Le samedi 18 janvier 2020, à l’esplanade du Parc-du-Souvenir, les funérailles du doyen de la presse haïtienne, Bernard Diederich, ont été chantées. Famille, amis et proches du défunt se sont réunis ce matin au Parc-du-Souvenir pour rendre un dernier hommage à ce grand homme qui a marqué son temps à l’encre fort. Le célébrant de la cérémonie funeste, le révérend père Arsène Jasmin, a demandé à Dieu de bien vouloir accueillir Bernard Diederich dans son royaume. Le prêtre a profité de l’occasion pour consoler la famille, à travers les Saintes Écritures. Il a rappelé que, dans l’évangile de Matthieu, Jésus a promis la vie éternelle à tous ceux qui l’aiment.
Âgé de 93 ans, le journaliste néo-zélandais, Bernard Diederich, a rendu l’âme dans sa résidence, à Port-au-Prince, le mardi 14 janvier 2020. Diederich, journaliste, écrivain et photographe, est né en 1926, en Nouvelle-Zélande, et a étudié en Angleterre. Arrivé en Haïti en 1949, Bernard Diederich est considéré comme le « doyen de la presse haïtienne ». Il a été directeur et fondateur de l’hebdomadaire Haïti Sun et a été témoin des événements qui ont touché Haïti, à l’époque de Papa Doc et de Baby Doc. Il a écrit plusieurs livres sur cette étape de l’histoire d’Haïti. Diederich a collaboré avec l’Associated Press, le New York Times et le Daily Telegraph. Il a écrit des livres sur l’histoire récente des Caraïbes, parmi lesquels: La mort d’un dictateur, Une caméra témoin de l’histoire, 1959 : l’année qui a enflammé les Caraïbes, Papa Doc et les Tontons Macoutes, entre autres.
Emmanuel Saintus