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Le directeur de l’Académie de Police, «exécuté»

L’inspecteur divisionnaire, Garry Desrosiers, porte-parole de la Police Nationale d’Haïti (PNH), a confirmé que, dans l’après-midi du vendredi 25 novembre 2022, le Commissaire divisionnaire, Rigaud Harington, directeur de l’Académie de Police d’Haïti, avait été tué. «Les bandits l’ont exécuté. Il a été tué d’une balle à la tête, non loin de l’Académie. Ils ont volé son véhicule et enlevé son chauffeur.» Après cet assassinat, les agresseurs se sont enfuis avec la voiture de police dans laquelle se trouvait le Commissaire Harington. Selon les informations disponibles, Rigaud Harington préparait la cérémonie de graduation d’une 5e cohorte de commissaires et avait enseigné toute la journée à des aspirants commissaires. La Police Nationale d’Haïti est profondément attristée, une fois de trop, par la disparition brutale et choquante du directeur de l’Académie Nationale de Police, le commissaire divisionnaire Harington Rigaud, lâchement assassiné par des individus armés, dans l’après-midi du vendredi 25 novembre 2022.

En cette pénible circonstance, la Direction Générale de la PNH partage les douleurs et les peines de la famille du commissaire divisionnaire Harington Rigaud, en particulier sa femme et ses enfants, ses collègues de travail à l’Académie Nationale de Police, la 7ème cohorte d’élèves-commissaires en formation, tous ses proches parents et amis durement frappés par ce départ inattendu. Elle les invite donc au courage et les assure que la Police Nationale a déjà mobilisé et mobilisera toutes les ressources nécessaires pour que cet acte crapuleux et révoltant ne reste pas impuni. La PNH ne ménagera point ses efforts, jusqu’à ce que les auteurs, co-auteurs et complices de cet acte crapuleux puissent répondre par-devant la justice de leurs forfaits qui continuent à endeuiller la population haïtienne.

Note de condamnation

Nous, GROSAM, Groupe des Signataires de l’Accord de Montana, représentants-es des organisations de la société civile et des partis politiques, condamnons la situation chaotique de notre chère patrie où l’insécurité est devenue la norme et ne cesse d’augmenter les deuils dans les familles haïtiennes.

Le jeudi 10 novembre 2022, dans la soirée, nous avons appris une tentative d’assassinat de deux de nos collègues par des bandits armés, avec beaucoup de peine, à Delmas-83. Après cette attaque armée, nos camarades Stanley Junior Mésalier, du Parti Politique Indigène, et Ervil Jean Sherley, du parti politique Fwon Revolisyonè pou Entegrasyon Mas yo (FREM) ont essuyé plusieurs blessures par balles. Malheureusement, notre frère de combat, Ervil Jean Sherley, après avoir été admis en soins intensifs à l’hôpital de Notre-Dame, a succombé, suite aux trois interventions chirurgicales.

Nous, GROSAM, Groupe des Signataires de l’Accord de Montana, dénonçons énergiquement et condamnons fermement cet attentat du 10 novembre dernier, un acte ignoble, inhumain, soldé par la mort de l’un des initiataires du groupe, Ervil Jean Sherley, du parti politique Fwon Revolisyonè pou Entegrasyon Mas yo (FREM), le mercredi 23 novembre 2022 à 11h40 pm.

En effet, la société haïtienne assiste impuissamment à la détérioration et à la banalisation de la vie, de nos valeurs et de notre essence, en tant qu’être humain, qui a créé notre État depuis 1804, alors que les responsables défilent avec une haute gamme de dispositifs assurant leur protection dans des cortèges. Pendant combien de temps allons-nous rester les bras croisés, sans rien faire, face à ces maux qui rongent notre communauté de peuple ? Quand va-t-on instaurer un État de droit et mettre fin à l’impunité dans notre Pays ?

De ce fait, nous, les membres du Groupe des Signataires de l’Accord de Montana, demandons aux autorités policières et judiciaires de retrouver et de sanctionner sévèrement les assassins qui ont fomenté ce crime. Et, nous exigeons des autorités de mener des actions publiques, afin de lutter contre l’impunité dans le pays, pour que l’ordre soit rétabli. On ne peut pas laisser libre champ aux bandits, pour opérer en toute tranquillité. Car les multiples violences ont des conséquences sur la population et les groupes sociaux politiques, ainsi que sur la sortie de crise. En l’absence de traitement de droit, elle génère la spirale de violence ainsi qu’un sentiment d’injustice pouvant conduire à une radicalisation des positions politiques. Pour cette raison nous souhaitons que ce dossier soit saisi par devant la justice haïtienne, afin d’élucider cette affaire.

Quel que soit le niveau d’implication de «x», dans cette attaque contre la marche de la démocratie, personne ne doit rester impunie.

Nous, GROSAM, Groupe des Signataires de l’Accord de Montana souhaitons un bon rétablissement à notre camarade Stanley Jr. Mésalier et présentons nos sincères condoléances à la famille d’Ervil Jean Sherley, ses proches, ses camarades, ses collaborateurs, et du courage à tous ceux affectés par ce deuil.

Nous réitérons notre attachement à une solution haïtienne à la crise, et nous priorisons également un dialogue inclusif entre tous les accords, afin de résoudre cette situation d’incertitude politique par un consensus qui nous mènera vers la paix, la sécurité et des élections libres et crédibles.

Un conflit politique requiert une solution politique !

Vente illicite de carburant

La Police, accompagnée des autorités judiciaires, a intercepté deux camions-citernes immatriculés TM-10337 et TM-18768, dans la ville de Hinche. L’un des chauffeurs a été pris en flagrant délit de vente illicite de carburant et a été arrêté.

La Garde côtière US rapatrie 190 Haïtiens 

Le vendredi 25 novembre, l’équipage du navire de la Garde-côtière «Escanaba» a rapatrié 190 Haïtiens (89 hommes, 55 femmes et 46 enfants dont plusieurs bébés), à la suite du sauvetage, le 21 novembre dernier, dans une mer très houleuse, d’un voilier de 50 pieds, en mauvais état, sans aucun équipement de sécurité et dangereusement surchargé, à environ 20 milles au large de Rodriguez Key, une petite île au large de Key Largo. 10 Haïtiens sont toujours soumis à un processus inter-institutions conjoint, et la décision n’a pas encore été prise sur leur rapatriement.

Assassinat du Président : l’ex-DG de la PNH, auditionné

Le mercredi 23 novembre 2022, l’ancien directeur général a. i. de la PNH, Léon Charles, accompagné de son avocat, Me Bernard Gousse, a été auditionné par le juge d’instruction, Me Walter Wesser Voltaire, dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du Président Jovenel Moïse.

STARLINK homologué en Haïti 

Selon une note du régulateur des télécommunications en Haïti (CONATEL), à la suite de la demande d’autorisation de la part de la société américaine, SPACE X, le 5 juillet 2022, pour la fourniture en Haïti de ses services STARLINK et SWARM, un certificat d’homologation, daté du 24 novembre 2022, a été accordé à la firme Starlink Haïti S.A. pour offrir le service d’accès internet haut débit par satellite, sur tout le territoire haïtien (phase pilote).

34% des femmes en couple subissent des violences 

Le vendredi 25 novembre ramène la Journée internationale pour l’élimination de la violence de genre. «En Haïti, une femme sur trois, (34%) en couple, est victime de violence physique ou sexuelle. 37% des cas génèrent des blessures graves». Le Gouvernement haïtien et le système des Nations Unies ont lancé un appel conjoint, dans le cadre de la Journée Internationale pour l’élimination de la violence de genre (25 novembre 2022), pour parvenir à l’éradication de toute forme de brutalités contre les femmes et les filles.

FEMMO appel à l’autonomisation des femmes et des filles

L’organisation Femmes Égalitaristes Pour Un Monde Meilleur (FEMMO) appelle à favoriser un environnement adéquat à l’autonomisation des femmes et des filles à Debussy. Haïti fait face à de nombreux problèmes environnementaux, depuis plusieurs décennies, parmi lesquels la déforestation des montagnes. À la base de ce phénomène se trouvent la coupe des arbres pour la fabrication du charbon et l’acquisition de lopins de terres pour la construction des maisons en dehors des normes établies. À Debussy, banlieue située à proximité de Pacot, et à Haut de Turgeau, on constate une multiplication sans précédent des constructions anarchiques dans les montagnes. L’organisation FEMMO qui milite pour le respect des droits des femmes en Haïti, après une étude menée sur le terrain, conclut que la majeure partie de cette population est en réalité des femmes. Se basant sur ces faits, FEMMO appelle les citoyens, les autorités étatiques et toutes autres institutions publiques, privées et internationales, concernés par cette détérioration de l’environnement, à agir pour préserver des vies, pour limiter les pertes en vies humaines, majoritairement celle des femmes et des filles, éventuellement entraînées par des éboulements et glissements de terrains, suite aux pluies et averses, en créant un environnement sain, favorable à l’autonomisation de ces femmes vulnérables, fuyant la plupart des zones de conflits, conformément aux différents lois, conventions, traités et accords sur le respect des droits de l’homme, droits des femmes, et protection de l’environnement auxquels Haïti est soumise.

Conformément à la mission de l’organisation FEMMO qui est de lutter pour le respect des droits des femmes, incluant le droit de vivre dans un environnement sain, favorable à leur autonomisation, posons des actions concrètes, immédiates, à la hauteur de l’urgence de l’heure.

Arrestation d’un membre du gang de Savien 

Lors d’une opération menée par la Police, Kender Madéus a été arrêté dans la ville de Verrettes, pour détention illégale d’arme à feu. Selon les informations dont dispose le service d’investigation du Commissariat de Saint-Marc, Kender Madéus serait un présumé membre du gang de Savien.

Décès de Sylvie O’Dy, ancienne rédactrice en chef à l’Express et à Ça m’intéresse

Nous avons appris, avec beaucoup de tristesse, le décès survenu le 21 novembre, à Paris, à l’âge de 71 ans, de Sylvie O’Dy, ancienne rédactrice en chef à l’Express et à Ça m’intéresse. Son livre l’Etat EDF, co-écrit avec Frédérique de Gravelaine et publié en 1978 chez Alain Moreau, avait dénoncé la mainmise qu’exerçait EDF sur la politique énergétique française en plein développement à-tout-va du nucléaire. Née à Chamalières, dans le Puy-de-Dôme (comme votre serviteur), Sylvie O’Dy commence sa carrière au Quotidien de Paris, au milieu des années 70, où elle couvre notamment les débuts (déjà agités) de l’écologie politique. En mars 1979, elle rejoint l’Express, qui l’envoie illico à Three-Mile-Island, en Pennsylvanie, où vient d’avoir lieu un accident dans une centrale nucléaire. Au sein de la rédaction de l’hebdomadaire, Sylvie O’Dy assure le suivi de l’actualité sur le nucléaire (notamment lors de la catastrophe de Tchernobyl en 1986), mais aussi, plus généralement, les sujets scientifiques et médicaux. Longtemps membre de l’AJSPI (Association des journalistes scientifiques de la presse d’information), Sylvie O’Dy n’a pas d’hostilité a priori à l’énergie nucléaire, mais se bat contre l’omerta qui règne alors sur ce secteur. Promue rédactrice en chef en 1987, elle quitte l’Express en 2001, et rejoint bientôt le groupe Prisma Presse, d’abord à Géo (2002-2004), puis comme rédactrice en chef de Ça m’intéresse (2004-2007), dont elle lance une nouvelle formule. Sylvie met ensuite le cap sur Notre Temps (groupe Bayard), puis lance en 2010 Glifpix, premier site français de journalisme par crowdfunding. Parallèlement à ses activités professionnelles, Sylvie O’Dy compte parmi les fondateurs du Comité contre l’esclavage moderne (CCEM), initié en 1994 par Dominique Torrès (longtemps journaliste à Antenne 2). Une organisation dont elle restera présidente et porte-parole, multipliant les interventions dans les médias et les colloques au fil des années 1990. En juillet dernier, elle avait été élevée au rang d’officier de la Légion d’honneur.

Laurent Samuel

25 novembre au 10 décembre 2022: 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre

Des organisations féministes, de droits humains et LGBTQI2S+ prennent position contre les violations systématiques des droits des femmes et personnes transgenres. Le 25 novembre ramène la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. C’est aussi à cette date que débutent les 16 jours d’activisme durant lesquels des millions de personnes, de groupes de femmes et d’organisations féministes se mobilisent pour combattre ce phénomène. Les organisations signataires de cette note sont fortement interpellées par la crise multidimensionnelle qui sévit dans le pays depuis maintenant plusieurs années et qui s’est envenimée avec l‘annonce de l’augmentation des prix des produits pétroliers. Les cris de la population pour forcer le Gouvernement de facto à revenir sur cette décision cruelle n’ont pas été entendus. Depuis le 12 septembre 2022, aucun effort n’a été fait pour rendre ces produits disponibles dans les stations à essence ; ils sont écoulés sur le marché informel à prix exorbitant. Tous les secteurs d’activités du pays fonctionnent maintenant au ralenti. Les barricades dressées, lors des mouvements de protestation, ont été enlevées mais plusieurs grands axes routiers du pays demeurent impraticables, parce que de plus en plus de quartiers sont pris en otage par des bandits armés. Cette crise donne libre cours aux exécutions sommaires, aux viols collectifs et à toutes sortes de crimes perpétrés en toute impunité. Dans son rapport du 16 août 2022, le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) rapporte les récits glaçants des femmes victimes de viols collectifs à Cité-Soleil.

Le 7 juillet 2022, une énième guerre entre gangs armés a éclaté dans la zone et a fait de nombreuses victimes. Le bilan partiel de ce massacre, à la date de parution du rapport, faisait état de trois-cents (300) personnes assassinées, au moins vingt-deux (22) personnes blessées par balles ou à l’arme blanche et au moins cinquante-deux (52) femmes et filles, victimes de viols collectifs.

Il convient aussi de souligner que cette anarchie totale ne fait qu’amplifier la violation systématique des droits humains, notamment les droits des femmes, des filles, des femmes à mobilité réduite, celles vivant dans les quartiers marginalisés ; les droits des femmes transgenres et de toute la communauté LGBTQI2S+ ; les droits des personnes, précisément des femmes détenues. En septembre 2022, selon plusieurs journaux haïtiens dont Le Nouvelliste, un nombre considérable de femmes détenues à la prison civile de Cabaret se sont évadées. Le Directeur de l’Administration Pénitentiaire a confirmé les faits au journal le Nouvelliste, sans pouvoir indiquer le nombre exact de prisonnières en cavale.

Aussi, jusqu’à date, les portes des écoles sont encore fermées et c’est d’autant plus grave que la réouverture était initialement fixée au mois de septembre, pour ensuite être reportée au mois d’octobre 2022. Par conséquent, les jeunes filles en âge d’être scolarisées, sont contraintes de se confiner dans des quartiers à risque où elles sont constamment exposées aux viols, aux agressions incestueuses, aux attouchements sexuels et aux grossesses précoces. Les Madan Sara, véritables fers de lance du secteur informel, ne peuvent pas correctement vaquer à leurs activités quotidiennes, alors qu’elles sont, pour la plupart, en chargées du bien-être de leurs familles. Le pays est scindé en plusieurs parties, les départements sont entrecoupés entre eux, non seulement à cause de la coalition des gangs armés mais aussi à cause de la rareté et du coût trop élevé des produits pétroliers sur le marché informel. Les militants (es) des Organisations Féministes et des Organismes de Défense des Droits Humains s’appliquent à asseoir leurs interventions auprès des groupes les plus vulnérables, à leurs risques et périls. Certains (es) ont même laissé leur vie dans cette lutte : on se rappelle la triste disparition de Charlot Jeudy, figure de proue de la communauté LGBTQI2S+ en Haïti, retrouvé mort dans son lit en novembre 2019.

Nous, Organisations Féministes Haïtiennes, de droits humains et LGBTQI2S+, dénonçons avec la plus grande véhémence, l’inaction et l’incompétence du Gouvernement de facto en place, face à la terreur que vit notre peuple, depuis plusieurs années.

Convaincues que la solution à la crise haïtienne doit venir des Haïtiens (nes), nous prenons aussi position contre toute démarche d’intervention étrangère en Haïti.

À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, nous réitérons notre engagement à nous battre pour une société haïtienne plus juste, plus équitable, plus inclusive, plus respectueuse des droits humains, en particulier des droits des femmes, des filles, des personnes vivant dans les quartiers d’habitats spontanés et défavorisés, des individus en situation de handicap, des détenus (es), de la communauté LGBTQI2S+ et de tous les groupes minoritaires.

19e édition du Festival 4 Chemins

«La mer et la migration : les séquelles de la grande traversée» sont le titre de la conférence présentée par le géographe et historien, Georges Eddy Lucien, le mardi 22 novembre 2022 au Centre d’art. Dans ses propos, l’auteur de «Little Haiti, si loin de Dieu et si près du centre-ville de Miami», a voulu faire un parallèle entre la grande traversée de la méditerranée par les captifs africains par le biais la traite négrière et la migration massive des Haïtiens vers les États-Unis, le Brésil, le Mexique et autres pays, en quête d’un mieux-être. Énorme fuite de cerveaux et de main-d’œuvre à bon marché. Cette intervention s’inscrit dans le cadre de la 19e édition du Festival 4 Chemins dont la phrase phare est: «Sou lanmè…une île où l’on ne parle pas de mer est un île perdue sur terre»

Arrestation d’un membre des gangs

Le jeudi 24 novembre 2022, lors d’une opération policière, Dorcely Murlain (43 ans), membre influent du groupe de gangs opérant à Rosemberg et à Bon-Repos, a été arrêté par les agents de l’Unité Départementale de Maintien d’Ordre (UDMO) de Mirebalais. Murlain était activement recherché par la Police pour son implication présumée dans divers actes criminels tant à Rosemberg qu’à Canaan. Le même jour, dans la localité de Denigon (Mirebalais), Philesca Denèl (37 ans) et originaire de Fonds-Cheval, activement recherché, a été finalement arrêté par la Police pour viol d’une fillette de 10 ans.

La crise en Haïti «une opportunité historique»

Mardi 22 novembre 2022, l’Ambassadeur d’Haïti aux États-Unis, Bocchit Edmond, lors d’un forum à la «Fordham University Law School» le 22 novembre à New-York, a déclaré que la crise actuelle présente «une opportunité historique» pour Haïti d’entreprendre des réformes institutionnelles transformationnelles, d’organiser des élections équitables, libres et transparentes, ouvrant la voie à des investissements directs, à des emplois massifs et favorisant la stabilité politique et la paix sociale.

Mirebalais : braquages, détournements de camions: 3 bandits arrêtés

Trois individus: Jean Bernard Lonicia (22 ans), alias « Ti Berna », Wenson Dérismé (24 ans) et Chington Décenat (25 ans), alias « Ti Son », ont été arrêtés par la Police à Mirebalais. Ces 3 individus évoluaient dans la zone de Dubuisson et de Saut-d’Eau, et étaient spécialisés dans les braquages et détournements de camions de marchandises, notamment au niveau de la route menant vers la commune La Chapelle (département de l’Artibonite). Pour l’instant, ils sont en garde-à-vue, dans l’attente des suites judiciaires.

Un Haïtien arrêté, il se préparait à commettre une tuerie dans un gymnase de Miami

L’ancien boxeur haïtien, Azea Augustama, alias « Haitian Hitman », 18 victoires dans sa carrière, qui a représenté Haïti aux Jeux olympiques de 2008, a été arrêté le mercredi 23 novembre 2022 par la police de Miami, après avoir menacé de commettre une fusillade dans un gymnase de BOXR où il travaillait comme entraîneur, avant d’avoir été renvoyé le 11 novembre dernier, suite à une altercation avec un autre entraîneur. Il a été arrêté après avoir effectué un dépôt de 150$ dans une armurerie pour acheter un fusil d’assaut AK-47. Les menaces, qu’il avait publiquement diffusées, avaient été portées à l’attention de l’unité des crimes violents de la police de Miami, par Mateo Attalla, le propriétaire de BOXR

Le Centre d’Art touché par le décès de Hervé Télémaque

Le Centre d’Art est profondément touché par l’annonce du décès, le 10 novembre 2022, de Hervé Télémaque, peintre, né en Haïti en 1937. Sa peinture est l’un des plus vifs témoignages de son attachement à ses origines, malgré une longue existence menée sous d’autres cieux. Le Centre d’Art salue sa mémoire et son parcours qui font honneur à l’art haïtien. Il présente ses sincères condoléances à sa famille, à ses proches et au monde de l’art.

ULCC dispose de son premier Manuel

Dix-huit ans plus tard, l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) dispose de son premier Manuel de procédures administratives et financières. «C’est un honneur pour moi de procéder aujourd’hui, en Conseil de direction, à la présentation et à l’adoption de ce document essentiel pour une administration efficace», a déclaré le directeur général de l’ULCC, Me Hans J. Ludwig Joseph. «Par cette adoption, l’ULCC formalise ses procédures, promeut la transparence dans la gestion de la chose publique et se conforme à son devoir de rendre compte. Le renforcement des dispositifs internes pour rendre plus performante l’Institution est une de nos priorités», a-t-il souligné.

Décès de Mgr. Frantz Colimon S.M.M

Évêque émérite du diocèse de Port-de-Paix, prêtre montfortain, Frantz Colimon est né le 10 juillet 1934 aux Gonaïves, dans le département de l’Artibonite, à Haïti. Il est ordonné prêtre chez les Missionnaires de la Compagnie de Marie ou Monfortains (S.M.M), le 11 février 1962, et nommé évêque coadjuteur de Port-de-Paix par le pape Jean-Paul 1er, le 18 septembre 1978. Il se retire de sa charge le 1er mars 2008, à l’âge de 73 ans, et s’installe au sein du Foyer de Charité de Port-au-Prince où il résidera jusqu’à sa mort. Victime d’un malaise le 2 novembre, il est transporté à l’hôpital Saint-François de Sales, à Port-au-Prince, où il meurt à 3 heures du matin, le 4 novembre 2022.

«Créons un environnement inclusif et plus propice à l’épanouissement des enfants en Haïti»

Mouvement national citoyen pour le climat Alternatiba Haïti. 48 militants (es) dont 21 femmes et 27 hommes, ont représenté 18 groupes locaux Alternatiba, du 15 au 17 novembre 2022, pour l’évaluation du Village Alternatiba de Belladère. Dans l’intervalle, une équipe du GAFE Haïti a animé un atelier pour le suivi de la charte écoresponsable dans le Nord-Ouest avec ses partenaires: Join For Water, AGRIBEL, ODRINO et le CBVRM. C’est une charte qui engage les institutions mais aussi les personnes.

Cérémonie de clôture de l’Atelier de formation autour de Jacques Stephen Alexis

La Direction générale du Théâtre national d’Haïti a réussi le pari en procédant, le vendredi 11 novembre 2022, à la clôture de l’Atelier de formation autour de Jacques Stephen Alexis, qui s’est déroulé du 25 juillet au 10 octobre 2022. Dans une ambiance de convivialité et chaleureuse, plus de 60 jeunes issus de différents quartiers sensibles de la zone métropolitaine de Port-au-Prince dont : Grand-Ravine, le quartier de Jalousie, Solino et Cité-Soleil, ont reçu des certificats pour leur formation en art dramatique, en danse et en initiation à la musique.

Smith Prinvil

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