HomeActualitéEn bref 13 Juin 2018

En bref 13 Juin 2018

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La famille Germain sous pression des bandits armés

Depuis plusieurs mois ce paisible citoyen et sa famille, Ronald Germain, n’arrête pas d’être pourchassé par des bandits commandités. « Ou voye madanm ou ale ak pitit ou e byen se zo w ki pral jwenn yo », ont menacé les malfrats. En raison des maintes tentatives d’assassinat, Ronald Germain, depuis lors, n’utilise plus son véhicule pour circuler. Il s’est fait assurer ses trajets par des collègues et des amis. Le 25 mai 2018, alors qu’il revenait de son travail, il a été attaqué par des individus circulant à moto, à Delmas 83, aux environs de 7h30 PM. « On a ouvert le feu sur le véhicule qui nous transportait. Dès lors, j’ai dû, le 28 mai 2018, présenter ma démission pour me mettre à l’abri de ces détracteurs », a dit Germain. En marge d’une interview accordée au Journal Haïti Progrès, sa femme, Madame Marie Odena Breval, a déclaré qu’en date du 22 avril 2017, à 11 h du soir, quatre (4) individus à visage couvert ou caché, armés jusqu’aux dents et qui se sont identifiés comme membres de FOPARK, ont brisé la barrière principale de la maison ainsi que la porte d’entrée avec des coups d’arme à feu de plusieurs calibres (différents). Ils ont pénétré dans la maison en hurlant, faisant du bruit et jetant un peu partout tout ce qu’ils avaient trouvé sur leur parcours. Ils ont battu tout le monde : ma maman et mon mari, et deux (2) d’entre eux m’ont violé. Ma fille ainée Rebecca Stacey Germain avait très peur et n’arrêtait pas de trembler et de crier, lorsqu’elle les a vu, elle ne pouvait plus se retenir en appelant papi, manmie on va me tuer. Pour ne pas les déranger et pour empêcher qu’ils fassent du mal à ma fille, j’ai pris ma main et (je) la déposai sur sa bouche mais toute de suite après l’opération qui a duré environ une trentaine de minutes, on a dû nous rendre à l’hôpital Espoir à Delmas 75, route Puits Blain, pour donner des soins à notre fille qui ne pouvait plus respirer et où elle a passé une semaine.

 

25 000 dollars versés pour le bateau contre 10 000 pour les bananes

Vivant à Sainte-Suzanne, dans le Nord-Est, l’économiste Fritz Jean, répondant à une question relative à l’agriculture, dans le cadre de son exposé, la semaine écoulée, à l’Université Quisqueya, a révélé qu’il a fallu 25 000 dollars pour faire venir ce bateau, en septembre 2015, au port du Cap-Haïtien, pour acquérir cette cargaison de bananes provenant de l’Agritrans. « Ce bateau avait laissé le port du Cap-Haïtien avec un seul container de bananes, pas plus. Cette cargaison représentait au plus 10 000 dollars », a affirmé l’ancien gouverneur. L’actuel locataire du Palais national, Jovenel Moïse, désigné par le surnom plaisant « Nèg bannann lan », avait gagné l’élection présidentielle à coups de slogans : « syèl la, solèy la, rivyè yo, moun yo» et « m ap met manje nan bòl nou, kòb nan pòch nou ». Pour l’économiste, la population n’était pas suffisamment avisée pour comprendre que ces paroles n’étaient rien de plus que des discours de campagne. Il croit aussi que les journalistes n’avaient pas joué leur rôle en aidant la population à mieux comprendre ce jeu. En ce qui a trait à ce que fait l’administration de Jovenel Moïse dans le domaine de l’agriculture, l’économiste Fritz Jean a présenté un scénario avant de souligner brièvement la stratégie privilégiée par le gouvernement qui fait une caravane pour augmenter la production agricole du pays. « En économie, tout le monde le sait, pour 1 000 dollars investis dans l’agriculture, l’investisseur obtient 500 dollars en termes de chiffres d’affaires. Mais pour 1 000 dollars investis dans l’industrie, le chiffre d’affaires ne dépasse pas 2 000 dollars. Toutefois, pour 1 000 dollars investis dans les services, le chiffre d’affaires tourne autour de 4 000 dollars », a indiqué Fritz Jean.

 

Les mangues d’Haïti à l’honneur dans un grand festival international

La 26e édition du Festival international de la mangue, de Fairchild Tropical Botanic Garden, se tiendra à Coral Gables (Floride), du 13 au 15 juillet 2018. « Célébrons Haïti à travers la diversité de ses mangues » est le thème retenu pour cette foire qui réunira des experts et opérateurs de la filière mangue, a informé un communiqué conjoint de la Société d’exportation de fruits et légumes (F et L), de Fairchild Tropical Botanic Garden et de la Fondation haïtienne pour l’agriculture et la relance de l’économie. « Il est grand temps de donner sa place à la mangue haïtienne, au niveau local et international », a indiqué Ena Ménager Derenoncourt, P-D.G. de F et L, citée dans ce communiqué. « Elle espère qu’à travers les diverses activités du Festival, dégustation, conférences, cours de cuisine et vente de plantules, la mangue haïtienne sera prise à sa juste valeur », lit-on dans ce communiqué. L’agronome Ena Ménager Derenoncourt prononcera une conférence afin de partager des éléments clés des recherches réalisées sur la mangue durant les dernières années et son importance dans l’alimentation et l’économie d’Haïti. L’exposé de Ena Ménager Derenoncourt comportera des informations extrêmement importantes pour la filière, obtenues dans un catalogue, financé par FHARE, permettant de « catégoriser certaines mangues, selon des caractéristiques universelles pouvant amener peut-être à la diversification des mangues exportées venant d’Haïti », a expliqué Ena Ménager Derenoncourt au journal.

 

Un nouveau juge a été désigné

Après que le juge Paul Pierre ait pris la décision de se déporter de la connaissance du dossier PetroCaribe, le doyen du tribunal de première instance de Port-au-Prince, Bernard Saint-Vil, usant des prérogatives que lui confère la loi, en l’article 97 du décret du 22 août 1995 relatif à l’organisation judiciaire, a désigné le juge Ramoncite Accimé pour instruire l’affaire. Depuis quelques mois, des citoyens défilent dans les couloirs du palais de justice de Port-au-Prince afin de porter plainte contre anciens et actuels dirigeants haïtiens, en raison de leur mauvaise gestion du fonds PetroCaribe. Selon nos compatriotes, ces dirigeants ont dilapidé le fonds qui devait servir à financer, entre autres, les travaux d’infrastructures routières dont pourrait bénéficier le pays. Détournement de fonds, surfacturation, concussion, versement de pots-de-vin, association de malfaiteurs, telles sont les accusations portées contre nos dirigeants. Des secteurs de la société civile soutiennent l’initiative visant à exiger que les dirigeants (anciens et nouveaux) rendent compte de leur gestion et soient poursuivis, s’ils ont fait une mauvaise utilisation des deniers publics. Dans ce dossier, plusieurs parlementaires ont été éclaboussés, parce que, selon certains secteurs, nombre d’entre eux ont toujours tendance à se comporter en agents de développement. C’est ce qui explique qu’on les retrouve dans l’exécution de certains travaux de construction, par exemple. Le fonds dépensé dans le cadre du programme PetroCaribe s’élève à environ 3,8 milliards de dollars américains, selon une source digne de foi. Les plaignants ont fait une comparaison entre les progrès réalisés par la République dominicaine, à partir de la signature de cet accord avec le Venezuela et la gestion calamiteuse des dirigeants haïtiens de ce fonds. De l’avis de plus d’un, la république voisine nous dépasse de mille coudées. Car on a enregistré de l’autre côté des progrès considérables. Pour s’en convaincre, on n’a qu’à se rendre de l’autre côté de la frontière.

 

Le marché des produits pétroliers sous le contrôle d’une frange du secteur privé

Le porte-parole de l’Alternative Socialiste a fait savoir que des entrepreneurs proches du Palais National, influençant les transactions dans le secteur pétrolier, bénéficieront en grande partie des plus-values engendrées par toute augmentation des prix de l’essence. Sous la gouvernance de Jovenel Moïse, des entrepreneurs ayant financé sa campagne politique, ont consolidé leurs positions jusqu’à se substituer désormais au Bureau de Monétisation de l’Aide au Développement (BMPAD), « théoriquement en charge des commandes de produits pétroliers », selon les affirmations du Dr Buteau. Il estime que l’argumentaire faisant croire que la « subvention » des produits pétroliers avantagerait, à plus de 90 %, les couches aisées, ne tient pas. Jean Hénold Buteau a fait savoir, en outre, qu’un programme de subvention ciblée, en faveur des classes défavorisées, fait partie des propositions du parti Alternative Socialiste.

 

L’IBESR prépare la Journée de l’enfant

Dans le cadre de la Journée Nationale de l’enfant qui s’est tenue le 10 juin 2018, les responsables de l’Institut du Bien-Être social et de Recherches (IBESR) ont lancé la Semaine de l’enfance. L’UNICEF, qui est un partenaire-clé du secteur de la Protection de l’enfance, est impliqué dans la célébration qui sera organisée par et pour les enfants. « Konte m tankou tout sitwayen» (Comptez-moi comme les autres citoyens) est le thème principal de cette semaine. La directrice générale de l’IBESR, Mme Arielle Jeanty Villedrouin, a indiqué que les enfants se sont mis ensemble pour choisir le thème. « Cela indique leur volonté pour que l’on puisse reconnaître leur place au sein de la société. Ils représentent l’avenir du pays. Au niveau de l’IBESR, nous voulions vraiment mettre les enfants en lumière, afin qu’ils puissent s’exprimer », a-t-elle dit. Mme Villedrouin en a profité pour saluer les différents partenaires présents dont l’UNICEF, « le partenaire au quotidien de l’IBESR ». Entre autres activités : le Salon de protection de l’enfance, avec la participation des partenaires ; des causeries dans différentes écoles, il y a eu des activités récréatives tout au long de la semaine ; le point culminant a été le 10 juin avec plus de 2 000 enfants, avec la participation d’artistes importants comme Jean Jean Roosevelt, il y a eu des clowns, des jeux pour les enfants. La grande majorité des activités s’est déroulée au local de l’IBESR.

 

PétroCaribe, ouvrage le plus populaire de Livres en Folie

Le sénateur Youri Latortue est sur le point de réussir son pari, en ce qui à trait à la vulgarisation des informations sur la dilapidation des fonds de PétroCaribe. Mécontent de la résolution du Grand Corps transmettant le rapport de la Commission spéciale sur les fonds PétroCaribe à la Cour des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA), l’ex-président du Sénat avait entrepris, avec d’autres collègues, de mobiliser l’opinion publique. Le sénateur Latortue indique avoir rédigé le livre sur la gestion des fonds de PétroCaribe, à la suite de l’attaque au gaz lacrymogène, alors qu’il présentait une conférence au Cap-Haïtien. Son ouvrage : « PétroCaribe : mon combat pour la reddition de comptes », a reçu un accueil favorable et est devenu le livre le plus vendu à Livres en Folie 2018. « J’ai souhaité que mon livre serve de plaidoyer pour forcer une meilleure gouvernance publique. Pas un instant, je ne me suis attendu à ce qu’il s’érige en «bestseller». Cette position me conforte en confirmant l’intérêt pour la reddition de comptes gérés par l’appareil d’État, a dit M. Latortue qui est considéré comme un membre de la majorité présidentielle. M. Latortue, président de la Commission éthique et anti-corruption du Sénat, affirme avoir repris les informations publiées dans les deux rapports des commissions sénatoriales. L’auteur a révélé dans son ouvrage les noms des personnalités et institutions indexées dans le rapport.

 

Lancement du premier incubateur technologique en Haïti

Le gouvernement de la République d’Haïti a lancé les 2 et 3 juin 2018, le premier incubateur technologique haïtien «Alpha Haïti». Implanté dans le complexe Ciné Triomphe qui devient ainsi le premier complexe technologique et culturel du pays, il vise à favoriser un environnement propice à la création de start-up, à l’accompagnement de projets innovants et à la formation dans le domaine des nouvelles technologies et de l’entreprenariat. À l’issue des deux jours de conférence, le Président de la République, Jovenel Moïse, a tenu à inaugurer l’incubateur, un projet qui lui tient à cœur et qu’il avait promis en juin 2017. Les deux jours de conférences, présentations et panels étaient animés par de nombreux intervenants locaux et internationaux, pour présenter à près de 500 personnes, universitaires, jeunes entrepreneurs, professionnels et développeurs, les axes essentiels de l’innovation technologique. Comment fonctionne un incubateur ? Comment incubateurs et accélérateurs peuvent booster l’entreprenariat et l’écosystème de l’innovation ? Quels impacts attendre sur la croissance économique ? Autant de sujets abordés avec des spécialistes haïtiens et de nombreux experts étrangers, venus de Harvard University, du Florida Institute of Technology, de plusieurs pays, E-U, Mexique, Porto-Rico, Nigeria, Canada… de start-up ou d’entreprises leader dans le domaine comme IBM. La première journée s’est clôturée sur l’intervention d’un remarquable entrepreneur nigérian, M. Tony Elumelu, venu partager son expertise à travers une conférence intitulée :« Comment l’entreprenariat a joué un rôle significatif dans la croissance économique africaine et ce que Haïti peut en apprendre ».

 

Moïse confirme des progrès dans le secteur énergétique

Le chef de l’État haïtien, Jovenel Moïse, a réitéré sa promesse de rendre l’électricité accessible sur l’ensemble du territoire, dans 14 mois. Le président Moïse est apparu confiant après avoir obtenu des garanties sur l’aide de Taïwan dans ce secteur. Il annonce l’arrivée dans les prochains jours de plusieurs techniciens de la Taïwan Power Company, en vue de faire avancer le projet de coopération. Le président haïtien a sollicité un système pouvant produire 800 mégawatts. « Aujourd’hui, Haïti est à un carrefour où le besoin en électricité se fait sentir. Il est inconcevable que sur chaque 100 Haïtiens, moins de 30 ont accès à l’électricité », a dit M. Moïse. Le directeur de l’Electricité d’Haïti (EDH), Hervé Pierre-Louis et le directeur de l’Agence Nationale de Régulation du Secteur de l’Énergie (ANARSE), Evenson Calixte, qui sont en première ligne du projet d’énergie du président Moïse, avaient pris part aux discussions avec les experts taïwanais, lors de la visite du chef de l’État. L’ANARSE lancera dans les prochains jours, l’appel d’offres pour la fourniture d’énergie, a révélé le président Moïse. Il attire l’attention sur les progrès déjà réalisés dans le secteur. La centrale hydro-électrique de Péligre est passée de 18 à 36 mégawatts, a expliqué le président haïtien. Il promet qu’à la mi-juillet 2018, cette centrale pourra produire 54 mégawatts.

 

Plaidoyer pour le renforcement de la production de la canne

Le leader du Mouvement Paysan de Papaye lance un plaidoyer pour porter le gouvernement à respecter ses engagements, en aidant au renforcement de la production de la canne à sucre en Haïti. Chavannes Jean-Baptiste pointe du doigt une partie de la bourgeoisie qui se soucie fort peu, selon lui, de la production, privilégiant l’importation et la spéculation.

 

Des plantations agricoles de l’Artibonite, envahies par une colonie de rats

Des plantations agricoles de l’Artibonite sont envahies par une colonie de rats, indique le président du Réseau national des agronomes (RENA), Pierre Michel Clercidor, dans les médias. Très inquiet, le RÉNA presse le ministère de l’Agriculture, des Ressources naturelles et du Développement rural (MARNDR) d’entreprendre une campagne de dératisation au niveau de la Vallée de l’Artibonite. Il demande aux autorités de diligenter une enquête sur ce dossier. Le maire principal de la commune de Desdunes, Ernst Saint-Phard, critique les autorités qui n’ont encore rien fait pour aider les planteurs, les paysannes et paysans, à faire face à cette situation. La population reste également en attente d’une intervention de l’Organisation de Développement de la Vallée de l’Artibonite (ODVA), informe Saint-Phard. Il y a déjà une carence de riz dans la zone, où plusieurs champs de riz sont sous les eaux, rapporte le maire Saint-Phard.

 

Trois journalistes d’Haïti lauréats du Prix Philippe Chaffanjon

Trois journalistes haïtiens, Davidson Saint-Fort, Sheilla Louis Joseph et Peterson Chéry sont récompensés par le Prix Philippe Chaffanjon du reportage multimédia, décerné ce 7 juin à Paris, a annoncé le jury. Davidson Saint-Fort a fait le voyage en France pour recevoir le prix, en son nom propre et en celui de ses deux coéquipiers. «Haïti : Cri des oubliés de l’enfer carcéral», est le titre du reportage primé et qui a été mis en ligne sur le site de Radio Télévision Caraïbes. Le jury a récompensé un reportage engagé et courageux, en plongée dans le plus grand centre carcéral du pays, lit-on sur le site du Prix Chaffanjon. En 2017, plus de 4200 personnes sont incarcérées au Pénitencier national de Port-au-Prince, pour une capacité d’accueil de 800 personnes. Chaque prisonnier dispose de moins d’un mètre carré et seul 9% d’entre eux connaissent la durée de leur peine, ajoute le site. À travers des correspondances clandestines, écrites ou enregistrées, c’est la voix des détenus eux-mêmes qu’on entend raconter la vie quotidienne, «dans une situation infrahumaine», disent-ils. Le Prix, créé en 2013, récompense également tous les ans, une réalisation multimédia publiée sur un site de presse français.

 

Jacques Stephen Alexis, premier lauréat d’un prix prestigieux

L’auteur du chef d’œuvre «L’espace d’un cillement» devient, à titre posthume, le premier lauréat du prix Jean d’Ormesson, informe l’AFP.Météore des lettres haïtiennes, l’écrivain et intellectuel engagé, Jacques Stephen Alexis, a été assassiné sous la dictature de François Duvalier, en avril 1961, à 39 ans. Le prix Jean d’Ormesson est un prix «qui ressemble (à Jean d’Ormesson), un prix qui célèbre les livres, la grande affaire de sa vie», avait expliqué sa fille Héloïse d’Ormesson, en annonçant, début mars, la création de ce nouveau (et original) prix littéraire, rappelle l’AFP.

 

227 858 candidats attendus aux examens officiels de la 9e année fondamentale

227 858 candidates et candidats devront se présenter, du 11 au 13 juin 2018, aux examens officiels de la 9e année fondamentale, indique un communiqué de presse du ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP). 101174 candidats viennent de l’Ouest, suivi de l’Artibonite et du Nord avec respectivement 27 553 participants et 24 017 participants. Le département des Nippes accueille l’effectif le plus bas avec 6 730 candidats. Les examens officiels 2018 pour les Écoles normales des instituteurs (ENI) et les Centres d’éducation familiale (CEF) sont prévus du 11 au 15 juin 2018. Les épreuves de fin d’études secondaires (baccalauréat) pour les élèves réguliers (nouveaux) et recalés (bac permanent) sont fixées du 25 au 28 juin 2018, alors que celles de la Formation technique et professionnelle sont programmées du 29 juillet au 4 août 2018. Les résultats des examens officiels 2017 de la 9e année fondamentale ont accusé un taux de réussite de 77,18%, pour 9 départements géographiques d’Haïti.

 

Le Comité de pilotage ne chômerait pas

Le Comité de pilotage des états généraux sectoriels de la nation poursuit ses rencontres avec plusieurs secteurs de la vie nationale, informe un de ses membres. Selon Rosny Desroches qui représente l’Initiative de la société civile au sein de cette instance, le Comité de pilotage compte rencontrer diverses organisations au niveau des 10 départements géographiques du pays, de manière à recueillir un maximum de contributions, en termes de propositions.

 

Une mère haïtienne vit actuellement un calvaire au Chili

Les autorités chiliennes ont confisqué le bébé de seulement 9 mois de Maribel Joseph, une mère haïtienne criblée de dettes après son accouchement. Incapable de garder son emploi à cause de sa grossesse l’année dernière, elle a dû démissionner pour prendre du repos. La vie de Maribel Joseph est devenue très compliquée après cette décision, puisqu’elle a perdu la chambre où elle vivait et a vu ses dettes augmenter. Son quatrième enfant, Yeritza, est née le 27 juillet dernier dans un hôpital chilien. Elle passera deux mois dans un incubateur. Malgré sa situation, Maribel doit nourrir ses trois enfants qui vivent en Haïti. Une famille chilienne vivant à Vine del Mar l’a accueillie, après avoir entendu un infirmier racontant l’histoire de la jeune femme. Maribel a commencé à remonter doucement la pente. Elle a retrouvé un emploi jusqu’à Santiago, la capitale chilienne et peut se charger des besoins de sa fille qu’elle laisse toutes les semaines sous la garde de la famille qui l’a accueillie. Elle passe les week-end en compagnie de Yeritza avec qui elle doit se rendre à l’hôpital de temps à autre, à cause de son mauvais état de santé. Cette situation a interpellé l’hôpital qui a attiré l’attention de l’Office de protection des droits de Vine del Mar. Un fonctionnaire a débarqué à la maison de Maribel sans préavis, accompagnée par la police de la commune. L’affaire est menée en justice et la mère a été informée, au milieu de l’audience, qu’elle ne pourra plus avoir la garde de son enfant. Actuellement, Maribel a laissé son travail pour se conformer aux demandes de la Cour de la famille, selon le journal El Deconcierto.

 

Une église au Chili célèbre ses messes en créole pour les Haïtiens

Certains migrants Haïtiens éprouvent beaucoup de difficultés à s’adapter à la communauté chilienne. En plus des besoins matériels, la langue castellane pose une barrière supplémentaire sur le chemin de l’intégration des Haïtiens. Les Chiliens introduisent plusieurs initiatives pour faciliter l’intégration des Haïtiens. Chillan Victor Allende est l’un de ceux qui ont invité un diacre haïtien, Jean Lesly, à célébrer ses messes en créole, à l’Église catholique anglicane de Nuble. « Avec l’arrivée des frères haïtiens, on s’aperçoit qu’il y a beaucoup de besoins et on essaie d’aider et de couvrir cela, mais il est arrivé un moment où j’ai senti qu’il manquait quelque chose. Il y avait un manque de cette chose spirituelle que la grande majorité cherche et trouve dans la religion, ce qui est propre à notre âme, ce qui nous aide à avoir une force intérieure », raconte Allende. L’idée lui est venue après qu’il se soit rendu compte que près de 80 % des Haïtiens sont catholiques, informe le journal chilien La Discusion. Jean Lesly a bien accueilli l’idée et se charge d’inviter ses compatriotes chaque samedi à la messe du lendemain. « Chaque samedi, je sors dans la rue pour inviter mes frères. Je vais à la Plaza de Armas par exemple et je leur parle de cette initiative. Je leur demande leur numéro de téléphone pour les rappeler et leur dis que c’est une opportunité d’être plus proche de Dieu », explique Lesly.

Altidor Jean Hervé / Saintus Emmanuel

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