Ariel Henry et son équipe en écument de rage… Le cycle auto-alimenté, de désordres socio-économiques et politiques, déclenché par les dirigeants européens, obéissant aux exigences étasuniennes de mesures contre-productives, va sans doute se poursuivre pour une durée indéterminée.
Laissons les dormeurs et les rêveurs penser ce qu’ils veulent, il y a mieux à faire. Si certains se laissent encore laver le cerveau par les médias, nous ne pouvons rien y faire. On pense qu’ils vont se prendre une gifle mémorable par le général: les masses populaires.
Du coup, quand certains disent qu’on s’achemine inexorablement vers une crise généralisée en Haïti, d’aucuns nous disent que tout va bien dans leur imaginaire monde de bisounours. Tous les pays qui comptent, sont en état d’alerte mais sans bruits.
Une énième manifestation de grande ampleur s’est tenue à Port-au-Prince, capitale d’Haïti et dans les grandes villes du pays, ce lundi 3 octobre, comptant des milliers de personnes qui se sont mobilisées pacifiquement pour dénoncer les décisions prises par le gouvernement et qui ont fortement impacté le niveau de vie de la population, au cours des derniers mois.
Le Premier ministre de facto, Ariel Henry, au lieu de prendre acte de leur désaccord légitime et de se dissocier des causes sous-jacentes aux souffrances socio-économiques, ressenties par la population, a essayé de discréditer les manifestants, en affirmant, de manière trompeuse, que les manifestations «ont été suscitées par des forces obscures, des gangs armés.»
On voit bien la mise en place de l’opération de «verrouillage». Opération destinée à justifier d’avance les répressions qui seront déployées contre toutes les formes de protestations populaires qui pourront se lever. Le «pouvoir criminel de facto» a désormais clairement posé la règle, puisqu’il a fait savoir aux manifestants, notamment par la voix du premier ministre de facto, Ariel Henry, qu’il se contrefiche de ce qu’ils pensent et de ce qu’ils veulent.
Par conséquent, les diverses manifestations, qui ne manqueront pas de se former, seront, d’autorité, qualifiées de «gangs» et, à ce titre, légitimeront toutes les formes de réponses estimées nécessaires par ce «pouvoir». À cet égard, il faut, bien entendu, s’attendre à tout.
Avec l’assassinat économique d’Haïti qui vient d’être perpétré, en s’assurant qu’elle ne puisse retrouver ses sources ordinaires d’énergie avant longtemps, c’est donc bien une avancée des pions très méthodique, qui est en train de s’opérer pour «organiser le chaos». Tant à l’extérieur d’Haïti, qu’en son l’intérieur. Les politiciens aiment naturellement ce qui semble renforcer leurs récits. Les évaluations contraires sont accueillies par des grimaces. La reddition est la seule voie à suivre pour «Ariel et son équipe» ! Un changement de paradigme est indispensable, ce qui veut dire: en finir avec le vieux système oligarchique et remettre, d’urgence, à plat, le système financier international, une réinitialisation, mais, cette fois, au service des peuples… prochaine étape ?
Ariel Henry se fout de ses citoyens. La preuve, il veut en diminuer fortement le nombre. Il annonce qu’il ne reculera pas et emploiera les manières fortes, si besoin est. Il semblerait que les politiciens ont du mal à comprendre la psychologie d’un homme ou d’une femme. Ici, on est dans le cas d’un homme (Ariel Henry). Quand on a un homme devant soi, on parle comme un homme. Malheureusement, il semble que ce soit impossible pour cette bande de politiciens lâches.
J’ai toujours espéré que la masse populaire s’occupe de punir nos dirigeants qui bradent nos vies dont ils se foutent royalement. S’il devait arriver une escalade, que les résidences, et autres gâteries que ces personnalités toxiques possèdent, soient frappées, ce ne serait que justice car nous, le peuple haïtien, nous ne sommes pas consultés dans ce jeu de dupes !!!
Emmanuel Saintus