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La Société civile bavarde, en aboyant…

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C’est connu de tous, les cons, ça ose tout, c’est même à cela qu’on les reconnaît ! Et je leur dis que l’arrogance précède la chute. Donc je dis à ces gens de regarder l’état du pays, à ces crétins qui dénigrent la nation tout comme aux clowns de l’oligarchie.

Ariel Henry et ses caniches considèrent qu’une majorité de la population est inutile ou non-rentable. La plupart des «citoyens ordinaires» ont une valeur négative pour le système économique. Ariel Henry, comme un animal acculé, dans des sursauts désespérés, prend tous les risques, de façon totalement désordonnée, et commet toutes les erreurs, poussé par une arrogance inouïe et sa stupidité qui lui font croire qu’il est d’une intelligence supérieure. Le réveil devrait déjà avoir eu lieu, mais les dirigeants décérébrés continuent à rêver debout, faute de pouvoir reconnaître leur défaite. Il faudra que le peuple tire la chasse d’eau plusieurs fois, pour évacuer ces emmerdeurs que représentent les hommes politiques et le troupeau de caniches, tels les dirigeants des organisations de la société civile et consorts, qui n’arrêtent pas de baver en aboyant. En effet, le comité de médiation, constitué de Religions pour la Paix-Haïti, de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Haïti (CCIH) et de la Conférence des Recteurs et Présidents d’Universités Haïtiennes (CORPUHA), représentés respectivement par leur président : Mgr. Ogé Beauvoir, Monsieur Laurent Saint-Cyr et Dr Jean Robert Charles, a produit un document d’«entente pour une sortie de crise» qui devrait servir de base à «une entente nationale pour l’établissement d’un climat de paix sociale et politique et la mise sur pied d’une gouvernance consensuelle par la formation d’un gouvernement de coalition.» Ce document a vu le jour, après que le comité de médiation, du 28 avril au 21 juin 2022, eut rencontré 170 groupes (partis politiques, regroupements de partis politiques et organisations de la société civile dont les partis signataires du 11 septembre, la coalition des Partis Politiques et des Organisations socio-Politiques / COOPOSHAITI & Alliés (regroupement de 57 partis et organisations politiques, le Collectif des Anciens Députés de l’Opposition et Alliés / CADOA, Regroupement de partis politiques Solidarité pour la Démocratie et le Développement / SOLID, Accord Unitaire d’Haïti /AUH, PHTK et Alliés, OPL / signataire de l’accord de Montana. Dans le document de projet d’entente nationale envoyé à tous les participants au processus de consultations afin de produire des recommandations, le comité s’est penché sur la période maximale de cette transition politique qui doit être de 24 mois et commencer à partir de la signature de l’entente. Les signataires devraient s’accorder à rechercher un équilibre politique au sein du Pouvoir Exécutif devant conduire cette transition et à renforcer sa légitimité. Et l’un des objectifs majeurs de cette Entente nationale est de réaliser des élections libres, honnêtes et démocratiques pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel. «Dans un délai ne dépassant pas vingt (20) jours, à compter de la date de la signature de l’Entente, le Premier Ministre entrera en dialogue avec les signataires de la présente pour former un nouveau gouvernement de consensus et inclusif, composé de personnalités expérimentées, compétentes, honnêtes et capables de gérer la situation politique du moment. Le Pouvoir Exécutif sera assumé par le Conseil des Ministres, sous la Présidence du Premier Ministre, selon l’esprit du premier alinéa de l’article 149 de la Constitution de 1987 amendée. Le Pouvoir Exécutif opèrera les changements jugés nécessaires au niveau des missions diplomatiques, de l’administration centrale et des collectivités territoriales.» La sécurité étant prioritaire, le gouvernement inclusif est autorisé à utiliser tous les moyens légitimes, nécessaires, après consultation du Conseil de Surveillance et de Suivi, pour rétablir la sécurité, précise le document. En raison du dysfonctionnement du Sénat de la République, les signataires de l’Entente appuient les propositions du Conseil des Ministres et du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire pour compléter les sièges vacants à la Cour de Cassation. Les mandats des juges nommés et investis, dans le cadre de cette Entente, prendront fin trois (3) mois après l’installation des nouveaux élus.

Les données recueillies au cours de ce processus de consultation nationale incluant les partis politiques, les regroupements de partis politiques et des structures de la société civile, ont permis au comité de médiation de réaliser que l’ensemble des personnalités et institutions rencontrées sont favorables à une entente nationale pour sortir le pays de cette crise politique, et ce, à un taux de 78,25%. Toujours selon le comité, toutes les structures rencontrées sont unanimes que l’État doit utiliser tous les moyens forts, nécessaires et légaux pour parvenir à contrôler, maîtriser et enrayer ce phénomène d’insécurité, caractérisé par l’action des gangs armés. Aussi, 55,55% sont favorables à un amendement de la Constitution de 1987 ; 37,03 % se prononcent pour une nouvelle constitution ; 7,42% sont pour le maintien de la Constitution de 1987. Ces participants, incluant des acteurs n’ayant signé aucun accord politique, des signataires du 11 septembre, du PEN, de Montana et de l’Accord Unitaire d’Haïti ont tous plaidé pour la tenue des élections, en vue du renouvellement du personnel politique, moyennant une réduction significative du climat d’insécurité. Ils ont également proposé la création d’une structure ad hoc dont la mission sera de faire des recommandations au gouvernement, dans le cadre d’un plan d’urgence de relance économique, pour maîtriser l’inflation galopante, stabiliser la monnaie haïtienne et créer des activités à haute intensité de main-d’œuvre pour adresser la question du chômage.

À propos de la gouvernance : 36,36 % des personnes et partis politiques rencontrés se prononcent pour une gouvernance monocéphale ; 27,27 % pour une gouvernance bicéphale ; 36,36 % n’ont pas exprimé d’opinion. Les différentes structures et personnalités rencontrées se positionnent pour un Gouvernement de Consensus avec des personnalités au-dessus de tout soupçon, compétentes et expérimentées.

Dans un communiqué publié le dimanche 3 juillet 2022, le Secteur Démocratique et Populaire (SDP) dit vivre avec amertume la situation critique du peuple haïtien. Il estime que seul un dialogue national multilatéral et plurisectoriel peut apporter la solution. «Le Secteur Démocratique et Populaire (SDP) vit avec amertume la situation désastreuse du peuple haïtien, depuis les dix dernières années», écrit le SDP dans ce communiqué signé: de Ricard Pierre, Me André Michel, Ing. Marjory Michel, Nènel Cassy, entre autres. C’est une situation qu’il impute aux administrations de Michel Martelly et de Jovenel Moïse. «Cette crise macabre et multidimensionnelle que connaît actuellement le pays est le résultat flagrant de la gouvernance catastrophique du PHTK, Michel Martelly et Jovenel Moïse confondus», tance le SDP. Pour cette ancienne branche de l’opposition, la solution à cette crise est la prise en charge du pays par toutes ses filles et tous ses fils. «Conformément à sa position de recherche indispensable d’un consensus national d’envergure, le SDP reste convaincu que la solution à cette crise cruciale et aiguë exige nécessairement une prise en charge du pays par toutes ses filles et tous ses fils», lit-on dans ce communiqué. Et pour y arriver, le SDP croit qu’il est nécessaire d’avoir un dialogue national multilatéral et plurisectoriel. En ce sens, il dit appuyer toute démarche visant à faciliter et obtenir la participation de toutes les catégories socio-politiques à la recherche d’une solution haïtienne. C’est ce qui explique que le SDP a désigné Marjorie Michel et Me André Michel pour le représenter dans les négociations avec tous les acteurs de la vie Nationale, selon ce communiqué. Ces deux personnalités font partie en effet de la liste des neuf personnalités choisies par le Premier ministre, Ariel Henry, pour participer aux négociations politiques avec notamment les signataires de l’accord Montana.

Emmanuel Saintus

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