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Des vibrants appellent pour l’occupation d’Haïti!

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Tiens, l’ex-diplomate, Pamela Ann White, s’est offerte une nouvelle orthographe, comme d’autres s’offrent une nouvelle coiffure. Avec, en prime, une affirmation ridicule sur la crise haïtienne, évoquées par devant le Congrès américain. Pamela White n’a répété que des paroles connues, il ne s’agit pas de propagande «à la Goebbels», mais d’avertissements sérieux aux psychopathes qui dirigent Haïti. Sauf que ce sont encore les Américains qui essaient, aux yeux du monde, de diaboliser Haïti pour justifier l’ennemi (supposé) et donc obtenir l’assentiment du monde pour justifier une attaque, comme ils font à tous les pays qui ne leur plaisent pas. Ne tombez pas encore dans le panneau, vous n’en avez pas marre de vous prendre des poteaux dans la tronche? Tout ce qui sort de la bouche des Américains, ce sont des mensonges, des cracks !!

Ce n’est pas parce qu’ils disent ceci ou cela que notre cerveau va se mettre à l’envers et qu’on va consentir. Comment voulez-vous qu’il sorte quelque chose de bien de ces gens-là !!! «À quel point il est difficile d’exposer la vérité, dans un monde rempli de gens qui ne sont pas conscients de vivre dans le mensonge», a dit Edouard Snowden. En gros, ce n’est que la vie. C’est tout, et tout ce qu’on croyait voir durer toujours, risque de disparaître, à cause de gros cons !!!

«Il faut des soldats sur le terrain, dès maintenant», dixit l’ex-ambassadrice US, Pamela A. White. Le jeudi 29 septembre 2022, des responsables d’organisations de droits humains et de la société civile haïtienne ainsi que l’ancienne ambassadrice américaine à Port-au-Prince, Pamela Ann White (2012-2015), ont participé, à une séance d’audition au congrès américain, sur la situation en Haïti.

«Cela me fait mal de le dire, puisque j’ai passé 40 ans à travailler comme diplomate à travers le monde, mais il est temps de jeter les gants et d’arrêter de prétendre que la diplomatie “normale” fonctionnera en Haïti. Comme tout le monde le sait, qui se soucie du peuple haïtien, Haïti est un État en déroute. Il n’y a pas de gouvernement légitime, pas de système judiciaire, pas de parlement, et une force policière faible, incapable d’arrêter les gangs qui contrôlent maintenant plus de 60 % de la capitale. Il n’y a aucune chance de planifier des élections dans le contexte de la crise sécuritaire actuelle.

Tous les acteurs internationaux soutiennent sans cesse qu’il faut accroître la sécurité, la croissance du secteur privé, améliorer l’éducation et les services de santé, et ils ont raison. Mais pourquoi ne pas admettre que ce qui est nécessaire, MAINTENANT, ce n’est pas un plan quinquennal compliqué pour résoudre tous les nombreux défis d’Haïti, mais des soldats sur le terrain, MAINTENANT.

Il ne fait absolument aucun doute que les Haïtiens vivent dans des conditions infernales, tous les services sociaux ont été abolis, il y a des mois. Port-au-Prince a le plus grand nombre d’enlèvements au monde. Dans les orphelinats, les enfants sont terrorisés par des balles qui passent au-dessus de leur tête. La Police Nationale d’Haïti (PNH) a moins d’armes, moins de membres et beaucoup moins d’argent pour mener ses opérations, que les gangs.

Il doit y avoir une force, avec des professionnels formés qui peuvent vaincre les voyous. Personnellement, je me fiche qu’il s’agisse de mercenaires, de soldats de l’ONU ou d’anciens policiers de New York. Il faut que cela cesse. Peut-être que le secteur privé peut être convaincu, ENFIN, de prendre les choses en main et, au lieu de jouer avec les gangs, qu’ils paient des troupes pour sauver Haïti.

Je vote pour sécuriser d’abord les rues, les maisons et les moyens de subsistance du peuple haïtien. Ensuite, augmenter l’aide humanitaire.Ensuite, parlons des élections et de nombreuses autres réformes nécessaires. Mais rien ne va bouger si nous ne pouvons pas garantir la sécurité. Rien ne bougera, sauf la prise de contrôle d’une nation par des voyous. Encore une fois, je suis tout à fait d’accord avec l’éditorial du Washington Post qui dit : “La situation n’est pas tenable, et attendre que le pire arrive n’est pas une politique, c’est une abdication de responsabilité. Les Nations Unies, l’Organisation des États américains et leurs gouvernements, y compris l’administration Biden, doivent faire face à l’effondrement d’Haïti et agir pour prévenir d’autres carnages et souffrances”. »

De plus, Hipólito Mejía, évoque une intervention de l’ONU en Haïti. En marge de sa participation à la rencontre régionale, «Technologie, politique et économie : les défis de l’Amérique latine et des Caraïbes» qui se tenait à Santo Domingo, l’ancien Président dominicain, Hipólito Mejía, s’est dit convaincu que les Nations Unies vont intervenir en Haïti, «car il n’y a pas d’autre alternative» et il espère que cela se produira bientôt…

Par ailleurs, «l’Ambassade des États-Unis à Port-au-Prince rappelle aux citoyens américains qu’Haïti a le plus haut niveau d’avertissement de voyage (Niveau 4 : Ne pas voyager). En raison des niveaux élevés d’insécurité en Haïti, l’Ambassade des États-Unis à Port-au-Prince, dans une note, recommande à ses citoyens de «ne pas voyager» en Haïti et «les citoyens américains en Haïti devraient sérieusement envisager de retourner aux États-Unis». Dans la note, l’Ambassade rappelle que «l’insécurité persistante et les pénuries croissantes de carburant entravent la capacité des citoyens américains à trouver un moyen de transport vers et depuis l’Ambassade et les aéroports du pays». L’Ambassade souligne que le gouvernement américain «a une capacité extrêmement limitée pour fournir des services d’urgence aux citoyens américains» en Haïti et, qu’en tout état de cause, il ne peut pas fournir de services de transport. Elle souligne également que les policiers haïtiens «manquent de ressources pour répondre efficacement aux demandes d’assistance» et que les citoyens américains doivent examiner attentivement les risques de voyager ou de séjourner en Haïti, à la «lumière de la détérioration des conditions».

Également, les Dominicains sont appelés à quitter Haïti, dès que possible. Le jeudi 29 septembre 2022, Jatzel Román, sous-ministre du Ministère dominicain des Affaires Étrangères (MIREX), a lancé un appel aux Dominicains qui se trouvent en Haïti, de quitter ce territoire, dès que possible, rappelant que l’intégrité physique de tout citoyen dominicain en Haïti ne peut être garantie. Le Ministre a précisé que le Gouvernement fournit toutes les facilités pour tous les nationaux qui veut retourner en République dominicaine. «Ceux qui ont besoin de n’importe quel type d’informations pour quitter Haïti, qui ont besoin de n’importe quel type de soutien pour quitter ce pays, peuvent contacter le Ministère des Affaires étrangères, à la direction de la protection des ressortissants», a déclaré Roman, rappelant que «La République Dominicaine a, depuis longtemps, averti les citoyens dominicains de s’abstenir de se rendre en Haïti, sauf pour des raisons vitales et fondamentales.»

Emmanuel Saintus

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