La République Dominicaine, à travers son ministre dominicain des Affaires étrangères, Roberto Álvarez, a applaudi les sanctions prises par le Conseil de sécurité de l’ONU, à travers la résolution 2653, contre les gangs et les organisations criminelles en Haïti.
«La République Dominicaine salue l’adoption par consensus de l’importante résolution 2653 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui applique des sanctions à ceux qui aident les gangs et les organisations criminelles en Haïti», a écrit le Chancelier sur son compte Twitter, ce vendredi 21 octobre 2022. M. Álvarez a indiqué que son pays se conformera fidèlement à cette résolution, soulignant que la sécurité d’Haïti est vitale pour l’île entière. «Notre gouvernement s’y conformera scrupuleusement, afin de parvenir à sa mise en œuvre complète et efficace», a-t-il assuré. «La sécurité du pays voisin est vitale et nécessaire, non seulement pour les Haïtiens, mais aussi pour la tranquillité de notre pays et de toute la région.»
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté ce vendredi un projet de résolution établissant un régime de sanctions sur Haïti, qui comprend un gel ciblé des avoirs, une interdiction de voyager et des mesures d’embargo sur les armes. Selon un communiqué des Nations-Unies, le projet de texte, présenté par le Mexique et les États-Unis, a été adopté à l’unanimité par les États membres présents.
Lundi dernier (17 octobre), Roberto Álvarez avait demandé au Conseil de sécurité de l’ONU d’utiliser «toutes les ressources nécessaires» pour renverser la situation en Haïti. Il avait notamment souligné que son pays soutiendrait fermement un régime de sanctions et un embargo sur les armes approuvées par le Conseil de sécurité, contre les individus et les institutions. En effet, cette bataille montrera, je l’espère à certains «endormis», beaucoup de choses. Tout d’abord, le caractère odieux de leurs dirigeants et de leurs larbins. Enfin, au moins cette bataille a eu le mérite de réveiller certaines personnes de mon entourage et de leur faire comprendre à quel point les dirigeants haïtiens sont d’odieux personnages. Une étape déjà de franchie. Oui, cette bataille sera sans doute longue, violente et sanglante, d’autant plus que les bandits terroristes n’ont aucune limite dans l’abjection.
Emmanuel Saintus