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Kenya : le Président William Ruto visite le premier contingent en partance pour Haïti

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Le Président Kényan, William Ruto, a rendu visite au premier bataillon en partance pour Haïti. Pays d’Afrique de l’Est, le Kenya dispose du feu vert des Nations Unies pour mener une mission multinationale dans l’île caribéenne. Le contingent kényan a pour mission de lutter contre les gangs armés qui paralysent le pays.

Un premier contingent de 400 policiers

Le Kenya doit envoyer 1 000 membres des forces de sécurité en Haïti. Un premier contingent de 400 policiers doit rapidement être déployé pour sécuriser le des Caraïbes en proies à des violences inouïes perpétrées par les groupes armés. Après de nombreuses polémiques, un accord a été signé, le 21 juin, entre le Kenya et Haïti. Les statuts de cette mission ont été définis et le départ du premier contingent est imminent.

Ce lundi 24 juin, le Président kényan, William Ruto, s’est rendu à l’Académie de police de Nairobi. Une visite à laquelle la presse n’a pas été conviée, alors qu’elle acte le lancement de la MMAS (Mission multinationale d’appui à la sécurité en Haïti). Le chef de l’État a remis le drapeau national aux 400 policiers devant rejoindre Port-au-Prince, dans la semaine.

Un deuxième détachement attendu dans deux semaines

C’est ce qu’a affirmé Denis Itumbi, ancien membre de l’équipe de campagne de William Ruto. Le dirigeant était accompagné du commandant de la mission, le général Geoffrey Otunge ainsi que deux autres hauts gradés de la police nommés, samedi 22 juin, pour prendre la tête du contingent kényan. Un deuxième détachement de la police kényane est attendu en Haïti dans deux semaines.

Ces développements interviennent après un déplacement du Président kényan aux États-Unis. Washington a alloué une enveloppe de près 110 millions de dollars pour financer la mission kényane dans une Haïti aux mains des gangs qui y dictent leurs lois. Une source proche de la police kényane a toutefois précisé que le matériel devant servir à assurer la sécurité dans ce pays caribéen est déjà acheminé.

Kenya : Une vague de manifestations secoue le pays et fait 5 nouveaux morts

Le Kenya est actuellement secoué par une série de manifestations massives déclenchées par la profonde crise économique qui frappe le pays. Des milliers de Kenyans sont descendus dans les rues de la capitale, Nairobi, et d’autres grandes villes pour exprimer leur mécontentement face à l’augmentation du coût de la vie, la hausse du chômage et la corruption endémique. Au moins 5 manifestants sont décédés aujourd’hui alors que le Parlement a été pris d’assaut.

Depuis plusieurs mois, le Kenya traverse une période économique particulièrement difficile. La dépréciation du shilling kenyan, combinée à une inflation galopante, a considérablement réduit le pouvoir d’achat des citoyens. Les prix des denrées alimentaires de base ont doublé, tandis que les coûts de l’énergie et des transports ont atteint des sommets historiques. Cette situation a poussé de nombreuses familles dans une précarité accrue, exacerbant les tensions sociales. En parallèle, l’Etat, à la recherche de recettes, a annoncé l’augmentation de certaines taxes et impôts, favorisant le mécontentement général.

Les revendications des manifestants

Les manifestants, majoritairement composés de jeunes et de travailleurs, réclament des mesures immédiates pour lutter contre la vie chère et la suppression du projet de nouvelle taxe. Parmi leurs principales revendications figurent aussi la réduction des taxes sur les produits de première nécessité, une augmentation significative du salaire minimum et des mesures efficaces pour lutter contre la corruption.

James Mwangi, un des leaders des manifestations à Nairobi, a déclaré : « Nous ne pouvons plus accepter de vivre dans ces conditions. Le gouvernement doit agir pour améliorer notre quotidien. Il est inacceptable que les dirigeants continuent de s’enrichir pendant que nous luttons pour survivre. »

La tragédie de ce 25 juin

Ce 25 juin, les manifestations ont viré au chaos dans la capitale Nairobi. Au moins une personne a été tuée lorsque des manifestants ont forcé les barrages de police et pénétré dans l’enceinte du Parlement. Selon Elodie Cousin, correspondante de France 24 au Kenya, la situation s’est rapidement détériorée, les forces de sécurité utilisant des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour tenter de disperser la foule.

Le gouvernement, dirigé par le Président William Ruto, avait pourtant réagi en appelant au calme et en promettant de mettre en place des mesures pour stabiliser l’économie. Dans un discours télévisé, le Président a annoncé un plan de relance économique visant à stimuler la production nationale, à créer des emplois et à améliorer l’accès aux services de base. Sa main tendue aux jeunes du pays n’a pas été acceptée. En effet, ces annonces n’ont pas suffi à apaiser les manifestants, qui exigent des actions concrètes et immédiates.

La communauté internationale réagit

La crise au Kenya a attiré l’attention de la communauté internationale. L’Union Africaine et les Nations Unies ont exprimé leur préoccupation face à l’escalade de la violence et ont exhorté le gouvernement à engager un dialogue constructif avec les manifestants.

En attendant, les Kenyans continuent de manifester, déterminés à se faire entendre et à lutter pour un avenir meilleur.

Abidjan dévastée par des inondations : 24 Morts et de nombreux dégâts

Des pluies diluviennes qui se sont abattues sur Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire, du 13 au 22 juin 2024, ont fait un bilan dramatique : au moins 24 morts et deux disparus, selon les chiffres officiels de l’Office national de la protection civile (ONPC).

Ces fortes intempéries ont provoqué des inondations dans de nombreuses maisons et sur des axes routiers, rendant certaines zones inaccessibles. La montée des eaux a également fragilisé des structures, menaçant de provoquer l’effondrement de bâtiments. Cette situation met en lumière les dangers liés aux saisons des pluies, particulièrement dans les zones urbaines.

Les populations exposées à des risques accrus d’inondations

En effet, la combinaison d’une pluviométrie intense, d’une mauvaise gestion des eaux pluviales et d’un développement urbain souvent anarchique expose les populations à des risques accrus d’inondations. Les conséquences de ces inondations vont bien au-delà des pertes humaines. De nombreux habitants ont perdu leurs biens et leurs moyens de subsistance.

Les infrastructures ont également subi des dommages importants, ce qui fragilise davantage les populations déjà vulnérables. Face à l’ampleur de la catastrophe, les autorités ivoiriennes ont déployé des secours pour venir en aide aux sinistrés. Des opérations de recherche et de sauvetage sont en cours pour retrouver les personnes disparues. Des distributions de vivres et d’abris de fortune ont également été organisées.

La Côte d’Ivoire marquée par des inondations meurtrières

Cependant, la situation demeure préoccupante, d’autant plus que la saison des pluies n’est pas encore terminée. Les autorités ont pris la décision de renforcer les mesures de prévention et de gestion des risques d’inondations, en particulier dans les zones urbaines les plus exposées. La Côte d’Ivoire est un pays d’Afrique de l’Ouest, situé dans la zone de transition entre la savane et la forêt tropicale.

Son climat est tropical humide, avec une saison des pluies qui s’étend de juin à octobre. Ces pluies peuvent être diluviennes et causer des inondations, particulièrement dans les zones urbaines mal équipées pour drainer les eaux pluviales. L’histoire de la Côte d’Ivoire est malheureusement marquée par des inondations meurtrières. Parmi les plus importantes, on peut citer celle de 1998. Des pluies torrentielles s’abattent sur Abidjan, la capitale économique du pays, le 16 novembre 1998.

Des dizaines de morts suite à des inondations

Les inondations qui en résultent ont fait 3 morts et plusieurs blessés. Le 11 juin 1997, des pluies diluviennes frappent la commune d’Abobo à Abidjan. Le bilan est d’un mort, un disparu et trois blessés. En juin 2014, des glissements de terrain provoqués par des pluies intenses font 23 morts en Côte d’Ivoire. L’année suivante, les inondations font 16 morts dans le pays. De mai à juin 2017, 15 personnes perdent la vie dans des inondations à Abidjan.

Le 21 juin 2019, des inondations à Abidjan font 10 morts et plusieurs blessés. En mai 2020, des inondations dans la ville de Bondoukou font au moins 10 morts. Le 19 juin 2022, des pluies diluviennes s’abattent sur Abidjan et provoquent des inondations meurtrières. Le bilan officiel fait état de 11 morts et plusieurs blessés. Et les dernières inondations en date, du 13 au 22 juin 2024, avec des pluies torrentielles qui ont frappé Abidjan et ont fait au moins 24 morts et deux disparus. Ces inondations ont provoqué d’importants dégâts matériels.

Expansion rapide des villes en Côte d’Ivoire

En Côte d’Ivoire, les causes de ces inondations sont multiples. Il y a les pluies diluviennes déclenchées par les changements climatiques qui contribuent à l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des pluies. Ce qui accroît les risques d’inondations. Il y a aussi l’urbanisation galopante avec l’expansion rapide des villes en Côte d’Ivoire qui s’est souvent faite sans planification adéquate.

Cela a entraîné une imperméabilisation croissante des sols et une saturation des réseaux d’assainissement. Il y a aussi une gestion insuffisante des eaux pluviales. Les infrastructures de drainage des eaux pluviales sont souvent insuffisantes ou mal entretenues, ce qui ne permet pas d’évacuer efficacement les eaux en cas de fortes pluies.

Résistance aux antibiotiques : menace pour les enfants africains

Les enfants en Afrique subsaharienne sont de plus en plus souvent porteurs de bactéries résistantes aux antibiotiques. Les récentes études menées par les Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) et l’Université de Genève (Unige) révèlent une situation alarmante. En cause : un usage abusif des antibiotiques, qui a conduit à une prolifération de bactéries multirésistantes, notamment des entérobactéries. Cette situation menace gravement la santé publique et met en danger la vie de nombreux enfants

Un problème croissant : les entérobactéries résistantes

Les entérobactéries, souvent responsables d’infections sévères comme la fièvre typhoïde, montrent une résistance inquiétante aux antibiotiques. La première étude des HUG visait à évaluer cette proportion chez les enfants. Les résultats sont effarants : une grande majorité des jeunes patients traités pour diverses infections se trouvent porteurs de ces bactéries résistantes.

Les céphalosporines de troisième génération : une impasse

La deuxième étude des HUG et de l’Unige a porté sur la prévalence d’entérobactéries résistantes aux céphalosporines, des antibiotiques de troisième génération. Près d’un tiers des enfants testés étaient porteurs de ces bactéries. Cela est d’autant plus préoccupant que les céphalosporines sont souvent l’un des derniers recours thérapeutiques disponibles.

L’usage massif des antibiotiques : un cercle vicieux et ses conséquences désastreuses

Entre 83% et 100% des enfants hospitalisés en Afrique subsaharienne reçoivent des traitements antibiotiques, souvent dès leur admission et parfois sans justification solide. Plus de la moitié des enfants entrés à l’hôpital sans bactéries résistantes en ressortent contaminés. Cette situation crée un cercle vicieux : plus les antibiotiques sont utilisés, plus les résistances augmentent, et rendent les infections de plus en plus difficiles à traiter.

Le manque d’alternatives thérapeutiques en cas d’échec des antibiotiques aggrave la situation. Les infections bactériennes restent la principale cause de décès chez les enfants dans cette région. La professeure Annick Galetto-Lacour souligne que l’accès à des examens complémentaires, souvent coûteux et rares, pourrait permettre une utilisation plus ciblée des antibiotiques, mais ces ressources sont insuffisantes.

Les solutions : vers une meilleure gestion des antibiotiques

L’antibiorésistance représente une menace croissante pour la santé publique. Pour la combattre, il est important de promouvoir une utilisation judicieuse des antibiotiques, conformément aux prescriptions médicales, et de limiter leur usage inutile. Le renforcement des mesures d’hygiène est également essentiel pour limiter la transmission des infections. L’ONG Médecins Sans Frontières a développé un mini-laboratoire de bactériologie clinique, transportable et abordable, qui pourrait aider à mieux cibler l’usage des antibiotiques.

Sénégal : rebond de cas de Covid-19 lié au pèlerinage à la Mecque

Au Sénégal, l’arrivée des pèlerins de retour de la Mecque a été marquée par une découverte préoccupante : plusieurs dizaines de ces voyageurs ont été testés positifs au Covid-19. À leur débarquement à l’aéroport international de Dakar, 78 des 124 tests rapides effectués se sont révélés positifs. Ces chiffres suscitent des interrogations sur l’ampleur de la situation sanitaire.

Rassurantes mais vigilantes, les autorités renforcent les mesures de précaution

Le Dr El Hadji Mamadou Ndiaye, directeur de la prévention au ministère de la Santé, a expliqué que cette hausse des cas positifs n’était pas une surprise. « La promiscuité pendant le pèlerinage est chaque année responsable de nombreux cas de grippes de différentes formes », a-t-il déclaré. En effet, le pèlerinage à la Mecque, qui rassemble des millions de fidèles du monde entier, est propice à la propagation des maladies respiratoires.

Face à cette situation, les autorités sénégalaises ont immédiatement renforcé les mesures de précaution. Tous les passagers de retour de Jeddah doivent désormais porter un masque, et des tests de dépistage sont proposés sur une base volontaire, bien que des tests soient obligatoires pour les cas suspects. Un dispositif sanitaire est également en place pour la prise en charge des cas compliqués.

Des suspensions de dépistage volontaire

Les autorités ont mis en place des tests de dépistage volontaire du Covid-19 et réimposé le port du masque à l’arrivée à l’aéroport des pèlerins. Cette mesure vise à identifier rapidement les cas positifs et à éviter une éventuelle propagation du virus au sein de la population sénégalaise. Le ministre de la Santé, Ibrahima Sy, a souligné que cette démarche est capitale pour surveiller les pèlerins et prévenir une épidémie de type respiratoire.

Le mystère des décès à la Mecque source d’une surveillance accrue

Par ailleurs, des interrogations subsistent quant aux décès survenus lors du pèlerinage. Selon le ministre de la Santé, certaines des victimes pourraient avoir succombé à des maladies respiratoires, dont le Covid-19. Bien que la chaleur excessive ait été initialement suspectée, des analyses ont révélé la présence d’un syndrome respiratoire chez certains défunts.

Pour mieux comprendre la situation, les laboratoires sénégalais procèdent à un génotypage des échantillons. Cette analyse poussée permettra de déterminer s’il s’agit du variant Omicron ou d’une nouvelle souche du virus. Cette année, 12 900 Sénégalais ont participé au pèlerinage à la Mecque, ce qui rend la surveillance encore plus importante.

Abus au centre de formation : témoignage choc d’une ex joueuse

Depuis plus d’un mois, la Guinée attend impatiemment les résultats de l’enquête sur les abus sexuels présumés au sein du centre de formation de la Fédération guinéenne de football (Féguifoot). Le 24 juin 2024, un témoignage bouleversant d’une ancienne joueuse, révélé par RFI, met en lumière un système pédocriminel inquiétant qui aurait prospéré au cœur de la Féguifoot. Cette affaire soulève de nombreuses questions sur la protection des jeunes athlètes et la responsabilité des institutions sportives.

Un système pédocriminel bien organisé

D’après les informations recueillies, le centre de formation de Nongo à Conakry, où étaient hébergées les bénéficiaires du programme « Championnes », a laissé se développer un système organisé de violences sexuelles. Les joueuses, souvent mineures et issues de familles pauvres, étaient sélectionnées plus pour leur apparence physique que pour leurs compétences sportives. Awa (nom d’emprunt), une ancienne joueuse, décrit un environnement où les jeunes filles étaient manipulées et exploitées. « Les joueuses pleurent des fois. Lorsqu’on leur demande pourquoi elles sont tristes », elles répondent : « Si je fais ça, c’est pour mes parents qui ne vivent pas bien. Il faut que j’accepte ça », témoigne-t-elle.

Révélations et suspensions

En avril 2024, les révélations du journaliste Romain Molina ont conduit à la suspension provisoire de trois encadrants, dont l’entraîneuse Mariama Diallo, décrite par Awa comme une grande manipulatrice. Cette suspension est intervenue après que plusieurs accusations d’agressions sexuelles ont été rendues publiques, et ont mis en lumière la gravité de la situation au sein de l’académie de Nongo.

Enquête difficile et obstruction

Malgré les efforts pour mener des enquêtes approfondies, les résultats tardent à être rendus publics. Selon la Fédération, les entretiens individuels avec les joueuses et l’équipe d’encadrement n’ont pas permis de qualifier ni de matérialiser les faits. Jeanne Vanuxem-Milleliri, directrice de l’Agence française de développement (AFD) en Guinée, souligne les difficultés rencontrées, notamment l’absence de plaintes et de preuves concrètes. De plus, des accusations d’obstruction ont été portées contre le président de la Féguifoot, Aboubacar Sampil, accusé de freiner les travaux de la commission d’éthique mise en place pour traiter l’affaire.

L’implication des partenaires internationaux

Face à ces allégations, les partenaires internationaux, dont la FIFA et l’AFD, ont insisté sur la nécessité d’une enquête rigoureuse. En juin 2023, un autre cas de harcèlement sexuel a émergé au sein de la même académie et renforcé les inquiétudes sur les violences répétées.

Mamadi Kaba, responsable du programme de développement Fifa Forward à la Féguifoot, assure que des mesures seront prises en fonction des résultats de l’enquête. « Si l’enquête confirme les allégations, le personnel concerné sera mis à disposition immédiate de la justice », a-t-il déclaré, pour souligner l’engagement de la Fédération à faire toute la lumière sur cette affaire.

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