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Décret d’ivrognes: la population ne suit plus

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Il semblerait que l’administration Jovenel Moïse soit composée essentiellement d’ivrognes, tous incapables de voir plus loin que le bout de leur nez. Ce régime sans vergogne, avec des ministres et conseillers sans scrupules, pense pouvoir s’accrocher au pouvoir à travers des propagandes mensongères et des fausses promesses. Ces propagandes mensongères ou trompeuses trouvent de puissants relais parmi des personnalités publiques, notamment des journalistes et des intellectuels. En effet, les questions de la réforme de la Constitution et du décret du 16 juin 2020 continuent de faire un tollé, en Haïti. «Jovenel Moïse ne peut pas changer la Constitution en dehors des normes tracées», a dit Josué Pierre-Louis, docteur en droit et ex-ministre de Michel Martelly. Jovenel Moïse cherche des appuis dans sa démarche anticonstitutionnelle de la réforme de la Constitution. Déjà, il a reçu l’appui du Bureau intégré des Nations unies pour Haïti (BINUH), pour la réforme de la Constitution. Maintenant, Jovenel Moïse souhaite obtenir l’appui d’autres personnalités et de secteurs de la Société Civile, pour la formation d’une Assemblée constituante, avant l’organisation des élections. «Le Discours de Mme La Lime par devant le Conseil de sécurité ne reflète pas la réalité et la volonté des Haïtiens. Mme La Lime est une raciste qui n’a aucun respect pour les pauvres et les Noirs. Elle n’a jamais condamné le massacre de La Saline. Il faut porter plainte contre elle», a dit Me André Michel.

 

Jovenel Moïse veut modifier la Constitution pour atteindre ses propres buts

L’ex-premier ministre de facto haïtien, Evans Paul, a exhorté les acteurs politiques au dialogue, en vue d’éviter une crise sur le dossier de la fin de mandat du chef de l’État. Il a appelé le président Jovenel Moïse et les leaders de l’opposition, à rechercher, dans le dialogue, un consensus politique. M. Paul se garde de fournir des indices sur le format de l’accord, souhaitant, toutefois, une «win-win» solution. Pour cela, il dit encourager les acteurs politiques à être prêts à faire des concessions, dans le cadre du dialogue. Ironisant sur le thème des décomptes de la fin de mandat des élus, M. Paul s’étonne que les élites politiques ne peuvent réaliser un comptage dans les 5 premiers chiffres. L’ex-chef de gouvernement a mis en garde contre toute surenchère, faisant valoir que les acteurs ne disposent pas de véritable force de persuasion. Les leaders de l’opposition ne peuvent miser sur une mobilisation populaire, parce que les citoyens sont maltraités par la pandémie du coronavirus. De plus, le président ne peut être sûr de la mise en branle de la répression policière, parce que la PNH est confrontée à ses propres difficultés, a laissé entendre M. Paul.

D’autre part, le nouveau décret sur l’identité, publié le mardi 16 juin en cours, sera corrigé et republié, en raison d’une erreur matérielle, a dit Eddy Jackson Alexis, à peine quelques jours après sa publication. «Le document contient une erreur matérielle. En lieu et place d’une carte d’identification unique, il sera plutôt question d’une carte d’identification nationale, mais le numéro unique ne fera pas partie de la correction annoncée», a expliqué le secrétaire d’État à la Communication, Eddy Jackson Alexis. Selon le Secrétaire d’État, l’erreur matérielle est que le décret porte sur le Numéro d’identification nationale unique et la Carte d’identification nationale unique, alors que l’on ne devait parler seulement que de la Carte d’Identification Nationale. «Le décret est donc rapporté, il sera corrigé et republié la semaine prochaine». Et Eddy Jackson Alexis de poursuivre que les dispositions pénales ne feront pas non plus partie de la correction. «Le document sera retourné au journal Le Moniteur pour être corrigé. Et la version corrigée devrait être disponible et publiée la semaine prochaine», a-t-il conclu. À rappeler que le décret prévoit des sanctions contre toute personne surprise sans la Carte d’Identification Nationale Unique. Elles peuvent aller jusqu’à une amende de 5% du revenu mensuel ou du salaire minimum mensuel pour les personnes sans emploi. Une décision qui sera effective dans 120 jours, à partir de la publication du décret portant sur le numéro d’Identification Nationale Unique (NINU) et la Carte d’identification Nationale Unique (CINU). Ce décret a été adopté le 11 mars 2020 et publié le 16 juin 2020, dans le journal «Le Moniteur».

Emmanuel Saintus

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