HomeActualitéUn dernier hommage à la légende Manu Dibango

Un dernier hommage à la légende Manu Dibango

Archives

Un dernier hommage a été rendu à la légende, Manu Dibango, le vendredi 27 mars 2020. «C’est avec une profonde tristesse que nous vous annonçons la disparition de Manu Dibango, notre Papy Groove, survenue le 24 mars 2020, à l’âge de 86 ans, des suites du COVID-19», avait fait part dans un communiqué, la famille de l’artiste, qui avait annoncé la triste nouvelle du décès du saxophoniste. Le vendredi 27 mars 2020, dans un contexte de pandémie de coronavirus où tout rassemblement est interdit, la famille de Manu Dibango a célébrée, dans la plus stricte intimité familiale, les obsèques de Manu Dibango. Le saxophoniste, légende de la world music, aurait été contaminé à l’hôpital, alors qu’il se faisait soigner pour une autre pathologie, selon sa manageuse et nièce, interrogée par Paris-Match. Âgé de 86 ans, Manu Dibango, avait été hospitalisé à Melun, après avoir été testé positif au COVID-19. Il est décédé dans un hôpital de la région parisienne, le mardi 24 mars, avait fait savoir Thierry Durepaire, gérant des éditions musicales du ponte de la musique world. Manu Dibango est la première star mondiale à succomber au coronavirus. Avec sa disparition, c’est toute la musique qui pleure l’un de ses visages les plus emblématiques. Dès les années 50, Manu Dibango avait réussi à s’imposer sur la scène world, entre soul, jazz et musique africaine. En 1972, il avait composé l’hymne de la Coupe d’Afrique de football, un morceau intitulé «Soul Makossa» et qui deviendra l’un de ses plus grands succès. La chanson sera d’ailleurs reprise par de grands noms de la musique internationale, comme: Michael Jackson ou, plus récemment, Rihanna. Le musicien et chanteur franco-camerounais, Manu Dibango, laisse derrière lui, une carrière immense. En plus de sa vie de musique et de concerts, Manu Dibango s’était engagé en 2018 aux côtés de Juliette Binoche, en signant une tribune contre le réchauffement climatique, intitulée: «Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité», publiée en Une du Monde. C’est avec «Soul Makossa», Manu Dibango a conquis la planète. C’est en effet ce tube, sorti en 1972, qui permet au musicien franco-camerounais de se faire connaître à l’international. À l’origine, cette chanson n’était que la face B d’un 45 tour, porté par un tout autre titre qui doit devenir l’hymne de la Coupe d’Afrique des Nations de football. L’artiste avait en effet sollicité le ministre des Sports du Cameroun pour enregistrer une chanson en soutien à l’équipe nationale. Mais ce n’est pas la chanson prévue que l’on retiendra : Soul Makossa s’écoulera à 50 000 exemplaires en France et fera exploser la notoriété de Manu Dibango, jusqu’aux États-Unis, où plusieurs artistes s’emparent de la mélodie, notamment Michael Jackson et son «Wanna Be Starting Something», que le musicien camerounais accusera de plagiat. Dans les années 80, le litige se serait terminé par un accord financier entre les deux hommes. Plusieurs années plus tard, en 2009, c’est la chanteuse Rihanna qui «sample» le «Soul Makossa» de Manu Dibango pour son titre «Don’t Stop The Music».

Emmanuel Saintus

Popular articles

Le dilemme dans la crise haïtienne 

" Un projet colonial, face à un projet national : l'impérialisme contre le nationalisme."Depuis les...

CARICOM – Haïti :  Le jugement du cochon 

J’assume que vous avez lu quelque part la fable du Corbeau et du Rossignol. ...

Le déploiement de la force Kenyane en discussion 

La ministre de la justice et de la sécurité publique, Emmelie Prophète, a représenté...

Tout cela n’est que pour un temps…

Il arrivera un moment où tout ceci sera derrière nous.  Quand exactement, je ne...

Latest News

Retrait des forces américaines du Niger : Un tournant décisif pour la région ?

Le 16 mars 2024 marque un tournant dans les relations entre le Niger et...

Newsreel

Following the directives to form a seven-member transitional council to take the helm of...

Démission d’Ariel Henry

Le Mouvement Point Final demande à la justice de poursuivre Ariel Henry et son...
Exit mobile version