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La semaine en bref- 31 Mai au 7 Juin 2019

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Bernard Jean Rossely continue d’être menacé

Des individus sans foi ni loi continuent de menacer de paisibles citoyens en Haïti. En effet, Bernard Jean Rossely est toujours dans le collimateur des individus armés qui menacent de lui ôter la vie.  Les citoyens ne savent pas à quel Saint se vouer.  En plus des gangs armés qui tuent, assassinent des paisibles citoyens, les sbires du pouvoir, également, éliminent et menacent les citoyens, notamment ceux qui refusent de prendre la forme du moule.  Affaibli et incapable de résoudre la crise qui frappe le pays, Jovenel Moïse a été contraint de lâcher ses chiens de gardes pour persécuter les militants.  Jean Rossely a dû abandonner sa résidence à Fort National (Ruelle Jean-Charles) sous les menaces des individus se réclamant proches du pouvoir en place. À rappeler que le 9 décembre 2018, alors qu’il revenait d’une rencontre avec des organisations de la société civile, Bernard Jean Rossely a été attaqué par individus armés, roulant dans un Toyota Land Cruiser.

Le chef de gang, « Ti Papi », arrêté

Le mercredi 29 mai, le chef de gang, Jean-Paul Bénissoit, alias « Ti Papi », qui opérait dans le quartier Nan Raquette, dans la commune de la Croix-des-Bouquets, a été arrêté.  « Ti papi » a plusieurs crimes à son actif dont l’assassinat récemment d’un policier, selon Maxime Augustin, le Commissaire du Gouvernement de la Croix-des-Bouquets, qui a précisé que cet individu avait été appréhendé au parquet en possession d’un pistolet de calibre 9mm.

 

Un ancien colonel des FAD’H, criblé de balles

Le jeudi 30 mai, à Pétion-Ville, l’ancien colonel Ramus Sainvil, des Forces Armées d’Haïti et ancien Chef de la Police, a été abattu de 9 balles à bord de sa voiture, par des bandits armés circulant en moto.  Ramus Sainvil a succombé à ses blessures à l’hôpital, a confirmé le commissaire Jean Gospel Monélus.  « Mon ami, pars en paix.  Tu étais un homme qui respectait le droit, qui disait toujours vouloir lutter contre la corruption.  Toi qui ne voulais pas faire de la politique, pourquoi ils t’ont fait abattre ? », a déclaré Edmonde Supplice ex-dirigeante du Parti FUSION.

 

Nouveau Commissaire de Police à Pétion-Ville

Un nouveau Commissaire de police a été installé à Pétion-Ville.  Il s’agit de Paul Médard Jean-Louis, ancien Commandant du Corps d’Intervention et de Maintien d’Ordre (CIMO), qui remplacera le Commissaire Gospel Monélus qui a passé plus d’un an à ce poste.

Réaction du Core Group

Dans un communiqué en date du 30 mai, le Core Group dit “condamner les actes de dégradation commis contre le Sénat”.  Il encourage un débat devant permettre d’engager un agenda de réformes, d’assurer la tenue des élections parlementaires et le bon fonctionnement des institutions”.

Les menaces de Carl Murat Cantave

Carl Murat Cantave, Président du Sénat de la République, invite le Président Jovenel Moïse à faire des sacrifices pour débloquer la crise portant sur la séance autour de la déclaration de l’énoncé de politique générale du Premier Ministre nommé, Jean-Michel Lapin, et les deux reports de séance de présentation de son énoncé de politique générale par l’action de 4 sénateurs minoritaires de l’opposition.  Un peu plus de 3 semaines après la seconde mise en continuation “sine die”, la séance se trouve dans une impasse.  Intervenant sur une radio de la capitale, lundi, Carl Murat Cantave a fait savoir que des négociations et des discussions sont en cours avec tous les blocs du Sénat, incluant le groupe des 4 sénateurs (G-4) de l’opposition politique, en vue de fixer une date pour la tenue de la prochaine séance au Sénat, précisant que les discussions et l’harmonisation des relations avec ces 4 sénateurs vont bon train.  Aussi, le Président de la Chambre haute a précisé avoir eu des échanges avec le Chef de l’État, Jovenel Moïse, autour de la crise politique qui empêche la réalisation de la séance de ratification.  Sur les ondes, il a invité le Président Moïse à faire des sacrifices.  « En ma qualité de Président du Sénat, j’invite Jovenel Moïse à faire de son mieux, dans la conjoncture actuelle.  Le chef de l’Exécutif doit faire des ultimes sacrifices nécessaires et utiles pour débloquer la crise».  Il a également précisé avoir demandé à Jovenel Moïse d’écrire au bureau du Sénat pour solliciter un franc dialogue avec tous les sénateurs, quelle que soit leur idéologie politique.  Carl Murat Cantave, Président du Sénat de la République, a également menacé de fermer le Parlement, si la prochaine séance se passe mal.  « Soit que la séance se réalise sur des hautes mesures de sécurité institutionnelle, soit au nom du bureau, je ferme le Parlement pour sa restructuration ».

 

Des dossiers et des pièces à conviction ont disparu

Suite au cambriolage du greffe du Tribunal de Première Instance (TPI) de Port-au-Prince, le 18 mai 2019, l’inventaire partiel révèle que plusieurs pièces à conviction ont été volées ainsi que des dossiers importants concernant des affaires judiciaires en cours.  Selon le Commissaire du Gouvernement, Paul Eronce Villard, tout porte à croire que ce cambriolage, sans effraction, relève de complicités internes. L’enquête suit son cours.

 

Arrestation de Bélony Mertil

Le samedi 25 mai, le fugitif Bélony Mertil a été capturé par le commissaire du gouvernement des Gonaïves, au moment où il participait à une rencontre du parti Alliance pour une Société sans Exclusion (ASE), en vue de l’intégrer.  Rappelons que ce présumé criminel qui avait décapité sa petite amie, Mergeline Dérisma, en 2004, à Marmelade, s’était évadé de la prison civile des Gonaïves à 2 reprises, en 2004 et en 2008, selon Me Sérard Gazius.  Après sa seconde évasion en 2008, il est allé s’installer à Jean Denis, dans le bas Artibonite, où il a changé son identité, s’est marié et a eu des enfants.  Le chef du parquet informe que le présumé criminel est passé aux aveux et annonce qu’il va reconstituer son dossier, afin de l’acheminer au cabinet d’instruction.

 

22 décès et 50 accidents

Pas moins de 22 décès ont été recensés dans près d’une cinquantaine d’accidents de la route enregistrés au cours de la semaine écoulée, selon Stop Accident qui a fait état également de 192 blessés.

 

Inflation, Haïti 14e

Selon le Fonds Monétaire International (FMI), les plus fortes inflation pour l’année 2019 sont détenues par le Venezuela en première position avec 10,000,000% suivi du Zimbabwe avec 73,4% et en 14e position, Haïti avec 14,9%, tandis que la République Dominicaine accuse une inflation de 1,4%.

 

Tous les ministres ont besoin d’une décharge

Me André Michel, porte-parole de l’opposition Démocratique et Populaire, a fait savoir  que tous les ministres et secrétaires d’État qui faisaient partie du Gouvernement Céant ont besoin de décharge pour intégrer un nouveau Cabinet ministériel.

 

Formation de brigadiers volontaires

À l’approche de la saison des ouragans, la Direction de la Protection Civile (DPC) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD-Haïti) forment les brigadiers volontaires sur tout le territoire, afin de maximiser la capacité de préparation et de réponse face aux risques et aux désastres.

 

Prolongation de la grève dans les tribunaux

Le juge Wando St-Vilier a confirmé le lundi 27 mai la prolongation de la grève dans les tribunaux, pour une semaine de plus. Le président de l’Association des magistrats a expliqué n’avoir reçu aucun signal de l’exécutif qui refuse d’honorer les engagements de l’accord signé avec le pouvoir judiciaire depuis novembre 2017.  Payer les commissaires de gouvernement, intervenir dans la réparation des tribunaux pour améliorer les conditions professionnelles des juges, respecter les attributions du CSPJ sont quelques exigences des magistrats qui se sont montrés solidaires pour un nouvel arrêt de travail d’une semaine afin de porter les autorités à prendre des mesures pour satisfaire les revendications du pouvoir judiciaire.

 

Saint-Marc : accident, 11 victimes

Le jeudi 30 mai, un accident est survenu à une camionnette de transport public sur le pont Abricot, (4ème section communale de Saint-Marc) fortement endommagé et jamais réhabilité. Bilan : 1 mort sur place et une dizaine de blessés dont plusieurs gravement.

 

Taux de change, la BRH va injecter US 40 millions

Dans le cadre des mesures visant à stabiliser le taux de change sur le marché local, la Banque de la République d’Haïti (BRH) informe le public en général qu’elle interviendra à hauteur de 40 millions de dollars américains sur le marché des changes dont 25 millions le 4 juin et 15 millions le 6 juin 2019.

 

Menaces Sur les membres de la CSC/CA  

Depuis la publication, le 31 janvier 2019, du premier rapport partiel sur la gestion des fonds PetroCaribe, jusqu’à la publication du second rapport, les membres de la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (CSC/CA) feraient l’objet de menaces de toutes sortes, fait savoir le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), citant la CSC/CA.  De plus, le gouvernement ne leur a pas fourni les moyens qu’il leur avait promis, ce qui complique davantage leur tâche.  Les membres de la CSC/CA ont fait cette révélation à une délégation du regroupement « Ensemble contre la corruption (ECC), qui les avait rencontrés, le jeudi 16 mai 2019, rapporte le RNDDH. La structure appelée « Ensemble contre la corruption » (ECC) regroupe la Commission épiscopale nationale (catholique romaine) Justice et Paix (CE-JILAP), le Centre d’analyse et de recherche en droits humains (CARDH), le Centre œcuménique des droits humains (CEDH), le Conseil haïtien des acteurs non-étatiques (CONHANE) et le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), entre autres.  Ces organisations de défense et de promotion de droits humains ont désapprouvé une motion, déposée par des députés, visant à faire obstacle à la publication du rapport complémentaire de la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif, relatif à la gestion des fonds PetroCaribe.

 

Rencontre entre le Conseil Économique et Sociale de l’ONU et des députés haïtiens

Une délégation  de 17 ambassadeurs de haut niveau, du Conseil Économique et Social (ECOSOC) des Nations-Unies, membres du Groupe consultatif ad hoc, a visité la Chambre des députés.  Au cours de cette rencontre, un entretien a été aménagé entre le président de la Chambre, Gary Bodeau, et les membres de l’ECOSOC.  L’insécurité, l’absence d’un Gouvernement, ainsi que la dévaluation de la gourde, ont été au cœur des discussions.  Cette délégation du groupe consultatif had hoc du conseil Économique et Social des Nations-Unies a rencontré au Parlement, le mercredi 22 mai 2019, des membres du bureau de la Chambre des députés, « afin de continuer le dialogue avec les autorités nationales sur leurs priorités de développement et pour renforcer leur partenariat vers le développement durable », peut-on lire sur le compte Twitter de la Mission des Nations Unies pour l’Appui à la Justice en Haïti.  Les deux parties ont profité de cette rencontre pour discuter des dossiers de l’actualité dont la recrudescence de l’insécurité, l’absence d’un gouvernement, la décote de la gourde par rapport au dollar.  La gouvernance, l’équité de genre, la loi électorale, le budget faisaient également l’objet de discussions, rapporte pour sa part,  le président de la Chambre basse, Gary Bodeau.

 

Justice pour les victimes de la Vallée de l’Artibonite

Des cultivateurs de riz de la Vallée de l’Artibonite ont réalisé un sit-in devant le siège central de la NATCOM à Port-au-Prince. Ce sit-in a été réalisé dans le but de réclamer justice et réparation, à la suite de la distribution d’une semence de mauvaise qualité par la NATCOM et ses partenaires dans la Vallée de l’Artibonite.  Les contestataires se plaignaient de la semence en question qui avait attiré des rats dans les rizières.  Cette situation avait provoqué des pertes de récolte et, par ricochet, une augmentation des prix du riz sur le marché haïtien, notamment dans la Vallée de l’Artibonite.  Parallèlement, ils critiquent les responsables du ministère de l’Agriculture, des Ressources naturelles et du Développement rural (MARNDR) qui ont adopté un  comportement passif dans ce dossier.

 

Des milliers de migrants haïtiens vers l’Amérique du Nord

Le président du Panama, Juan Carlos Varela, a indiqué mardi que son pays traversait une période « critique », à cause du flux d’immigrants irréguliers en provenance, pour la plupart, d’Haïti.  Il a annoncé la mise en place d’un programme avec son voisin, le Costa Rica, pour faire face à ce fléau.  Le président du Panama, Juan Carlos Varela, a annoncé la mise en œuvre d’un programme baptisé « flux contrôlé » qui est un processus de vérification sanitaire et biométrique, permettant de comparer les informations recueillies avec les bases de données des États-Unis notamment.  Cela devrait permettre de déterminer le profil de ces personnes pour savoir si elles génèrent ou non une alerte à l’immigration, a-t-il fait savoir.  Ce ne sont pas moins de 4 000 personnes, provenant majoritairement d’Haïti qui se trouvent actuellement à Darien (une ville frontalière avec la Colombie) et à Gualaca, et qui sont en route vers l’Amérique du Nord, selon les autorités panaméennes.

 

L’Assassinat du  professeur Alix Gaillard, un crime regrettable

L’assassinat d’Alix Gaillard, professeur de construction civile, en quatrième année de génie civil à la Faculté des sciences (FDS) de l’Université d’État d’Haïti (UEH), constitue un acte odieux, déplore la FDS, sur sa page Facebook. Il venait d’effectuer une transaction à une banque commerciale, lorsque le professeur Alix Gaillard a été assassiné par balles, dans la matinée du mercredi 22 mai 2019, à Delmas 18, par des bandits armés non identifiés, qui circulaient à moto. La Faculté des sciences appelle à une prise de conscience, de la part des jeunes, de cette situation « tout bonnement inhumaine, dans laquelle le pays se trouve ».  Pendant qu’elle condamne cette « insécurité galopante », à travers le territoire national, en Haïti, la FDS lance un SOS en vue d’une reprise en mains de la situation par les autorités du pays.

 

Saint-Michel de l’Attalaye :  attaque armée

Le mercredi 22 mai dans la soirée, des bandits non identifiés ont tué par balle, le notaire Gracia Dumond, après avoir cambriolé son domicile.  Sur leur passage, les malfrats ont également mis fin aux jours de Lubrène Fils-Aimé, un chauffeur, et blessé plusieurs autres personnes, dont deux grièvement. Une commerçante, Mme Vincent Henry, qui se trouvait dans les parages, est décédée des suites d’une crise cardiaque.  Après ce drame survenu aux environs de 9h, les Saint-Michelois ont connu une nuit de terreur, a expliqué le maire Gueillant Dorsainvil. L’administrateur condamne énergiquement cette attaque armée ayant coûté la vie à ces gens.      « C’est l’un des pires moments de l’histoire de la municipalité », a souligné M. Dorsainvil.  Dans un message rendu public, il a exprimé ses sympathies aux familles éplorées par cet acte de banditisme.  Selon quelques témoins, le notaire Dumond, qui est également entrepreneur et pasteur, a reçu une balle au ventre.  Il a rendu l’âme au moment où ses proches le transportaient dans un centre hospitalier du Nord.  L’autre victime par balle est morte dans un centre de santé communal.

 

Les étudiantes victimes de viols doivent être assistées

La Plateforme des organisations haïtiennes de droits humains (POHDH) appelle les autorités étatiques à apporter, entre autres, une assistance psychologique, médicale et judiciaire au profit des étudiantes de l’Université Quisqueya et des autres espaces universitaires de Port-au-Prince, victimes de viols collectifs.  Dans une note en date du vendredi 24 mai 2019, la Plateforme des organisations haïtiennes de droits humains (POHDH) dénonce le viol collectif perpétré, notamment contre ces jeunes étudiantes, au cours du mois de mai 2019.  Elle appelle la justice haïtienne à poursuivre ces agresseurs, afin qu’ils soient jugés et punis conformément aux lois haïtiennes.  « Ces actes barbares frappent l’intégrité physique, psychique et psychologique des victimes », fustige-t-elle, tout en exhortant les autorités étatiques à prendre des dispositions pour garantir la stabilité et la sécurité dans le pays.

 

5 aspirants policiers arrêtés

Le vendredi 24 mai, le Commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Paul Eronce Villard, a confirmé l’arrestation de 5 aspirants policiers qui étaient en formation à l’académie de police, située sur la route de Frères, commune de Pétion-ville.  Le rapport de police judiciaire a révélé que ces aspirants policiers sont des membres actifs des gangs armés qui opèrent dans la capitale haïtienne.  Ces 5 aspirants policiers ont été arrêtés, à la suite du rapport du Service Départemental de Police Judiciaire, (SDPJ) et de la Direction Centrale de la Police Judiciaire, (DCPJ), révélant qu’ils sont des membres actifs des gangs opérant dans la capitale d’Haïti.  Le Commissaire du Gouvernement de Port-au-Prince, Me Paul Eronce Villard, qui a confirmé l’information, a cité des gangs de Warf Jérémie et de Tokyo. Il a informé que ces aspirants policiers seraient impliqués  dans des actes d’assassinats, de braquages et de vols à main armée.

 

Un inspecteur de police, mitraillé à Léogâne

Le corps sans vie de l’inspecteur de police Dominique Jacques a été retrouvé à Léogâne, dans la localité dénommée » Brache ».  Il est de la 5e promotion de la Police Nationale d’Haïti (PNH). L’inspecteur de police a été retrouvé mort, criblé de balles par des individus armés non identifiés. Son cadavre a été découvert ce matin dans la Cité d’Anacaona, dans la localité dénommée « Brache ».  Notons que c’est le quatrième policier tué par balle en moins de 15 jours.

 

Des blessées par balles à Delmas 95

Des individus armés ont ouvert le feu le jeudi 23 mai 2019 sur la voiture d’un parent, en face d’une école privée de Delmas 95.  Le parent victime a été touché à la jambe, et un cireur de chaussures, blessé au bras également.  Selon les informations recueillies sur place, le parent revenait d’une banque commerciale.  Pour l’instant, les victimes sont soignées dans un centre hospitalier de la région. Les bandits, quant à eux, ont pris la fuite.

 

La libération d’Antonio Jules fait des grognes

Des responsables d’organisations de droits humains : « Défenseurs Plus» et RNDDH, ont fortement critiqué la décision de la Cour d’appel du Cap-Haïtien de libérer le délégué départemental du Nord, Antonio Jules, arrêté pour son implication présumée dans la mort de Jacques Dubois, lors de l’attaque au gaz au « Café Trio », en avril 2018.  Le co-directeur de « Défenseurs Plus »,  Anthonal Mortimé, s’est interrogé sur la célérité avec laquelle le dossier du représentant de l’Exécutif dans le Nord a été traité à la Cour d’appel, dans un contexte marqué par une grève des magistrats.  De plus, fait-il remarquer, de nombreux dossiers dorment depuis des années dans cette juridiction, dans l’indifférence totale.  Il s’agit, selon lui, d’une politique dite de « deux poids, deux mesures » qui ne cadre pas avec l’État de droit.  Aussi, le militant des droits humains plaide en faveur de la mise sur pied d’une cellule d’urgence à la Cour d’appel, pour plancher sur les autres cas en souffrance. Pour sa part, le directeur exécutif du RNDDH, Pierre Espérance, dénonce ce qu’il appelle la dépendance du pouvoir judiciaire par rapport à l’Exécutif.  Pour que la justice soit indépendante, il faut d’abord que les magistrats le soient, ce qui est loin d’être le cas, de l’avis de M. Espérance qui assimile à un État voyou, tout État où  l’indépendance de la justice n’est pas une réalité.

Altidor Jean Hervé / Emmanuel Saintus

 

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