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Tourisme: Signature d’un accord

Le mercredi 29 juillet, Myriam Jean, Ministre du Tourisme, Raina Forbin, Présidente de l’Association Touristique d’Haïti (ATH) et le Dr Yves Gaston Delourches, Représentant du Ministère de la Santé Publique, ont paraphé un protocole concernant la réouverture de la destination, visant à rassurer, sur le plan sanitaire, les touristes ainsi que les opérateurs du secteur touristique et le personnel des établissements touristiques. Dans son intervention, la Ministre Jean a souligné: «aujourd’hui, plus que jamais, (nous devons) rassurer les voyageurs, restaurer la confiance dans la chaîne touristique et disposer d’une offre touristique saine et de qualité, dans le contexte de la COVID-19, sont les objectifs visés par ce protocole». Elle ajoute qu’une équipe du ministère sera mise sur pied et aura pour mission de faire le suivi de la bonne application des mesures, dans tous les établissements touristiques. Pour Raina Forbin, ce protocole sanitaire va donner l’assurance et garantir la protection sanitaire des employés et des touristes qui choisissent la destination Haïti. Elle affirme: «voilà ce que nous pouvons faire pour prouver au monde entier que le pays s’ouvre de nouveau aux touristes, en toute sécurité». Selon ce protocole, dans tous les établissements de plus de 5 employés, la présence d’un agent sanitaire sera obligatoire. Yves Gaston Delourches a rappelé:«nous ne sommes pas au bout de nos peines. C’est vrai que l’incidence baisse en Haïti mais il faut rester vigilant. C’est la raison pour laquelle toutes les mesures de prévention et de contrôle de l’infection s’inscrivent dans ce protocole»

 

Haïti risque une nouvelle occupation étrangère

Le mardi 28 juillet ramenait le 105e anniversaire de la première occupation américaine d’Haïti, une occupation qui a duré 19 ans. Selon l’historien Georges Michel, si les acteurs ne font pas passer Haïti avant leurs propres intérêts, si la prolifération et la montée en puissance des gangs armés se poursuit et si la détérioration socio-politique du pays continue, il existe un risque réel pour Haïti de subir une nouvelle occupation par une puissance étrangère.

 

Le Comité de l’Association des Douaniers Haïtiens démissionne

Les membres du comité directeur de l’Association des Douaniers haïtiens (ADH) ont présenté leur démission auprès du personnel douanier. En effet, dans un communiqué en date du mardi 28 juillet, le comité sortant informe avoir pris la décision de se retirer, en vue de faciliter la tâche à la commission de transition qui doit permettre l’élection d’un nouveau comité à la tête de l’ADH. Le comité démissionnaire remercie le personnel de bureau de la zone métropolitaine et des bureaux des villes de province qui s’était toujours rangé à ses côtés pour le légitimer durant le temps passer à la tête de l’Association des Douaniers Haïtiens.

 

Le black-out s’installe, et la division avec

La réforme de l’électricité dans le pays se fera avec Michel Présumé à la tête de l’ED’H, soutient le gouvernement. Pas de reprise des activités à l’ED’H avec Michel Présumé au poste de directeur général de l’institution, telle est la position du syndicat de l’ED’H. Depuis environ un mois, ces deux parties maintiennent leurs positions et jouent à qui aura raison. Résultat: le pays est plongé dans le noir. La promesse de courant 24 sur 24 du Président de la République se transforme en black-out 24 sur 24, notamment dans la plupart des zones de l’aire métropolitaine. «Les employés de l’ED’H ne reprendront pas leurs activités pendant que le bureau central est occupé par des policiers», a déclaré mercredi au Nouvelliste, Félix Pierre Michel, vice-président du syndicat. Le syndicaliste a fait savoir qu’à cause de cette situation, même la cellule de crise qui pourrait réparer certains circuits ne peut fonctionner. Même si les policiers venaient à quitter l’espace de l’ED’H qu’ils occupent depuis le jeudi 23 juillet dernier, Félix Pierre Michel a indiqué que leur position resterait la même, à savoir: le président de la République doit nommer quelqu’un d’autre au poste de directeur général de l’ED’H.

 

Vers un Développement de la science et de la technologie en Haïti

Les débats sur l’importance de la science et de la technologie dans le développement d’Haïti tendent à prendre de l’ampleur. Depuis l’avènement de la COVID-19, cette maladie virale a exposé nos faiblesses institutionnelles à ces niveaux. Lors d’une interview autour du thème : «Le développement de la science et de la technologie: une nécessité pour la création de la valeur en Haïti», sur la plateforme «Bustek Média» avec le jeune Jacques Jules Abelardo Séide, le professeur Patrick Attié, directeur de l’École Infotronic d’Haïti (ESIH), a dit croire qu’il faut augmenter la masse critique de chercheurs dans le pays, financer la recherche, former des gens sur les technologies de pointe et dans diverses filières stratégiques. Le pays doit se projeter, de manière réaliste, vers le futur. Plus que jamais, il doit s’approprier les technologies pour avancer, de l’avis de Patrick Attié, soutenant qu’on n’a pas nécessairement besoin d’attendre que les gens détiennent un doctorat pour commencer. Pour lui, avec une formation intensive, on peut faire développer des compétences, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle, de la data science, tout en développant une approche agressive en science et en technologie. Pour être compétitive, Haïti doit travailler sur la création des richesses et de la valeur ajoutée, estime le professeur Attié, croyant que nous avons besoin d’une nouvelle élite dans le pays, c’est-à-dire: une masse critique de gens formés, capables de favoriser, entre autres, l’ascension sociale. «Aujourd’hui, la valeur se crée dans les pays développés et à l’université. Elle ne se crée pas dans la rue aujourd’hui. Ce n’est plus le marchand ou la marchande qui crée de la valeur».

 

Installation prochaine de 520 mégawatts

Entre les barges turques, les centrales solaires ou au gaz naturel et les centrales thermiques, l’administration Moïse/Jouthe projette de fournir 520 mégawatts d’électricité au pays. L’horizon pour l’installation de cette puissance n’est pas révélé dans la liste des projets en cours à l’ED’H

  1. Infrastructures de Production

1.1 Négocier avec une compagnie Turque l’arrivée de deux centrales flottantes sur bateau en urgence: 79 MW sur Port-au-Prince et 36 MW sur Cap-Haïtien – Augmenter, au cours de l’année, le nombre d’heures d’alimentation en électricité.

1.2 Réparation en urgence de la centrale électrique du Cap-Haïtien (les pièces de rechange sont déjà commandées et arrivent la semaine prochaine).

1.3 Construction d’une centrale de 60 MW à Carrefour (statut: le contrat déjà validé par CNMP et doit être envoyé à la Cour CSC/CA pour approbation).

1.4 Construction d’une nouvelle centrale de 180 MW (gaz naturel) à Varreux (Processus de passation de marché en cours).

1.5 Construction des centrales suivantes dans les villes de Province: 25 MW au Cap-Haïtien et 25 MW à Gonaïves (processus de passation de marché en cours).

1.6 Plan d’ajouter de l’énergie solaire photovoltaïque (PV) – pour baisser le coût moyen de production – sur plusieurs réseaux selon le tableau ci-dessous:

 

Une Haïtienne, vice-rectrice aux études d’une université canadienne

Née aux Cayes, de parents originaires de la commune de Roche-à-Bateau, Marie Josée Berger, qui a étudié à l’Institution du Sacré-Cœur de Turgeau avant de partir pour le Canada, a communiqué la nouvelle de sa nomination au poste de vice-rectrice aux études d’une université bilingue au Canada. Marie Josée Berger a occupé divers postes de cadre dans le milieu universitaire pendant plus de 20 ans. Récemment, elle a été doyenne de l’École des sciences de l’éducation ainsi que vice-rectrice associée, responsable de l’éducation permanente à l’université Bishop. Auparavant, elle a été doyenne de la Faculté d’éducation de l’Université d’Ottawa. Ex-professeure à l’Institut d’études pédagogiques de l’Ontario de l’Université de Toronto, elle a aussi travaillé au ministère de l’Éducation, afin d’appuyer la conception des programmes d’études des écoles élémentaires et secondaires. Elle a fait des études à l’Université du Québec à Montréal et à l’Université d’Ottawa. «Mme Berger apporte une immense expérience à notre établissement et nous sommes chanceux qu’elle guidera notre mission en matière d’enseignement. Son leadership et sa vision ont dépassé nos attentes, tout au long du processus de sélection, et nous bénéficierons grandement de sa nomination à ce poste. Elle est la candidate idéale et nous nous réjouissons qu’elle se joigne à nous à Sudbury», a déclaré Robert Haché, Ph.D., recteur et vice-chancelier de l’université Laurentienne.

 

Le Groupe des 49 lauréats en situation de handicap réclament leur nomination

Malgré leur réussite au concours de l’Office de Management et des Ressources Humaines (OMRH) et une formation complémentaire, les jeunes de la première promotion du Corps d’administrateurs civils d’État (CACE) et le Groupe des 49 lauréats en situation de handicap (G49LSH) n’arrivent toujours pas à intégrer l’administration publique. Ils n’ont pas manqué de multiplier les démarches pour obtenir leur lettre de nomination qu’ils attendent depuis décembre 2019. Mais personne n’a, jusqu’à date, donné suite à leurs requêtes. Au-delà de leur volonté d’intégrer la fonction publique, ces jeunes avaient adhéré à l’idée de réforme prônée sous la présidence de Jovenel Moïse, au point de consentir des sacrifices. En effet, ils avaient été contraints d’abandonner leurs activités professionnelles pour se consacrer à une formation de haut niveau et aussi pour ne pas manquer d’assiduité au travail quand ils intègreront la fonction publique. Un protocole d’accord, portant sur des obligations en matière de disponibilité, a été signé, suivant les exigences de l’OMRH. «Ils étaient quatre des lauréats du CACE et deux des lauréats du Corps d’ingénieurs civils et d’architecture (CICA) à avoir été exclus, pour cause d’irrégularités», a confié un des lauréats, soulignant que trois autres lauréats du CACE ont abandonné en chemin. Les 43 lauréats de la première promotion du Corps d’administrateurs civils d’État (CACE), les 98 lauréats de celle du Corps d’ingénieurs civils et d’architectes (CICA) et les 9 lauréats du Groupe des 49 lauréats en situation de handicap (G49LSH) ont fait choix des postes à intégrer dans la fonction publique au cours des mois janvier et février 2020. Quant aux 40 autres jeunes du G49LSH, ils ne suivent, jusqu’à nos jours, aucune formation pour pouvoir occuper des postes de catégorie B et C, au sein de l’administration publique.

 

Protestation contre les vols de bœufs

La circulation a été paralysée le jeudi 30 juillet, à la hauteur de Gressier, pendant une bonne partie de la journée, par des habitants en colère. Les protestataires dénoncent une pratique qui devient une habitude: leurs bœufs sont écorchés, vidés de leur chair. Plusieurs cas ont été répertoriés encore mercredi dernier. La semaine dernière, les habitants avaient déjà gagné les rues pour la même cause. Les restes de 15 bœufs avaient été retrouvés au matin. Une voiture avait été incendiée par la foule furieuse. La police avait alors interpellé deux suspects pour les sauver du lynchage. La même pratique s’installe aussi à Léogâne. Depuis des mois, les habitants de plusieurs sections communales disent en être victimes régulièrement. Le commissaire Fred Joseph, responsable du commissariat de Léogâne, a dénoncé pourtant le mutisme des habitants. «C’est faux. Nous nous sommes rendus au commissariat et le commissaire, prétextant un manque d’effectif, nous a conseillé de former des brigades de surveillance et d’avoir les animaux plus près de nos maisons», a rétorqué un habitant de la section Petite-Rivière.

 

Les autorités s’absentent à la frontière

Alors que les cas de contamination en république voisine continuent de flamber, les autorités haïtiennes, tout comme la population, se focalisent de moins en moins sur ce qui se passe à la frontière, tandis que le risque d’une nouvelle vague est imminent. Au point frontalier Anse-à-Pitres/Pedernales, les dispositifs pour tester les personnes revenant de la république voisine sont absents. «Même la prise de contrôle de température n’est pas effectuée», a observé le père Jean-Robert Déry, directeur national du Service Jésuite aux Migrants (SJM), qui s’est confié au journal le mercredi 29 juillet. Malgré l’existence d’un point de lavage des mains, les gens rentrent sur le territoire haïtien sans se laver les mains; ils ne portent pas de masque. Il n’y a pas de contrôle assidu pour faire respecter les principes, constate le responsable de SJM. La réalité de cette zone frontalière soulève beaucoup d’inquiétudes, car le risque d’une nouvelle vague de la pandémie n’est pas à négliger. Au niveau de Belladère/Elías Piña, les organisations de défense des droits des migrants expriment la même inquiétude. Les gestes-barrières ne sont pas respectés. Trois semaines après avoir annoncé des dispositions pour renforcer les mesures de prévention au niveau des points frontaliers, les dispositions tardent à se concrétiser. Joint par le Nouvelliste, le Dr Ralph Ternier, coordonnateur du task force COVID-19 de Zanmi Lasante, a fait remarquer qu’il y a un certain relâchement pour faire appliquer les mesures-barrières. «Il y a une certaine baisse», a indiqué le médecin, expliquant que les autorités de coercition affichent très peu de volonté pour faire respecter les consignes.

Altidor Jean Hervé

Lire la suite : CEP: un stratagème pour revenir en arrière

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