoué Haïti au début du mois de février dernier, avant d’aboutir aux dix jours de « peyi lòk ». Une semaine avant que n’arrive à échéance la suspension initiale des vols d’Air Canada, une responsable de la compagnie, jointe par téléphone dans l’après-midi du lundi 22 avril, a confirmé pour Le Nouvelliste que les appareils estampillés de la feuille d’érable ne se poseraient pas sur le tarmac de l’aéroport international Toussaint Louverture, avant la mi-juin. «Il n’y a pas d’autres messages pour le moment», a-t-elle lâché péremptoirement à l’autre bout du fil.

 

L’UNICEF : VaccinesWork

L’UNICEF a lancé une nouvelle campagne mondiale, le 24 avril dernier, pour réaffirmer l’efficacité et l’innocuité des vaccins auprès des parents et, plus largement, auprès des usagers des réseaux sociaux. Cette campagne se déroulera parallèlement à la Semaine mondiale de la vaccination, organisée du 24 au 30 avril, pour rappeler aux communautés et notamment aux parents, qu’ensemble, ils peuvent protéger tout le monde, grâce aux vaccins. Le hashtag #VaccinesWork est utilisé depuis longtemps par ceux qui plaident en faveur de la vaccination sur la Toile. Cette année, l’UNICEF s’associe à la Fondation Bill & Melinda Gates, à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et à Gavi, l’Alliance du Vaccin, pour donner une portée encore plus large à son message. En avril, la Fondation Bill & Melinda Gates reversera 1 dollar des États-Unis à l’UNICEF pour chaque mention « J’aime » ou partage de publication comportant le hashtag #VaccinesWork sur les réseaux sociaux, à concurrence de 1 million de dollars É.-U., pour que tous les enfants aient accès aux vaccins vitaux dont ils ont besoin. Les vaccins sauvent jusqu’à 3 millions de vies par an, en protégeant les enfants contre des maladies hautement infectieuses et potentiellement mortelles comme la rougeole, la pneumonie, le choléra et la diphtérie. Grâce aux vaccins, le nombre de décès des suites de la rougeole a diminué entre 2000 et 2017, et la poliomyélite est en passe d’être éradiquée.

Rougeole: pas de cas en Haïti

«L’épidémie de rougeole, qui a ressurgi en 2017, prend une extension alarmante dans le monde. Les cas de rougeole augmentent à 300% durant les trois premiers mois de l’année en cours, par rapport aux chiffres de l’année dernière». En Haïti, aucun cas n’est encore répertorié mais une flambée est à craindre, vu notre faible taux de couverture vaccinale. La rougeole est une maladie évitable par la vaccination mais potentiellement mortelle. Les enfants sont les premières cibles. L’Europe, l’Afrique, l’Amérique, l’Asie… l’épidémie de la rougeole gagne du terrain. Elle est mortelle dans certains pays d’Afrique comme le Madagascar et provoque la panique dans d’autres pays. Plus près de nous, l’épidémie atteint le Costa Rica, le Salvador, les États-Unis qui ont rendu obligatoire la vaccination contre la rougeole… Aucun cas n’est « heureusement » à déplorer en Haïti, selon la Société haïtienne de pédiatrie (SHP). Mais une flambée est à craindre en cas de résurgence de cette maladie qui ne s’est pas manifestée sur le sol haïtien depuis environ 18 ans. Les pédiatres disent attendre les premiers gestes des autorités étatiques, en vue d’amortir le choc.

13 000 aspirants policiers, convoqués

Dans une note portant la signature de Michel-Ange Gédéon, directeur général de la Police nationale d’Haïti (PNH), il est annoncé qu’une nouvelle épreuve intellectuelle sera organisée à l’intention d’environ 13 000 postulants dans le cadre de la 31e promotion de la PNH, le dimanche 5 mai 2019 à 7h30 du matin, sur toute l’étendue du territoire. La liste des candidats sélectionnés pour cette épreuve, incluant les lieux d’examen, est affichée depuis le 22 avril 2019 dans tous les bureaux de recrutement du pays.

Altidor Jean Hervé

 

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