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Les leçons de la guerre en Ukraine

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Ces jours-ci, les médias ne démordent pas des scènes de la guerre en Ukraine. Je ne sais pas ce qu’il en est sur l’autre versant de ce conflit, néanmoins, c’est absolument le cas du côté pro-occidental. Les proéminents chefs d’État des principales capitales du monde se relaient sans arrêt devant le petit écran, qui pour annoncer des sanctions qu’ils disent sévères, qui pour condamner avec véhémence l’invasion du pays qu’ils s’ingéniaient pourtant à tenir à bonne distance de leurs organisations régionales, pour des raisons, ma foi, fort compréhensibles. C’est que tout le monde est pour la vertu mais personne ne veut vraiment payer le prix fort pour la soutenir. Des sanctions qui puissent nous faire mal tout autant qu’à l’ennemi visé, passe encore. Mais, de là à escalader et à allumer un bûcher qui pourrait nous consumer tous autant que nous sommes, c’est un pensez-y bien. L’autodafé, non merci! Et nous en sommes encore là, après 15 jours d’une guerre qui fait rage, à supputer les conséquences de nos actions, à bien en peser les pour et les contre, et surtout à éviter de piler le «pinga» officiel de la Russie de Poutine, afin d’éviter d’avoir à prononcer des «si n te konnen» tardifs et lugubres. Les lignes rouges de Poutine sont tracées claires et nettes afin que nul ne puisse en prétexter leur ignorance. Et il en est de même du côté du camp occidental qui pratique le «manyen youn manyen tout». Il me semble avoir entendu cette phrase chez nous, dans des circonstances un peu scabreuses aussi. Serait-ce la même engeance?

Les horreurs de la guerre s’étalent sur nos écrans de télévision. Des vieillards, des enfants, des femmes qui s’enfuient de l’Ukraine vers les pays limitrophes. Certains prennent le train, les autres bravent les routes à pied avec leur barda. Ils seraient déjà au nombre de 2,5 millions à y trouver refuge, en attendant d’aller ailleurs, vers d’autres terres promises qui se refusent obstinément à d’autres populations également en fuite éperdue, comme les Afghans, les Libyens, les Syriens, des Latino-américains, des Africains, les Haïtiens. Il est vrai que toute comparaison comporte le risque d’être boiteuse, toujours est-il que je ne peux m’empêcher de penser à ces situations et les comparer aux traitements qui leur sont accordés, si différents les uns des autres. C’est que dans leurs malheurs, tous les humains ne sont pas vraiment égaux et les traitements qui leur sont réservés ne sont pas identiques et empressés, selon qu’ils sont des Noirs ou des Blancs, des Européens ou des Africains, peu importeraient leur détresse et les causes sous-jacentes. À la télé, on a échappé une rare scène qui illustre bien cette situation. Des étudiants africains, fuyant également la guerre qui pourrait ne pas les épargner autant qu’elle ne le fait pour les Ukrainiens, sont laissés en gare, sur le quai ou devant la porte du bus qui se referme devant eux, pour n’accepter à leur bord que les vrais fuyards, les Ukrainiens. Pourtant, les bombes qui tombent du ciel tueraient indiscriminément la peuplade indigène tout comme ces visiteurs, ces étudiants et ces migrants étrangers. Et puis, un autre constat me saute à l’esprit. Les difficultés qui étaient restées insurmontables pour accueillir les Afghans, parmi lesquels même les plus proches collaborateurs et collaboratrices des forces alliées occidentales, accourues pour installer la démocratie dans leur pays, en plus de les débarrasser du joug des Talibans misogynes, après la débâcle du mois d’août dernier, tout d’un coup, elles sont devenues des obstacles facilement contournables. Le Canada serait prêt à accueillir un nombre presqu’illimité de réfugiés ukrainiens, même sans passeport et autres formalités devenues fastidieuses, du jour au lendemain. Du coup, la règle du premier pays sûr, tomberait sans autre forme de discussion pour les États-Unis tout comme le Canada. Et ce dernier délègue en Europe une kyrielle de ministres non pas pour leur dire de ne pas y venir mais plutôt pour les accueillir à bras ouverts. Je ne peux m’empêcher de me souvenir de l’approche diamétralement opposée qui fut sienne lorsqu’il fut question de quelques milliers d’Haïtiens, d’Africains et de Latino-américains à vouloir traverser la frontière canadienne par le chemin Roxham. On avait alors dépêché un député d’origine haïtienne, qui parle leur langue particulière, qui les connaît dans leur culture intime, à l’envers comme à l’endroit, non pas pour les accueillir ou s’informer des besoins de ces réfugiés mais pour les dissuader de même penser à venir troubler la quiétude des gens, dans cet El Dorado du Nord. Deux poids, deux mesures, diriez-vous?

Les nouvelles de la guerre fusent sur nos écrans. À les croire, la Russie serait sur le point de perdre cette guerre qu’elle avait inopinément initiée, sans une préparation adéquate. À preuve, le tiers du territoire ukrainien sous contrôle ou sous la menace russe, sa capitale encerclée par les troupes russes et sa population en fuite, seraient autant d’indicateurs infaillibles de la défaite imminente de ce géant aux pieds d’argile. Une autre nouvelle est à l’effet que l’armée russe aurait même bombardé une centrale nucléaire ukrainienne qu’elle assiégeait pourtant depuis quelques jours. Bilan: aucun mort, peut-être quelques blessés, la centrale nucléaire est intacte et pleinement opérationnelle. Mais disons-le, un bâtiment annexe aurait été rasé par inadvertance. Probablement que le missile russe aura raté sa cible. Une chance. Ouf ! Et dire que les troupes russes auraient été irradiées tout autant que la population innocente qui subit les affres de cette guerre, si le complexe avait été frappé de plein fouet. Il y a définitivement quelque chose qui échappe à ma compréhension dans cette guerre. Comme ces civils aux mains nues qui se mettent sur le chemin des tanks qui arrêtent effectivement leur progression et qui se font démolir ensuite par les missiles «stingers» fournis aux soldats de l’armée ukrainienne par les gouvernements des pays occidentaux, émus de leur situation et de leur dénuement. L’envahisseur aurait sans doute des remords et ne voudrait pas avoir en plus la mort de ces civils aux mains nues sur la conscience et, du coup, s’arrête net dans son élan. Mais qu’importe, puisqu’il faut punir l’assaillant, cette fois-ci, une fois n’est pas coutume, tout un train de mesures lui seront assenées. Il faut frapper là où cela fait le plus mal, à la bourse, paraît-il. Par-dessus tout, il faut prendre garde aux répercussions qu’on pourrait également s’infliger, ce faisant. Alors, on y va avec la précaution du chirurgien. On va exclure la Russie du système bancaire international, le SWIFT, sauf pour les comptes afférents aux achats du gaz et du pétrole russes, pour le moment. Tout d’un coup que la Russie fermerait, en retour, son pipeline qui alimente des pays de l’Europe? Ces pays occidentaux, s’ils venaient à en manquer, se trouveraient soudain en fâcheuse situation. Alors, mollo, s’il vous plaît.

De l’autre côté de l’Atlantique, les prix du carburant s’envolent et flirtent avec des plafonds jamais vus auparavant ou depuis fort longtemps. Je vous fais grâce de celui du gaz qui aurait augmenté de près de 300%, depuis le début de la guerre. Et ce n’est qu’un avant-goût de ce que nous pourrions ressentir comme ressacs de cette guerre qui n’en est pourtant qu’à sa deuxième semaine. Une hirondelle ne fait pas le printemps, dit-on, Je me trompe, peut-être, mais tout d’un coup, c’est le dégel instantané dans les relations entre Washington et Caracas. C’est peut-être un autre effet singulier d’El Nino ou du réchauffement climatique. Pas sûr, cependant. Et puis, le Président Nicolas Maduro redevient fréquentable. Au diable, Juan Guaido, cette marionnette à qui on n’a jamais pu insuffler la moindre signifiance sociale et politique, malgré tous les efforts politiques et tous les investissements financiers que lui avaient consentis les pays ligués par l’Oncle, malgré la détention illégale des fonds vénézuéliens en pleine pandémie, sans considération pour les dommages collatéraux infligés ainsi à la population de ce pays, du coup, incapable de se procurer les vaccins indispensables pour se prémunir contre une catastrophe sanitaire. Après tout, le pétrole vénézuélien, honni hier, interdit de consommation ou d’exportation dans les pays dans l’orbite occidentale, redevient commodément fort utile. Alors, vivement, il faut mettre une sourdine à ce sabotage de l’économie vénézuélienne qui n’a que trop duré. Par ailleurs, contrairement à la situation avec l’Ukraine, le Venezuela et également Cuba sont deux pays qui ont signé, avec la Fédération de Russie, des traités de collaboration militaire dont on ne connaît pas exactement l’étendue. Ce qu’on aurait voulu faire avec l’Ukraine et dont la Russie se défendrait préemptivement, il ne faudrait pas que cela vienne également hanter et prendre en défaut les promoteurs de la doctrine de John Monroe. «Tout jwèt se jwèt, men kwochèt pa ladan l.» D’où ces navettes devenues impératives entre ces trois pays, toutes affaires cessantes, à l’initiative de Washington. C’est à se demander quel sera le prochain discours, le prochain «spin» qui sera élaboré pour justifier ces revirements en cascade. J’aimerais surtout voir la posture de ces chancelleries restavèk dont la reptation en politique étrangère les avait amenées à un aplaventrisme absolument aligné sur le diktat du Département d’État américain, au mépris de la solidarité Sud-Sud et des largesses du Président Hugo Chavez envers leur pays, par l’intermédiaire du MercoSur et du Fonds PetroCaribe.

Les leçons de cette guerre, aujourd’hui dans sa phase active, s’écrivent en lettres de feux, en lettres de sang et en lettres d’argent aussi. La guerre, quel que soit son motif, ne fait jamais de gagnants. Tous les belligérants en sortent généralement victimes et perdants, mais le vaincu encore plus que le gagnant à la Pyrrhus. L’Ukraine se sera fait berner par les Occidentaux et entraîner dans une guerre fratricide avec la Russie, dont le théâtre se déroule sur son territoire et affecte directement sa population et ses infrastructures, sociales, économiques et logistiques, pour permettre à ceux-ci de tester la détermination des Russes et du Président Poutine de ne pas se laisser encercler directement, à partir de leur frontière immédiate, par ceux qu’ils considèrent, à raison à bien des égards, comme leurs ennemis jurés. Certes, on pourra compter sur les pays de l’OTAN pour mettre la main à la bourse, afin d’aider à la reconstruction de l’Ukraine mais cela m’étonnerait beaucoup qu’ils souscrivent volontiers à un «remake» du Plan Marshall pour ce pays qu’ils auront conduit à l’abattoir pour satisfaire leurs volontés politique, économique et surtout militaire de menotter la Russie et de la minorer sur la scène internationale. Un autre perdant également sera à coup sûr la Russie, oui: la Fédération de Russie du Président Vladimir Poutine qui devra subir les nombreuses sanctions qui seront comme autant de taillades plus ou moins importantes, difficiles à juguler toutes en même temps, et par lesquelles elle saignera un peu, mais pendant un bon bout de temps. Il en sera aussi de même pour l’Europe dont les pays membres finiront par s’entredéchirer en raison de leurs intérêts contradictoires, exacerbés par la concurrence aveugle entre eux pour des ressources de plus en plus dispendieuses et rares. Les seuls pays à mieux tirer leurs épingles de ce jeu macabre seront probablement, encore une fois, les États-Unis, puis la République Populaire de Chine et, dans une moindre mesure, quelques autres pays émergents de l’Amérique du Sud et de l’Afrique. L’Iran également devient de plus en plus l’objet d’une cour plus assidue et attentionnée de la part de ces pays qui, il n’y a pas si longtemps, le vouaient aux pires gémonies et n’osaient braver la fatwa prononcée contre lui par les maîtres du monde dit libre. C’est que pour compenser la perte de l’accès éventuel aux ressources énergétiques de la Fédération de Russie dont surtout l’Europe est dépendante à près de 40%, soit: 60% pour l’Allemagne, 100% pour l’Autriche, 45 % pour l’Italie, mais seulement 17% pour la France, on ne peut plus se permettre de lever le nez sur le pétrole et le gaz en provenance de toutes les «démocratures» du monde, les soi-disant démocraties autres que les occidentales, les vraies, mêmes celles qui sont chapeautées par des monarques, vestiges archaïques d’un autre temps, comme les restes des dinosaures que visitent nos enfants dans les musées. La Russie, ne leur en déplaise, détiendrait la première réserve mondiale prouvée de gaz et est également le premier producteur de cette ressource au monde. Comble de malchance, il se trouve qu’on ne pourra pas lui faire impunément le coup de l’Iraq, la tentative d’arnaque au Venezuela et le sabotage de la Libye. Elle a eu la clairvoyance de se doter, elle aussi du «Manman Penmba» nucléaire dont tout le monde à une peur salutaire. Une chance ! Alors, on pourra jouer longtemps à se tenir l’un l’autre à la barbichette car personne ne sortira gagnant d’un holocauste nucléaire. Les Américains, à Hiroshima et à Nagasaki en ont fourni une preuve, une illustration à une échelle exploratoire, de ce que cette arme, augmentée à la puissance 10, pourrait faire au reste du monde. La bisbille entre l’Europe et la Russie qui découlera de cet imbroglio ouvrira aux Américains le marché lucratif de la vente de leur gaz de schiste liquéfié et aussi de leur pétrole. Ceux-ci exploreront également la possibilité de reconquérir le contrôle exclusif de l’exploitation et de l’exportation du pétrole vénézuélien, en retour de concessions politiques et économiques majeures. Et ils sont déjà activement à pied d’œuvre. «Bourik chaje pa kanpe», ne disait pas déjà un de leur diplomate, rompu aux subtilités de notre créole. La Chine, pour sa part, héritera du marché russe et en profitera pour faire des affaires d’or avec un partenaire qui sortira de ce conflit avec sans doute une sécurité renforcée à sa frontière ouest et sud-ouest et surtout un accès sans réserve à la Mer d’Azov et à la Mer Noire, certes, mais limitée voire amputée de son accès au lucratif marché européen pour y vendre des ressources naturelles sur lesquelles elle compte pour faire croître son économie. Quelques pays d’Afrique, notamment l’Afrique du Sud et le Nigéria pourraient tirer profit de cette nouvelle donne géostratégique multipolaire, pour prendre leur envol et se positionner comme des pays émergents solides, susceptibles de revendiquer la création d’une troisième ou d’une quatrième zone d’influence dont ils seraient les patrons, comme les États-Unis en Amérique et en Europe de l’Ouest, la Chine en Asie avec une alliance re-soudée avec la Russie. Ce sont les perspectives envisagées par plusieurs experts géostratégiques.

Lorsque les canons se seront tus pour laisser la parole à la négociation, lorsque prévaudra la sagesse sur, à la fois, l’arrogance du plus fort, l’intransigeance de ceux qui ne sont pas directement concernés par cette tragédie et l’inconscience du plus faible qui se laisse bercer par les fables de ces derniers, bien à l’abri des bombes et des rigueurs de la guerre, alors seulement on parviendra, peut-être, à des solutions qui étaient pourtant à portée de main. On conviendra peut-être, comme d’ailleurs l’avait exprimé le Président Zelenski lui-même, qu’il n’est sans doute pas opportun pour l’Ukraine de joindre les rangs de l’OTAN et de l’Union Européenne, étant donné sa situation géostratégique. On conviendra peut-être que la Fédération de Russie a eu peut-être raison de s’inquiéter pour sa sécurité en voyant se rapprocher, chaque année un peu plus de ses frontières, des armes qui ne lui permettraient plus d’avoir la possibilité de dissuader ses ennemis jurés de l’attaquer. Elle n’aurait plus alors le temps pour une parade. Alors, on conviendra peut-être que l’Ukraine tout comme la Suisse, la Norvège et la Finlande, peut aspirer à la sérénité d’un État indépendant, pleinement souverain, au progrès économique et au plein épanouissement de sa société, sans poser une menace à quiconque, tout en se liant d’amitié avec tous les autres pays de la planète, tout comme c’est le cas pour la Norvège, la Suède et les pays scandinaves. L’Histoire est là pour rappeler à la Fédération de Russie que son territoire, bien qu’immense, n’est pas inviolable et que chaque fois qu’elle a commis l’erreur de croire le contraire, elle en a payé les conséquences et à prix fort, au prix de beaucoup de sang versé pour le défendre et le reconquérir, en 1805, contre Napoléon, en 1918 contre l’alliance des Allemands et des Austro-Hongrois, en 1941 contre l’Allemagne d’Hitler. Cette dernière guerre, à elle seule, lui a coûté entre 27 et 30 millions de morts. À chaque fois, la guerre lui est venue de l’Ouest, et l’Ukraine a été, à chaque fois, le ventre mou à travers lequel le fléau de la guerre lui est tombé dessus. L’Histoire a parfois la fâcheuse tendance d’être bègue. Mais certains y prennent bien garde et se le tiennent pour dit. Si vis pacem para bellum, disaient les Romains. Bay kou bliye, men pote mak sonje. Vladimir Poutine, en tout cas, n’a pas oublié les leçons de l’Histoire, appliquées à son pays. Et c’est dommage pour l’Ukraine d’abord, pour la Russie ensuite, mais aussi pour le reste du monde, qu’on en arrive à ces scènes effroyables qu’occasionne la guerre, toutes les guerres et qu’on revive, avec effroi, la menace d’une catastrophe nucléaire toujours possible, dans ces temps de grande tension.

Pierre-Michel Augustin

le 15 mars 2022

Crédit accordé pour les sources de documentations suivantes, entre autres :

  • Rtbf (Radiotélévision belge francophone): Le prix du gaz en Europe, le 7 mars 2022
  • Ouest-France, Jacques Sayagh: Pourquoi la France est moins dépendante du gaz russe que ses voisins, le 15 février 2022;
  • La Tribune, Économie internationale, 15 mars 2022: Ukraine: les pays européens continuent d’importer massivement du gaz russe;
  • Encyclopédie multimédia de la SHOAH: l’invasion de l’Union Soviétique, 22 juin 1941; Point de repère

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