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La traque des ouvriers par la police

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La Police nationale Haïtienne pratique la théorie «Dan pouri gen fòs sou bannann mi». Alors que la vie chère fait rage, l’inflation est en hausse de jour en jour, les agents de la police nationale tentent de détruire dans l’œuf les revendications des ouvriers de textile. Des ouvriers du secteur textile ont manifesté pour continuer de réclamer un salaire minimum journalier de 1500 gourdes. Le jeudi 10 février 2022, pour une deuxième journée consécutive, des ouvriers des usines au niveau de la Société Nationale des Parcs Industriels (SONAPI) ont organisé un mouvement de protestation devant les locaux de la SONAPI, sur la route de l’aéroport.

Les ouvriers ont exigé un salaire minimum journalier de 1500 gourdes. Ils ont fait savoir qu’ils ne peuvent pas vivre avec le salaire minimum actuel, fixé à 500 gourdes. «Les forces de l’ordre ont violemment dispersé, à coup de gaz lacrymogène, de tirs, des coups de matraque, le mouvement de protestation des ouvriers de la SONAPI», ont dénoncé des dirigeants syndicaux.

Entre temps, le gouvernement dit attendre les recommandations du Conseil Supérieur des Salaires (CSS), afin de plancher sur cette question.

Le vendredi 11 février 2022, le Premier Ministre de facto, Ariel Henry, à travers un tweet, a fait savoir que le Conseil Supérieur des Salaires travaille en vue de soumettre ses recommandations au gouvernement. «Je confirme que le Conseil Supérieur des Salaires est en train de finaliser ses recommandations pour soumettre son rapport au gouvernement. Cela aidera à fixer le salaire minimum, en tenant compte des réalités et des dynamiques dans les secteurs industriel et commercial», a écrit Ariel Henry.

De son côté, le Conseil Supérieur des Salaires (CSS) lance un appel au calme aux ouvriers du secteur textile, leur assurant qu’il travaille sur le dossier et soumettra rapidement ses propositions aux autorités concernées.

Les ouvriers, qui ont foulé le macadam, réclament 1500 gourdes, comme salaire journalier, et d’autres avantages sociaux. Ils entendent fouler à nouveau, la semaine prochaine, le macadam si leurs revendications ne sont pas prises en compte.

Emmanuel Saintus

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