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En bref – Semaine du 8 Mar 2019

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Corruption à OFATMA

Des membres du syndicat du personnel de l’Office d’Assurance Accidents du Travail, Maladie et Maternité (OFATMA) dénoncent des actes de corruption enregistrés au sein de l’institution.  Ils pointent du doigt le directeur général de cette entité, Dr Joseph Agabus qui, disent-ils, dilapide les fonds devant servir les assurés de l’OFATMA.  Ces employés indiquent avoir mené des enquêtes dont les résultats révèlent que les 52 millions de gourdes qui étaient disponibles dans la caisse de l’institution avant l’arrivée de Dr  Agabus à sa direction générale, sont volatilisés.  Il dénonce des contrats avec des particuliers, conclus en dehors des normes légales et des besoins de cette structure.  Selon ces syndicalistes, le Dr Agabus a signé un accord de prestation de restaurations avec sa femme, pour un montant de 1 495 560 gourdes par mois, alors que seulement le montant de 150 gourdes est disponible pour se procurer une  assiette de nourriture.  « Plusieurs personnalités qui ne se présentent jamais à l’OFATMA reçoivent de gros salaires », indique le porte-parole du syndicat, Roodly Adolphe.  Il cite notamment le chef du cabinet de Dr Agabus qui perçoit un salaire mensuel de 354 000 gourdes, sans fournir aucun service.  C’est de la pure corruption, martèle Roodly Adolphe qui dit avoir des pièces pour justifier ses déclarations.

Les plaignants du dossier réclament la déportation du juge Ramoncite

« Le juge Ramoncite Accimé est un membre du parti haïtien Tèt Kale (PHTK) qui travaille pour le compte de Jovenel Moïse », lance d’emblée le coordonnateur général du Réseau national des plaignants PetroCaribe, Me Maurice Noël, lors d’une conférence de presse tenue dans les locaux du Palais de justice, ce jeudi 28 février 2019.  Le responsable de cette structure, sans sourciller, réclame la déportation du magistrat instructeur Accimé qui, prévient-il, ne posera aucune action pour la tenue du procès PetroCaribe.  « Le Juge Accimé ne pourra pas ordonner l’arrestation de Jovenel Moïse, de Michel Martelly, ni celle de Wilson Laleau.  Nous sommes entrés en grève, nous lui avons donné plusieurs ultimatums pour laisser le dossier. Pourquoi n’a-t-il pas donné suite favorable à nos revendications ? Pourquoi tient-il encore au dossier, en dépit de notre demande liée à sa récusation?  Voilà les questions posées par le porte-parole du Réseau national des plaignants PetroCaribe pour corroborer ses propos selon lesquels, le magistrat est très partial dans le traitement du dossier dans lequel sont épinglés des barons du parti au pouvoir.  Me Noël annonce que les plaignants n’entendent plus comparaitre devant le magistrat instructeur, dans le cadre de l’instruction de cette affaire.

 

Retour des Haïtiens

Le plan « humanitaire de retour volontaire » du gouvernement chilien a longuement été fustigé par plusieurs personnalités et organisations, depuis son lancement, et ce, malgré le fait que les initiateurs ont toujours soutenu qu’il ne s’agit pas d’une imposition.  Certains continuent à croire dans une déportation voilée.  Il y a eu un flot de critiques contre le gouvernement chilien, depuis le sixième vol de retour effectué mardi, au cours duquel, 185 migrants haïtiens sont retournés en Haïti.  Par rapport à la grave crise qui gangrène le pays depuis quelque temps, des voix s’élèvent depuis le Chili pour critiquer un manque  d’« humanité » dans ce plan « humanitaire ».  Ce qui, pour certains, justifie le caractère raciste du plan en question.  « Le fait de ne pas changer cette mesure, en raison de la situation qui sévit actuellement en Haïti, montre que le gouvernement n’est pas intéressé par la dimension humanitaire du programme […] », a martelé l’ancien président du Conseil consultatif pour les migrations, Luis Eduardo Thayer, repris par SoyChile.  Dalinx Noël, président de l’Alianza Haitiano-Chilena, suggère que le gouvernement de Sebastián Piñera repense la question.  « […] Ils [les responsables, NDLR] feraient mieux de prendre l’argent qu’ils dépensent pour ces vols pour mieux intégrer les Haïtiens, afin de les aider à entrer plus dignement dans la société chilienne. »   Pour lui, la situation des gens retournés en Haïti sera plus aggravée pendant cette période cruciale que traverse le pays. En ce sens, monsieur Noël déconseille un septième vol.

Plainte annoncée contre un ministre

L’augmentation constatée du nombre de cas de VIH au Chili, depuis quelque temps, génère moult réactions.  Le ministre de la Santé du gouvernement chilien a prétendu que cette situation est causée par la venue en grand nombre des migrants dans son pays, majoritairement les Haïtiens et les Vénézuéliens.  Plusieurs médias chiliens, notamment BioBio, rapportent que le responsable a réitéré ces propos, le mercredi 27 février, affirmant que « l’augmentation du nombre de cas de VIH était liée à l’arrivée d’étrangers ».  Selon lui, les migrants vénézuéliens et haïtiens sont en haut du tableau.  Polémique.  Le président de la Coordination nationale des immigrants au Chili est monté au créneau pour décrédibiliser les « présupposés » du ministre en question.  « Rodolfo Noriega a annoncé des poursuites judiciaires à l’encontre du secrétaire d’État, affirmant que ses déclarations ne cherchent qu’à stigmatiser », signale BioBio.  Monsieur Noriega annonce des actions adéquates pouvant permettre de dénoncer les propos du ministre qui ne cadrent pas, dit-il, au processus de « préserver la crédibilité et de protéger les populations potentiellement vulnérables».  Dans la foulée, le secrétaire national de l’Association médicale, José Miguel Bernucci, a lui aussi fustigé le discours tenu par le ministre.  « Le pouvoir exécutif ne s’attaque pas au vrai problème », a-t-il martelé.

 

Division au féminin au Sénat

Un vent de tension a soufflé le jeudi 28 février 2019 au Sénat de la République où l’accès au bâtiment logeant les bureaux du président et du questeur a été interdit à certains employés.  La cause de ce branle-bas est un conflit ouvert entre le président du Sénat, Carl Murat Cantave, et le questeur, Onondieu Louis, à propos d’un poste confié à une femme.  La mobilisation des agents de sécurité qui, contrairement à l’habitude, s’acharnent à canaliser les travailleurs de la presse vers une petite salle du Sénat, la présence d’agents de l’UDMO cagoulés, dans le parking des sénateurs, la restriction de la mobilité de certains employés et contractuels du Sénat, l’interdiction de fréquenter les parages du bâtiment où sont logés les bureaux du président et du questeur, tout porte à croire que quelque chose cloche au Sénat de la République, le jeudi 28 février 2019.  Dans la cour, par curiosité, des employés restent accrochés pendant des heures au grillage de sécurité dressé par l’ancien président du grand Corps, Joseph Lambert.  Dans cette foule de curieux, on entend toute sorte d’informations sur le théâtre du jour.  Certains parlent même d’un scandale de corruption impliquant des responsables du bureau, à propos de l’achat de matériel, dont des véhicules.  Ils ont pour preuve les deux minibus blancs de marque Toyota, flambant neufs, non encore immatriculés, qui se trouvent dans le parking.  On parle aussi d’une politique de boycottage, d’auto-flagellation entre le président du Sénat, Carl Murat Cantave et le questeur, Onondieu Louis.

 

 

 

Deux Haïtiens secourus au large de la Guadeloupe

Une embarcation de migrants clandestins, à bord de laquelle se trouvaient deux Haïtiens et deux Dominicains, a échoué non loin des côtes de la Guadeloupe. Secourus par un pêcheur guadeloupéen, ils ont été remis aux autorités policières guadeloupéennes. Dans la commune française de Gourbeyre, quatre migrants, dont deux Haïtiens, qui tentaient d’infiltrer illégalement le territoire de la Guadeloupe, ont été secourus par un pêcheur au large des côtes de la région, après que leur bateau eut heurté un récif, à environ 20 km des côtes, selon le journal FA-Guadeloupe.  D’après les témoignages du pêcheur, deux des passagers, mal en point, ont fait l’objet d’une évacuation vers le Centre Hospitalier de la Basse-Terre (CHBT).

 

Chef Créole honoré par la police de Miami

Les employés de l’aéroport de Miami se retrouvaient sans salaire pendant plus d’un mois à cause du shutdown provoqué par le président Donald Trump, choc résultant de son combat pour le mur à la frontière avec le Mexique.  Pour les aider, Wilkinson Séjour, propriétaire du restaurant haïtien Chef Créole, avait distribué plus de trois cents plats gratuits à ces fonctionnaires.  Les agents s’étaient alignés pour la distribution et ils ont eu à choisir parmi plusieurs plats mis à leur disposition.  Le chef haïtien a vu son acte de générosité le propulser dans la presse et au devant de la scène à Miami.  En effet, le mercredi 27 février, au local du département de Police de la ville, Wilkinson Séjour a été honoré pour son action humanitaire, applaudie par divers fonctionnaires du gouvernement américain.  Il s’agissait, selon CBS, d’un sacrifice financier et personnel pour cet entrepreneur avec plus de 25 ans d’expérience.  « Les affaires continueront.  On trouvera toujours un moyen de gagner 3 dollars avec un dollar, mais le plus important c’est de répondre aux besoins élémentaires des gens », a-t-il soutenu, durant la cérémonie tenue en son honneur.

 

Me Denis Pierre Michel fait l’objet de menaces

Le substitut commissaire près le tribunal civil des Gonaïves, Me Adisson Diogène, a indiqué que Me Denis Pierre Michel, juge en charge de l’affaire Clifford Brandt et de ses acolytes, fait l’objet de menaces.  Des individus non identifiés, dit-il, veulent à tout prix influencer le travail du doyen et intimider les représentants du ministère public.  Me Diogène a rassuré que ces manœuvres déloyales et lâches ne peuvent, en aucun cas, atteindre le moral de ses collègues.  « Plus le procès avance, plus la tâche des magistrats s’avère compliquée », a indiqué le substitut commissaire.  À maintes reprises, a-t-il fait savoir, des individus ont tenté de faire pression sur le président du tribunal criminel.  Ces derniers auraient reproché au juge sa « rigueur ».  Selon les informations qui circulent dans les coulisses, les suspects souhaitent que ce nouveau jugement soit en faveur de quelques-uns des présumés kidnappeurs.  « La loi restera notre boussole », a rappelé le substitut.  Le juge Michel ne serait pas le seul à subir des menaces.  D’après Me Diogène, le substitut commissaire, Rosemond Alcide, est également dans le viseur des suspects.

 

Anacacis critique l’Opposition     

Le chef de file du parti LAPEH, Anacacis Jean Hector, critique les leaders de l’opposition qui ne peuvent offrir une alternative au président Jovenel Moïse.  Il dénonce la division entre les principaux dirigeants de l’opposition radicale, notamment Moïse Jean-Charles et André Michel qui se disputent le leadership de la lutte.  De l’avis de M. Jean Hector Anacacis, son ancien collègue au Sénat, Moïse Jean-Charles, 3ème, lors de la dernière présidentielle, devrait être légitimement reconnu comme chef de file de l’opposition.  L’ex-sénateur juge que l’absence d’unité et une méthodologie inappropriée a provoqué l’échec de la dernière mobilisation.  Le chef de file de LAPEH critique les leaders de l’opposition qui n’ont pas su maintenir une passerelle de dialogue avec le chef de l’État.  Il ne faut jamais fermer toutes les portes du dialogue, dit-il, arguant que même les américains discutent avec les Talibans en Afghanistan.  Ancien vice-président du Sénat, M. Jean Hector Anacacis regrette que les leaders de l’opposition soient incapables d’accepter le respect des prescrits constitutionnels, en cas de démission du président Moïse.

 

Godson Orélus provisoirement en liberté

L’ex-directeur général de la Police nationale d’Haïti (PNH), Godson Orélus, bénéficie d’une liberté provisoire alors que les autorités judiciaires poursuivent l’enquête sur la saisie d’une cargaison d’armes au port de Saint-Marc, en 2016.  La décision de remise en liberté à été prononcée ce mardi 26 février 2019 par le président de la Cour d’Appel des Gonaïves, Octélus Dorvilien.  Le magistrat a fait valoir que l’ex-directeur de la police peut bénéficier d’une main levée du mandat d’écrou, parce qu’il souffre d’hypertension artérielle.  De plus, les magistrats ont estimé que l’ex-officiel inspire confiance et pourra se mettre à la disposition de la justice, dans le cadre de l’instruction de l’affaire.  L’ex-chef de la police a quitté la prison de Saint-Marc où il était détenu depuis plus de trois mois. Les avocats avaient fait appel de la décision du juge instructeur Dieunel Lumérant d’écrouer l’ex-directeur général de la police pour complicité de trafic d’armes à feu.  Le magistrat, entre temps, a fait état de menaces et d’agressions, à la suite de la communication de son ordonnance.  Des informations publiées dans la presse locale font état du départ à l’étranger du magistrat instructeur.

 

Sandra Thélusma maintenue en détention

Provisoirement, l’ancien directeur général de la Police nationale d’Haïti, Godson Orélus, a pu recouvrer sa liberté, le mardi 26 février 2019, tandis que la Cour d’appel des Gonaïves, par mesure de précaution, a ordonné le maintien en détention de Sandra Thélusma.  Les deux accusés ont été incarcérés à Saint-Marc, depuis quatre mois, pour leur implication présumée dans l’importation illégale d’une cargaison d’armes à feu dans le pays, en septembre 2016.  Paradoxalement, Sandra Thélusma, qui rêvait de retrouver sa fillette de douze ans à la maison, doit encore rester derrière les barreaux.  Selon le président de la Cour, Me Octélus Dorvilien, faute de garantie formelle qu’elle comparaîtra régulièrement, les juges ont rejeté la demande en main levée qui a été produite en sa faveur.  La décision des magistrats, a souligné Me Dorvilien, n’a aucun caractère discriminatoire.   L’avocat de Mme Thélusma, Me Stevens Rosemond, s’est dit choqué par le rejet de sa requête.  De son avis, l’accusée est victime de son origine familiale.  « Elle n’est pas libérée parce qu’elle n’a pas de nom », s’est emporté l’avocat.  Il a dénoncé la politique de deux poids, deux mesures qui gangrène l’appareil judiciaire.

 

Les États-Unis encouragent les élections 

L’ambassadeur des États-Unis à Port-au-Prince, Michele Sison, affirme que son pays est favorable à l’organisation des élections législatives et des sénatoriales partielles comme prévues en octobre 2019.  Nous souhaitons le respect des échéances constitutionnelles, a dit la diplomate américaine, plaidant pour un appui des pays partenaires d’Haïti, en vue de la tenue de ces joutes.  Elle indique que les États-Unis encouragent le gouvernement, les partis politiques et les pays amis à travailler ensemble, en vue de la réalisation de ce scrutin. Les Haïtiens devront voter pour renouveler l’ensemble de la Chambre des députés et un tiers du Sénat.  La diplomate américaine rappelle que le projet de loi électorale et le projet de loi organique du Conseil Électoral Provisoire (CEP) sont analysées par les législateurs.  Elle rappelle que les autorités haïtiennes devront également allouer des fonds pour le financement et l’organisation de la sécurité des élections, dans le projet de budget qui doit être soumis aux parlementaires.

 

Intensification des activités humanitaires          

Dans son dernier rapport sur la situation humanitaire, le Bureau des Nations-Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA) en Haïti fait état de la mobilisation des agences humanitaires pour intensifier les activités, après les 10 jours de blocage des routes, lié à la crise politique.  Les opérations humanitaires qui étaient en cours dans le pays ont été interrompues par la crise et sont actuellement encore restreintes, quelques jours avant le lancement officiel du Plan de Réponse Humanitaire 2019-2020 (HRP). Selon OCHA, le retour à la normale, accompagné de la reprise de toutes les activités, permettra que soient lancés, avec le soutien des donateurs, les programmes humanitaires 2019 qui visent à assister 1,3 million de personnes et de mener une analyse complémentaire des conséquences de la crise sur les ménages haïtiens les plus vulnérables.  Le contexte demeure fragile et son évolution incertaine, la communauté humanitaire et la société civile continuent d’être mobilisées en appui au Gouvernement pour apporter une réponse d’urgence aux hôpitaux et prisons ayant toujours des difficultés à fournir les besoins vitaux aux plus vulnérables, notamment les services de santé.

 

Funérailles du journaliste Widson Dalès Buteau

Les funérailles du journaliste Widson Dalès Buteau ont été chantées le dimanche 25 février 2019, au Parc du Souvenir, en présence de centaines de personnes, dont des journalistes, des proches et amis de la famille du défunt.  Ces obsèques ont rassemblé des personnalités diverses dont le sénateur du département de l’Ouest, Jean Renel Sénatus, des consœurs et confrères de Médias Info Plus et l’Association des journalistes accrédités au Parlement, des collègues du Groupe Médialternatif et camarades du journaliste ainsi que des écoliers, entre autres.  « Tes consœurs et confrères de la presse ne t’oublieront jamais »,  « Les journalistes accrédités au Parlement ne t’oublieront jamais » sont parmi les messages imprimés sur des T-shirts blancs portés, en la circonstance, par plusieurs des consœurs et confrères du défunt.  Les témoignages et chants partagés en la circonstance ont ajouté tantôt une dose de tristesse, tantôt une note de réconfort à cette atmosphère empreinte de deuil.  À travers sa chanson rap écrite en hommage à son père, le fils du défunt, Kerley Dalès Buteau, a fait rougir plus d’un.  Des pleurs, des cris et des soupirs ont surgi.  Des proches, amis et parents en larmes, tentaient de se consoler mutuellement par des embrassades.  Père d’un garçon de 17 ans, le journaliste Widson Dalès Buteau, qui souffrait de varice oesophagienne, est mort à l’âge de 33 ans, faute de soins et de matériels disponibles en Haïti pour prendre en charge une telle pathologie, déplore son frère aîné, Calherbe Buteau, dans ses propos de circonstance.

«Jovenel Moïse est un Bouki…»

Invité à Haïti Sa K ap Kwit sur Télé 20, le sénateur du département du Nord-Est, Jacques Sauveur Jean, n’a pas mâché ses mots pour qualifier le président de la République, Jovenel Moïse, de «Bouki».  Durant une interview accordée au journaliste Robenson Geffrard, le sénateur du département du Nord-Est, élu sous la bannière du parti politique PHTK, le parti du président, qualifie Jovenel Moïse d’un «Bouki» travaillant au profit d’un «Malice» qui est l’homme d’affaires Réginald Boulos.  D’après le sénateur, le président qu’il  qualifie de têtu, crée sa propre prison politique et est aussi à la base de ses échecs successifs. Propriétaire de 75 hectares cultivables de riz, le parlementaire qui indexe Boulos à chaque fois qu’il en a la possibilité, n’a pas raté l’occasion pour pointer du doigt le propriétaire des «Delimart» comme étant le potentiel bénéficiaire des errements du président Moïse.

Altidor Jean Hervé

 

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