Au lieu de reconnaître la situation réelle et de prendre des mesures pour l’améliorer, les autorités haïtiennes, les élites politiques, les membres de la société civile haïtienne préfèrent rechercher des facteurs externes, comme les conditions qui empêchent de trouver une solution à la crise socio politique, économique et l’insécurité qui détruisent la nation haïtienne.  Cela ne contribue pas à résoudre les problèmes auxquels Haïti est confrontée et ne fait qu’aggraver la situation.

Je dois avouer, qu’enfant, je ne pensais pas voir ce que l’on voit actuellement.  Mais, enfin, depuis ces mensonges odieux, j’ai compris qu’il n’y avait rien de bon à attendre de nos élites politiques.  Cette odieuse hypocrisie est insupportable, et je pense que toute personne sensée se dit que les élites politiques, économiques, intellectuelles haïtiennes sont en guerre contre l’humanité, y compris contre leur propre peuple (pour peu que ces démons apatrides et sans âme estiment appartenir à un peuple).  Donc la population haïtienne est face à ses responsabilités : soit laisser agir ces démons, soit trouver les moyens de les mettre hors d’état de nuire.  Ce n’est qu’à l’épilogue de l’histoire que les démons se révèlent à vos yeux, rarement avant. Ces êtres n’ont pas d’âme et profitent de l’ignorance de l’être humain et de leurs pouvoirs.

La guillotine, elle est où, ou alors mieux : une bonne corde ?  C’est qui, qui va actionner la trappe ?  Il faut avant tout préparer l’incinérateur pour chauffer les criminels terroristes de « Vivre ensemble (ViV Ansanm) ».  Notre bon peuple va hurler de colère, de peine, de rage et de haine envers ceux qui veulent une amnistie pour ces gangs criminels terroristes, ces sanguinaires qui mangent nos enfants.  Sous le coup d’une émotion, gonflée à son paroxysme par une campagne médiatique incessante, se convertiront-ils, une fois encore, en une masse informe de moutons abrutis, prêts à suivre leur maître ?

Nous allons tout perdre et, pire, sans pouvoir nous défendre, car pris, enchaînés dans une hystérie collective, propre à donner tous les pouvoirs au malade mental suprême, auquel une minorité de naïfs vouent une admiration sans borne.  Je nuance : ceux qui vont tout perdre, progressivement, ce sont les élites économiques qui ne se seront pas barrées de ce pays en perdition.  Surtout que, manifestement, le sens de l’histoire semble pencher inexorablement, à terme, vers la chute de l’hégémon unipolaire colonial et de ses thuriféraires lucifériens.

Éveil de la conscience mondiale, retour des Nations, monde multipolaire…  La bascule du monde vers une “nouvelle ère” (de plusieurs siècles) émerge clairement.  La trajectoire historique prend une autre bifurcation des possibles.  On peut déjà l’acter dès maintenant.

La question à ce stade c’est : “le chien fou” que sont ces gangs criminels terroristes, démoniaques, sont-ils l’épicentre du futur en question ?  Le fait que sa nature génocidaire soit désormais exposée au grand jour à la conscience mondiale est très significative : il s’est “suicidé”, en perdant son “droit à exister”, de ce fait, aux yeux du monde.

Les jours des gangs Vivre Ensemble sont vraisemblablement comptés désormais (il n’a jamais été si fracturé à l’interne).  Mais comment va t’il disparaître ?  Telle est la question. On les voit, acculés, cherchant à embraser tout le pays.  Ils veulent forcer le peuple à faire la guerre pour eux, et ils sont prêt à utiliser leurs arsenaux au moment de disparaître.

On voit aussi que jamais, les autorités étatiques, inféodées aux gangs, n’ont employé davantage la peur.  Par toute sorte de gesticulations.  Il faut voir là, bien évidemment, un signe de panique : ils ont pris conscience que c’est perdu pour eux.

Ils ne leur restent plus que la politique de la “terre brûlée”, que celle de doubler la mise, en provoquant un chaos généralisé, par tous les moyens.  On le voit bien en ce moment : il y a un “appel à la guerre ” qui suinte des médias aux ordres.  Il faut embraser le pays.  Il n’y a plus d’autres solutions pour eux. Ils n’ont plus beaucoup de cartes en main.

Finalement, je me demande si la bonne tactique n’est pas celle de laisser macérer l’ennemi et ses alliés dans cette incertitude quant à une éventuelle attaque, et que cela dure longtemps car cela affaiblit le mental de ceux qui sont dans l’angoisse, en finissant par préférer que l’attaque arrive plutôt que de craindre qu’elle n’arrive… C’est le ressort même des films d’horreur : craindre que le prédateur agisse sans savoir ni où ni quand ni comment il finira par porter son coup.

Les Lions ne pactisent pas avec les hommes.  « Pas d’amnistie pour les gangs ».

Emmanuel Saintus