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Les vols internationaux à l’aéroport Toussaint Louverture ont repris

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Les vols internationaux ont repris, ce mercredi 25 septembre en début de matinée, à l’aéroport international Toussaint Louverture, après une interruption en raison d’un incendie qui s’était déclaré à la salle de départ.  Rappelons qu’un début d’incendie a été enregistré tôt dans la matinée de mardi dans une salle servant d’entrepôt.  Les sapeurs-pompiers ont eu le temps de circonscrire le feu.  Selon les premiers éléments de l’enquête, l’incendie a été provoqué par un court-circuit.  Le directeur des opérations de l’aéroport, M. Ernst Renaud, avait indiqué que les vols nationaux et les vols cargo internationaux ont été maintenus.  Les vols en provenance et à destination de la République Dominicaine ont été réalisés avec les infrastructures de l’aéroport Guy Malary.

Suspension des vols à l’aéroport Toussaint Louverture

Le mardi 24 septembre 2019,  l’aéroport international Toussaint Louverture a été fermé pour les vols internationaux avec des passagers.  La direction de l’Autorité Aéroportuaire Nationale (AAN) explique qu’il s’agissait de précaution, afin d’éviter aux passagers des odeurs suffocantes de fumée qui persistaient dans une des salles d’entrepôt.  Un début d’incendie a été enregistré, tôt dans la matinée, dans une salle servant d’entrepôt. Les sapeurs-pompiers avaient pu rapidement maîtriser l’incendie provoqué, selon les premiers éléments de l’enquête, par un court-circuit. Le directeur des opérations de l’aéroport, M. Ernst Renaud, a indiqué que les vols nationaux et les vols cargo internationaux ont été maintenus.

 

«Haïti n’a pas de problème de gouvernement et de premier ministre», dit l’opposition

« Haïti n’a pas un problème de gouvernement et de premier ministre », a estimé le Secteur démocratique et populaire, dans un communiqué, datant du lundi 23 septembre 2019. Le Secteur démocratique et populaire qualifie de provocation, la séance de ratification de la politique générale du premier ministre nommé, Fritz William Michel, au sénat, tenue le lundi 23 septembre 2019.  Cette séance aurait été arrangée par le président, Jovenel Moïse, le président du Sénat, Carl Murat Cantave et des sénateurs proches du pouvoir, dénonce le regroupement politique.  La coalition du Secteur démocratique et populaire critique la décision de programmer cette séance de ratification, malgré les graves accusations de corruption et de surfacturation, dans lesquelles serait impliqué le premier ministre nommé, Fritz William Michel.  Tout en appelant à continuer de réclamer la démission du président Jovenel Moïse, le Secteur démocratique et populaire lance un appel à la mobilisation populaire pour forcer le départ du président.

 

Amélioration dans la distribution de l’essence

La distribution de l’essence s’effectue avec plus de facilité dans les stations-services, a constaté Métropole, au cours du weekend. Les longues files ont relativement disparues, les fameux galons jaunes sont de moins en moins visibles.  S’il est vrai que toutes les pompes à essence ne fonctionnent toujours pas à plein régime, celles qui assuraient la distribution du carburant ont été nombreuses.  Cette situation fait suite à l’arrivée au pays de plus de 140 mille barils de gazoline et de 155 mille barils de diesel jeudi.  Haïti devrait recevoir deux autres cargaisons de tous les produits confondus, ce lundi et le 29 septembre prochain, si les annonces sont respectées.  Ces différentes livraisons porteront le nombre de barils de produits pétroliers disponibles sur le marché pour le reste du mois à près de 500 mille, comme l’avait annoncé le premier ministre démissionnaire, Jean Michel Lapin.

 

De l’aide aux sinistrés de Petit-Goâve

Une délégation de la Présidence s’est rendue à Petit-Goâve, le samedi 20 septembre 2019. Les membres de la délégation ont distribué des kits alimentaires, hygiéniques et scolaires aux sinistrés.  Ils ont visité les sites d’hébergement Banane, Ti Ginen, Belle avenue etc.  Les sinistrés dans les abris et ceux qui étaient dans leurs domiciles ont bénéficié de l’aide, a fait valoir l’un des maires assesseurs.  Des camions et matériels du ministère des Travaux Publics s’évertuent à nettoyer les divers artères et le lit de la rivière.  La Direction de la Protection Civile, dans un bilan partiel, fait état de 2 morts et de 4 disparus. De plus, près de 330 maisons seraient inondées, 55 maisons endommagées et plus de 40 maisons seraient détruites.  Plus de 120 personnes sont dans des abris provisoires, au lycée public Faustin Soulouque.  Dans son dernier bulletin, le Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires de l’ONU a indiqué qu’une réunion de coordination sur le terrain s’est tenue le vendredi 20 septembre, à la Mairie de Petit-Goâve, entre le Maire, la DPC au niveau communal et les acteurs humanitaires présents dans la zone : MDM (Canada, Espagne, Suisse), ASB, Samaritan Purse, Croix-Rouge Haïtienne, Solidarités International, OCB ainsi que les autorités locales, CASEC et les autres structures étatiques  (Ministère Agriculture, MTPTC, UCS/Goavienne).

 

Tentative d’incendie au lycée Pinchinat, à Jacmel

Une tentative d’incendie a été enregistrée, tôt dans la matinée, le mercredi 25 septembre 2019, au lycée Pinchinat de Jacmel.  L’information a été confirmée par la mairesse de Jacmel, Lourdie César.  L’élue de la commune faisant office de chef-lieu du département du Sud-est, estime “insensé”, le fait pour des gens de tenter d’incendier un établissement scolaire, vieux de plus d’un siècle et demi, “un patrimoine”.  “Heureusement, dit-elle, le feu a pu être éteint à temps. Seule la première porte en bois de l’établissement a été brûlée, l’autre en fer, n’a pas été touchée”, rassure-t-elle.  C’est le gardien de l’établissement qui a pu maîtriser le feu, afin d’éviter sa propagation, selon les explications fournies par l’ancien directeur, Jean Marcelin.  Les auteurs de cet acte n’ont pas été identifiés.  Mais, selon Lourdie César, il y a de fortes chances que ce soit l’œuvre de personnes réclamant le départ du chef de l’État qui, dans un message à la nation, ce matin, a lancé un énième appel au dialogue et proposé la formation d’un gouvernement d’union nationale.  Entre temps, des voix s’élèvent pour condamner cette tentative de mettre le feu à une institution fondée en 1860, qui a contribué à la formation de milliers de jeunes citoyens natifs de la ville.

 

«Des chimères ont incendié ma clinique» réagit Cantave

Le président du Sénat de la République, Carl Murat Cantave, a dénoncé le fait par des individus de mettre le feu dans sa clinique médicale aux Gonaïves.  Pour le parlementaire, cet acte n’est pas l’œuvre de la population de l’Artibonite qui, dit-il, continue de démontrer toute son appréciation à son égard.  « Des chimères armés ont été  payés par des gens pour incendier ma clinique », martèle Carl Murat Cantave qui s’est gardé de citer les noms des personnes qu’il accuse d’être cachées derrière cette action. L’élu de l’Artibonite, qui dit n’être pas ébranlé par le fait que sa clinique ait été incendiée, se dit toutefois persuadé que les auteurs intellectuels de cet acte vont le payer très cher.  « Je ne vais pas lever le petit doigt.  Mais vous allez voir ce qui va se passer. Ceux-là qui ont monnayé les chimères pour brûler ma clinique paieront très chers leurs actes.  La nature va les frapper », annonce Carl Murat Cantave.

 

Le MJSP exige des poursuites…

Dans une note de presse parue le lundi 23 septembre 2019,  le ministère de la Justice et de la Sécurité publique (MJSP) a condamné les actes de vandalisme commis dans l’enceinte du Parlement haïtien.  Le MJSP invite le commissaire du gouvernement (Paul Eronce Villard,  commissaire à l’époque) à mettre l’action publique en mouvement contre les coupables.  « Une fois de plus, le Parlement haïtien a été le théâtre d’un spectacle dramatique, ayant débouché sur une condamnable violence armée.  Les faits enregistrés, portant indéniablement atteinte à la vie et aux biens et ternissant l’image des institutions républicaines, ne peuvent que mettre encore plus en danger la démocratie et l’État de droit pour lesquels nous travaillons tous », écrit le ministère de la Justice et de la Sécurité publique (MJSP).  Le ministère dénonce le comportement de certains ‘’militants politiques’’ qui ont commis des actes de vandalisme dans l’enceinte du Parlement, hier, lundi 23 septembre, en marge de la séance de ratification de l’Énoncé de politique générale du Premier ministre nommé, Fritz William Michel.  Le MJSP rappelle qu’il est indéniable de respecter la vie et les biens d’autrui.  En fonction de ce principe, il exige au Commissaire du gouvernement près le Tribunal de première instance de Port-au-Prince, Paul Eronce Villard, de mettre l’action publique en mouvement contre les fauteurs de troubles.

 

Dany Laferrière dénonce l’hypocrisie du  scandale «Blackface»

«On dirait une affaire qui se passe entre politiciens blancs», a réagi Dany Laferrière, intervenant sur le scandale provoqué par la publication d’une photo de Justin Trudeau, déguisé en Noir.  La publication d’une photo de Justin Trudeau avec le visage maquillé en Noir, lors d’une soirée déguisée en 2001, a provoqué une vague de réactions de la classe politique canadienne.  À quelques semaines des élections législatives, le Premier ministre du Canada, a dû présenter des excuses, affirmant que c’était « une erreur », reconnaissant l’impact psychologique que cela pourrait entraîner sur des personnes victimes de discrimination.  « Ce que j’ai fait est profondément blessant pour les personnes qui vivent chaque jour de l’intolérance et de la discrimination.  Je le reconnais et j’en assume l’entière responsabilité.  Je sais que j’ai déçu plusieurs personnes avec ce choix, a-t-il dit sur twitter, et j’en suis profondément désolé ».  Cette pratique controversée, appelée « blackface » ou encore « brownface », est considérée comme raciste.  La photo du Premier ministre, tirée d’un album de fin d’année de l’école de Vancouver où il enseignait, a été prise lors d’une soirée de l’école privée, sur le thème des Mille et une nuits, inspiré du conte ayant pour personnage principal, Aladin.  L’écrivain québécois et académicien, Dany Laferrière, voit, de son côté, cette affaire avec ses lunettes de littéraire.

 

Canada: Trudeau rattrapé par une vieille photo d’école

Justin Trudeau a présenté mercredi derniers ses «profondes excuses» pour s’être maquillé le visage en noir, lors d’une soirée déguisée en 2001, quelques heures après la publication d’une photo embarrassante qui pourrait brouiller l’image du Premier ministre sortant, à un mois des législatives.  «C’est quelque chose que je ne considérais pas comme raciste à l’époque, mais je reconnais aujourd’hui que c’était raciste, et j’en suis profondément désolé», a rapidement réagi, l’air contrit, le candidat libéral, lors d’un point-presse impromptu, en marge de sa campagne.

Quelques heures plus tôt, le magazine américain Time publiait une photo en noir et blanc qui a fait l’effet d’une bombe au Canada, une semaine après le début de la campagne électorale: on y voit un jeune Justin Trudeau, alors âgé de 29 ans, souriant, entouré de quatre femmes, portant un turban, le visage et les mains recouverts de maquillage foncé.Cette pratique controversée, dite du «Blackface» ou «Brownface», est considérée comme raciste. La photo, tirée d’un album de fin d’année de l’école de Vancouver où M. Trudeau enseignait, a été prise lors d’une soirée de l’école privée sur le thème des Mille et une Nuits. «Je suis déguisé avec un costume d’Aladin et je me suis maquillé. Je n’aurais pas dû le faire», a-t-il expliqué, plaidant à plusieurs reprises l’erreur de jeunesse, et se confondant en excuses. «C’était une erreur (…) Je regrette profondément. Je m’excuse profondément. Je suis vraiment désolé», a-t-il ajouté, tout en excluant de démissionner.  Interrogé pour savoir si cette photo allait modifier sa campagne, au moment où son parti libéral est au coude-à-coude avec les conservateurs, M. Trudeau a assuré qu’il «demandait aux Canadiens de le pardonner». «Je suis déçu par moi-même.  Je suis furieux de l’avoir fait.  Je présente mes excuses.»

 

La FHADIMAC victime  de vandalisme

Les locaux de la Fondation haïtienne de diabète et des maladies cardiovasculaires (FHADIMAC), sis à l’avenue John Brown (Lalue), ont subi, le vendredi 20 septembre, des actes de vandalisme.  Des groupes de manifestants, munis de sac à dos remplis de pierres, ont brisé plusieurs vitres de cette institution spécialisée dans le diagnostic et la prise en charge des patients diabétiques.  La FHADIMAC intervient dans le secteur  depuis tantôt 33 ans.  Rappelons qu’environ 300 000 Haïtiens sont touchés par le diabète, pathologie chronique qui peut causer beaucoup de complications, si elle n’est pas prise en charge.

 

Dieudonne Luma dénonce une tentative d’assassinat

Le bureau politique de la sénatrice Dieudonne Luma Étienne dénonce, dans une note, « la tentative d’assassinat contre sa personne par des individus armés, le lundi 23 septembre 2019, dans l’enceinte du Sénat, au moment de répondre à l’invitation du bureau du Sénat, dans le cadre de la ratification de l’Énoncé de la politique générale du Premier ministre nommé, Fritz William Michel ».  La sénatrice Étienne profite de l’occasion « pour mettre en garde un secteur antidémocratique et violent, au sein du département du Nord, qui voudrait s’attaquer à ses bureaux qui servent, en toute occasion, la population du département ».

 

La sécurité à la frontière, renforcée

À la veille de l’appel à de nouvelles manifestations pour exiger le départ du président Jovenel Moïse, indexé dans la dilapidation de fonds PetroCaribe, les agences de sécurité de la République Dominicaine maintiennent le renforcement de la surveillance des frontières.  Les soldats dominicains, non seulement, ont monté la garde aux points frontaliers, mais également ont intensifié les patrouilles au niveau des stations à essence de la zone frontalière, pour « éviter toute contrebande de ce produit vers Haïti », toujours plongée dans une crise de carburant.  Par ailleurs, dans le chapitre des réactions enregistrées, tôt mercredi, après l’adresse à la nation du président Jovenel Moïse, l’opposition continue de marcher sur la corde raide et n’entend nullement intégrer un gouvernement avec Jovenel Moïse, dénonce-t-elle, comme un corrupteur corrompu et un obstacle au bon déroulement du procès PetroCaribe.  Toutefois, l’autre son de cloche très favorable à l’intervention du président, finalement sorti de son long mutisme, vient de plusieurs citoyens proches du pouvoir et ses alliés, saisissant l’occasion pour féliciter Jovenel Moïse pour ce rameau d’olivier tendu à l’opposition.

 

Bahamas : «Les sans statut le resterons après la tempête», affirme le ministre de l’Immigration

« Nos lois seront suivies à la lettre. Point barre » , a affirmé Hubert Minnis, dans un entretien réalisé avec le journal The Tribune.  « Nous avons des lois et elles seront suivies et respectées.  Ceux qui ont enfreint la loi seront traités conformément à la loi » a-t-il rappelé, pour signifier que la loi est dure, mais c’est la loi.  Pour sa part, le ministre en charge des services de l’Immigration, Elsworth Johnson, a indiqué que « la suspension des opérations de rapatriement à Grand Bahamas et à Abacos visait à garantir que chacun, indépendamment de son statut, reçoive une assistance sociale et des soins de santé conformes aux normes internationales».  Maintenant, a-t-il insisté, « les immigrants sans papiers doivent s’assurer qu’ils ont au moins fait une demande de changement de statut légal, pour pouvoir échapper à l’expulsion». « Maintenant que nous sommes dans la phase de restauration et de reconstruction, nous appliquons nos lois» , a déclaré Johnson, responsable de l’Immigration.  « Dorian n’a accordé amnistie à personne. Si vous étiez sans statut avant la tempête, vous restez sans statut après la tempête». Soulignons que le gouvernement des Bahamas avait suspendu les exercices d’arrestation et de déportation dans les zones touchées par l’ouragan Dorian, au lendemain de la tempête, mais lundi, des responsables ont suggéré que « les sans-papiers déplacés par la tempête ne pouvaient s’attendre à vivre comme s’ils étaient protégés de manière permanente contre le rapatriement».

 

Un arrêté présidentiel écarte le ministre de l’Intérieur et le secrétaire général de la présidence

Le ministre démissionnaire de l’Intérieur et des Collectivités territoriales (MITC), Jean Marie Reynaldo Brunet, a été écarté du gouvernement, par un arrêté présidentiel, publié le mardi 24 septembre 2019.  M. Brunet a été remplacé par le ministre démissionnaire de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP), Pierre Josué Agénor Cadet, qui devient ministre a.i, du MICT.  L’ex-secrétaire général de la présidence, Jean Hilbert Lebrun, nommé à ce poste en octobre 2018, a été aussi remplacé par l’ex-ministre de l’Agriculture sous la présidence de Michel Martelly, Lyonel Valbrun, qui va assurer cette fonction avec le rang de ministre.

Altidor Jean Hervé

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